Ferragus

Perdues: I. Les Deux poètes. 50. Illusions Perdues: II. Un Grand homme de province à Paris. 51. Illusions Perdues: III. Les Souffrances de l'inventeur. III. Scènes de la Vie parisienne (quatre volumes, tomes IX à XII). 52. Histoire des Treize : I. Ferragus. 53. Histoire des Treize: II. La Duchesse de Langeais. 54. Histoire des Treize: III. La fille aux yeux d'or. 55. Les Employés. 56. Sarrasine. 57. Grandeur et décadence de César Birotteau. 58. La Maison Nucingen. 59. Facino Cane. 60.

Pour devenir un grand écrivain, Honoré est alors installé dans une mansarde à prix modique, rue Lesdiguières, où on lui accorde deux ans pour réaliser sa vocation. Les dessins en coupe des immeubles bourgeois, comme la description de Paris dans Ferragus, montrent que la distribution étagée de l’habitat est à l’époque très connotée socialement : les étudiants pauvres logent dans les mansardes, « espèce de tête pleine de science et de génie », écrit Balzac. Ainsi, c’est dans un très modeste logis

de bande tel qu’il apparaît dans le roman-feuilleton ou le roman populaire, dont les Misérables est aussi une image. L’activité secrète, le complot sont aussi des thèmes balzaciens, que les élèves trouveront dans l’Histoire des Treize 6 (notamment Ferragus 7) ou chez Vautrin dans le Père Goriot 8. La rencontre finale entre le détrousseur de cadavres d’Ohain et l’ex-bagnard dans l’égout est emblématique : c’est celle du mal et du bien dans le ventre de la ville, qui les abrite comme une forêt vierge

tout dire. Comme il l’écrit dans L’Evénement, « la vérité purifie tout comme le feu ». Grâce à ce roman, Zola obtient la reconnaissance de Taine et des Goncourt, mais s’attire les foudres des défenseurs de l’ordre moral en littérature. Le critique Ferragus qualifie la littérature zolienne de « littérature putride » et regrette dans les colonnes du Figaro, le 23 janvier 1868, que « depuis quelques années une école monstrueuse de romanciers […] fait jaillir le pus de la conscience. » En 1868, Zola fait

n'aboutissent pas aux mêmes conclusions mais il est tout de même une réalité incontournable: ces drames se sont tous trouvés précédés d'une grossesse invisible, inconnue de tout l'entourage, absolument pas suivies sur le plan médical. Nadine Gorre-Ferragu affirme quant à elle que: « l'aspect pathologique de l'infanticide, au décours immédiat de la naissance, ne fait plus de doute,même chez les mères considérées comme indemne de trouble mental. Cet état mental particulier ou existe un risque d'infanticide

Lettres, 1997. ´ JAN, Isabelle, Dumas romancier, Editions ouvrières, 1973. SCHOPP, Claude, Alexandre Dumas, le génie de la vie, Fayard, 1997 ; nouvelle édition augmentée sous le titre Alexandre Dumas, Fayard, 2002. Inspirations de Dumas ´ BALZAC, Ferragus, Histoire des Treize, GF-Flammarion, coll. « Etonnants Classiques », 2003. ´ ˆ BYRON, Manfred, Théatre complet, trad. Benjamin Laroche, Editions du Sandre, t. I, 2006. LAMARTINE, Méditations poétiques, Gallimard, coll. « Poésie », 1999. MUSSET, La

« Fiches de lecture » ; sept études de grandes scènes emblématiques de La Comédie humaine, allant de la soupeaurama du Père Goriot (Claude Duchet) au portrait de M. de Chandour dans Illusions perdues (Annette Rosa) ou à l’évocation de Paris dans Ferragus (Annette Rosa), ainsi que sept essais où Isabelle Tournier explore bon nombre de questions fondamentales pour l’étude de Balzac (« Balzac est-il réaliste ? », « Balzac romancier malgré lui », « Balzac est-il le roman ? », « Balzac est-il balzacien

rage. Zola répond aux accusations de pornographie dans la préface de la seconde édition du roman, texte précieux puisque l'auteur s'y dévoile et emploie pour la première fois le concept de « Roman naturaliste ». Louis Ulbach91, sous le pseudonyme de Ferragus, parle de « littérature putride [...] d'une flaque de boue et de sang [...] qui s'inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience». Taine, dont Zola se considère comme le disciple, offre un regard bienveillant

Zola répond aux accusations de « pornographie » dans la préface de la seconde édition du roman, texte précieux puisque l'auteur s'y dévoile et emploie pour la première fois le concept de « Roman naturaliste ». Louis Ulbach[96], sous le pseudonyme de Ferragus, parle de « littérature putride […] d'une flaque de boue et de sang […] qui s'inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience ». Taine, dont Zola se considère comme le disciple, offre un regard bienveillant

rage. Zola répond aux accusations de pornographie dans la préface de la seconde édition du roman, texte précieux puisque l'auteur s'y dévoile et emploie pour la première fois le concept de « Roman naturaliste ». Louis Ulbach92, sous le pseudonyme de Ferragus, parle de « littérature putride [...] d'une flaque de boue et de sang [...] qui s'inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience». Taine, dont Zola se considère comme le disciple, offre un regard bienveillant