Financiarisation

notions de risque doit beaucoup à mes échanges de vue avec Jan Kregel. Les éventuelles erreurs ne sont évidemment pas imput ables aux personnes susmentionnées. Revue Tiers Monde, t. XXXV, n° 139, juillet-septembre 1994 522 Yilmaz Akyůz « financiarisation » de l'économie, n'a pas profité à l'industrie et au commerce. Dans nombre de pays industrialisés, les excès financiers des années 80 ont largement contribué au ralentissement de l'activité écono mique des années 90. La déréglementation financière

dérégulation totale des marchés. Pour pouvoir gérer leurs risques, les acteurs de la filière agricole ont donc fait appel au marché financier, et se sont positionnés en masse sur les marchés de dérivés qu’ils soient à terme ou de gré à gré. La financiarisation du marché avait bel et bien commencé en Europe, rejoignant ainsi ce qui se passait déjà dans le reste du monde, principalement aux Etats-Unis, mais personne, que ce soit les dirigeants politiques ou économiques ne s’en inquiétait encore. Dorénavant

actuelles. La violence de la crise mondiale et l'échec des politiques néolibérales aggravées font fuser de partout des propositions en apparence iconoclastes. La mondialisation néolibérale reposant sur la libre circulation des capitaux et la financiarisation du monde, les désastres provoqués par ces politiques ont suscité l'émergence à la fin des années 1990 d'un mouvement initialement qualifié par les médias d'«antimondialiste», qui, en mûrissant, s'est lui-même rebaptisé «altermondialiste». Mais

REGULATION DES MARCHES DE MATIERES PREMIERES : QUEL CADRE ENVISAGER ? Depuis plusieurs années, on assiste à des à-coups brutaux des cours des matières premières, à une forte hausse du prix des biens de première nécessité, le tout couplé à une forte financiarisation des marchés de matières premières. En raison de l’’impact de ces marchés sur les économies et la vie quotidienne des citoyens, ce sujet est devenu une réelle préoccupation pour les décideurs politiques. La France a ainsi décidé de porter le dossier

puis plus récemment une globalisation de l’économie réelle avec tertiarisation massive du P.I.B. et même financiarisation de la production intérieure brute des États. L’ensemble débouchant sur un marché unique des capitaux. Ce mouvement s’accompagne d’un décloisonnement des marchés (abolition des frontières avec la création de l’espace économique européen qui est une réponse à la financiarisation de l’économie mondiale), d’une désintermédiation financière (confrontation directe entre les demandeurs

capitalisme d’aujourd’hui a beaucoup évolué et s’est transformé en un capitalisme basé sur la finance. II. Un changement radical de la conception du capitalisme suite à la financiarisation de l’économie qui présente certaines limites Dans les années 70 un capitalisme financier se développe suite à une financiarisation de l’économie. Celui-ci va rapidement prendre une grande ampleur mais va aussi très vite être confronté à de nombreuses failles. A. Les années 70 : vers un capitalisme financier

...................................21 1.1 Le déclin ? ..........................................................................................21 1.2 La France, l’Allemagne et l’Occident ............................................25 1.3 La financiarisation ...........................................................................35 Résumé du chapitre 1 .................................................................................40 2 Les chiffres industriels ...............................

première place boursière car dollar est la monnaie des échanges internationaux, nbx sièges de firmes, fonds de pension. Bourse de Tokyo importante. Domination de la Triade mais 4 exceptions à celle-ci : Sao Paulo, Mexico, Johannesburg, Mumbaï. Financiarisation de l’éco mondiale car flux de capitaux changent l’état éco des Etats. Pays débiteurs (endettés) : Etats Unis, et créanciers : Chine (balance excédentaire). Equilibre économique da planète fragile, facilités de finance entrainent spéculation.

1929, crise asiatique de 1997-98) · la financiarisation de l’économie conduit les agents à avoir des comportements pro-cycliques dans les phases de croissance (hausse des cours nourrit la consommation des ménages détenteurs d’un important patrimoine financier – effet richesse), comme dans les phases de récession (accentuation de l’effort d’épargne pour reconstituer le patrimoine, “ crédit crunch ”) è la financiarisation accentue les mouvements cycliques de l’économie, ce qui

véritable indépendance par rapport au pouvoir politique, à l'origine de l'explosion du crédit (baisse systématique des taux pour entretenir la croissance). Financiarisation contre capitalisme Selon certains analystes et critiques, le système économique a subi une dérive financière qui l'a éloigné du capitalisme. Le développement de la financiarisation a conduit à une économie d'endettement généralisé, s'éloignant d'une éthique capitaliste où les risques sont principalement assumés par les apporteurs