Four électrique

notre condition humaine et l'humour. On pourrait même arriver à penser qu'un homme ne peut rester lucide en dédramatisant toutes les choses pénibles. On peut par exemple citer Jean-Marie Lepen qui avait transformé le nom du ministre « Dufour » en « Du four crématoire ». Ce politicien extrémiste avait été puni par loi pour ce calambour plutôt noir. Ce fait divers nous emmène à nous poser plusieurs questions : où sont les limites entre le mauvais et le drôle? Le destinateur de l'humour influe t-il sur

détenus de Sobibor tuèrent des gardes SS et auxiliaires de police et mirent le feu au camp. Environ 300 détenus s'échappèrent dont plus d’un tiers furent repris, puis exécutés. A Auschwitz-Birkenau, le 7 octobre 1944, des prisonniers affectés au four crématoire IV d' se révoltèrent après avoir appris qu'ils allaient être tués. La quasi-totalité des révoltés furent exécutés par les Allemands. Qu’a d’exemplaire la révolte de Sobibor ? dizaine de SS et huit Ukrainiens tués, des dizaines de gardes

hommes squelettiques, presque morts. Au deuxième plan à gauche une lignée de déportés gisant sur le sol avec un soldat nazi faisant souffrir l’un d’eux et à droite le second soldat nazi sur le corps de l’autre déporté. Enfin au troisième plan : le four crématoire dans un ciel sombre. Les couleurs qui dominent cette œuvre sont : le rouge et bleu, couleurs froides et chaudes.

personnes, mortes d’épuisement, s’écroulent sur les quais, surtout des enfants. A l’arrivée, vite, on se déshabille, vite, on s’entasse dans de soi-disantes salles de douche qui sont en réalité des chambres à gaz, et c’est l’asphyxie, l’agonie, le four crématoire ; 43.441 déportés sont ainsi gazés dès leur arrivée. Les autres meurent à plus ou moins brève échéance de faim, de froid, d’épuisement, de maladie, d’expériences soi-disant médicales. C’est la fin. Il n’y a que 2.564 survivants, aucun

David Olère naît à Varsovie le 19 janvier 1902 dans une famille juive. A 16 ans, il expose des gravures sur bois à Dantzig et Berlin. Il est employé, en 1921, par l'Europäische Film Allianz, comme peintre, sculpteur et décorateur. En 1923, il arrive à Paris où il travaille pour la Paramount. Il se marie en 1930 et a un fils. En 1937, il déménage à Noisy-le-grand, dans la banlieue parisienne. Arrêté par le police française le 20 février 1943, interné à Drancy, il est déporté à Auschwitz le 2 mars

à chacun de se remettre dans le contexte de l’époque et ainsi de se remémorer le vécu des individus. Ainsi, l’indifférence du passé disparait lorsque l’on se retrouve devant une tombe sur laquelle est posée une image de déporté, où que l’on voit un four crématoire ayant brulé des milliers de personnes. C’est un des intérêt premier d’un lieu de mémoire : Provoquer des émotions fortes pour nous faire comprendre l’importance du moment passé et de ne pas oublier ce qui s’y était passé. 2) Mais malgré

gaz sont sans défense et exténuées. - Intérêt historique de l’œuvre : il n’existe que très peu de photos des camps d’extermination (détruits par les Allemands au moment de leur débâcle) en particulier des activités liées aux chambres à gaz et four crématoire (par sa fonction de Sonderkommando) Mise en relation avec d’autres œuvres d’art : voir ARTS PLASTIQUES ET MUSIQUE J’aime/je n’aime pas et pourquoi : ...................................................................................

vestiges du camp. Sur une des anciennes places d'appel, il découvre la plaque en hommage aux déportés étrangers morts au camp et la potence. Passant devant l'ancienne baraque des cuisines, il descend le long du ravin de la mort pour gagner le block du four crématoire et des expérimentations médicales, et celui du block cellulaire. C'est là, sur cet emplacement situé entre ces deux bâtiments, qu'arrivaient les déportés. Et que commençait l'enfer de la vie concentrationnaire. La chambre à gaz, située

David Olère David Olère (19 janvier 1902, Varsovie, Pologne - 2 août 1985, Noisy-le-Grand, France) est un peintre et sculpteur juif polonais, naturalisé français en 1937. Détenu au camp d'Auschwitz-Birkenau de 1943 à 1945, il est employé dans une équipe de Sonderkommando. Après la guerre, il ne cesse de témoigner de son expérience concentrationnaire par le dessin et la peinture. Sommaire   [masquer]  1 Biographie 2 Œuvres 3 Notes et références 3.1 Bibliographie 4 Voir aussi 4.1 Article

des réactions dérisoires, vers la fin de l’extrait Camus a su le mettre en évidence en employant des termes non adaptés à l’ampleur de la situation, on remarque une part d’ironie dans ces termes « Mais il est heureux » ; « la capacité d’absorption du four eussent peut-être été dépassées », il n’y a aucune décence envers les victimes de l’épidémie, les habitants d’Oran se soucient seulement des « exhalaisons » « désagréables » que rejettent les fours crématoires, l’idée que de nombreux défunts y ont