Fonction Esthetique Du Roman

la seule fonction de la littérature est-elle de se mettre au service d’une cause ? Le mot littérature, issu du latin « litteratura » dérivé de « littera », « la lettre », apparaît au début du XIIe s avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux XVII-XVIIIe siècles son sens principal d'aujourd'hui : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique ou activité

conteur , de dissimuler /mettre en relief le message sérieux sous le masque moire des situations. +++ Le chap. XX s’intitule « La belle Saint Yves meurt, et ce qui en arrive ». L’art du titre ou la titrologie : La fonction cataphorique ou programmative du titre définie comme « fonction d’annonce, qui  ouvre des pistes de lecture, ou de la scène d’exposition qui lance des orientations » (Calas, p. 240). Le titre est corroboré par la donnée thématique (the topic)  annoncée dès la première ligne de

leurs jardins. Mais qu'est-ce qu’un jardin ? Un endroit personnel où se poussent seulement ce que l’on veut voire se développer. N’est-ce pas Voltaire qui dans Candide nous répète maintes fois que : « Il faut cultiver notre jardin » ? Notre esprit fonctionne de la même manière. Comme le jardin, il est structuré, les condiments avec les condiments, les mathématiques avec la science, l’italien avec les langues, l’histoire avec la culture, et l’aspect créatif avec l’art. Qu'est-ce que la culture si se

constitue, est se constitue en éprouvant, en contestant, par la création, sa possibilité. En ce sens, la critique est la continuation de l’œuvre littéraire critiquée, et permet à la réalité non-parlante, indéfinie de l’œuvre de parler. * Les fonctions de la critique sont d’empêcher le passé de la littérature de tomber dans l’oubli, et de préciser la lecture d’une œuvre sous l’influence d’autres disciplines : linguistique, psychanalyse, sociologie, philosophie. * Ordre suivi : succession des

des schèmes du comportement moral. Alliance entre le dieu transcendant et le soi secret. Soi se détache du monde et vit au sein de son Créateur. Noyau d'intelligibilité de la poésie religieuse, de la tragédie chrétienne et aussi un peu du roman héroïque et du roman d'analyse. Génératrice de subjectivité, la force divine demeure présente dans toutes les représentation de l'intimité du soi, sauf peut-être dans la pastorale. Force des normes humaines représentée dans un groupe d'histoire ayant pour centre

de l'humanité (…) : elle n'est en rien une « petite fille », sa jeunesse est plutôt une forme d'abstraction qui lui permet de juger tout langage ». Commentez cette analyse du personnage de Zazie par Roland Barthes, en vous appuyant à la fois sur le roman de Raymond Queneau et sur l’adaptation qu’en fait Louis Malle à l’écran. Conseils méthodologiques Confronté à une citation, prenez le temps d’analyser les termes du sujet, en sélectionnant ceux qui vous paraissent les plus importants ; ici, on

Joyce, Woolf, Faulkner, Proust, Larbaud, Camus, Sartre, Beckett, Sarraute, Robbe-Grillet). La problématique de ces deux séances est la suivante : il s’agira de voir en quoi la notion de personnage a connu une mutation dans la période qui a succédé au roman naturaliste, et comment cette mutation peut être saisie sous l’angle de la « dissolution ». Je prends le pari que l’étude de ce processus, qui a constitué un paradigme dominant dans la littérature du 20ème siècle, devrait permettre de réfléchir, au-delà

effets sur le destinataire, qu'il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l'emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d'informations même complexes. Aujourd'hui la littérature est associée à la civilisation des livres par lesquels nous

réécriture : expérimentations scéniques et puissances de contestation » Appel à communications Colloque international Université d’Artois, Arras, 16-17 octobre 2008 Coordonné par Véronique Bontemps Equipe d’accueil « Textes et cultures » Axe « Praxis et esthétique », Université d’Artois L’adaptation et la réécriture sont deux formes d’écriture théâtrale que l’on retrouve tout au long de l’histoire du théâtre, dès les origines : la tragédie grecque s’est inspirée des épopées d’Homère, les Mystères du Moyen-Age

un genre déterminé. Le genre deviendrait alors une sorte d’horizon qui surplombe la lecture, d’ici quatre classes de textes émanant de la conscience « naïve » modelée par les habitudes de lecture sont à distinguer : - fiction narrative (roman, nouvelle, conte, récit) - poésie (vers ou prose ; disposition typographique / disparition du critère du vers, quasi exclusif ; autres critères de substitution, image depuis Rimbaud, densité du langage « raccourci » ; autres distinctions comme