Francesco del Cossa

première, et Rebecca a une attitude d’une vierge, avec le grand manteau bleu, le regard baisser, la main sur la poitrine (représente l’acceptation de sa mission). On peut la mettre en relation avec une peinture de Francesco del Cossa, Annonciation (1470, Gemäldegalerie). D’ailleurs se tableau de Cossa est très célèbre dans l’art, a cause d’un détail : un escargot isolé. Car l’escargot est sensé être engendré dans la rosé dans la pensé médiéval, donc un symbole de virginité. Mais il y a d’autres détails :

son logement, quelqu'un de désordonné, mais qui est aussi « l’inventeur de la manière moderne dans la peinture : sévère, âpre, grave, vigoureux ». XIXème-XXème, on fait de Masaccio un artiste romantique. Décor de la chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, Florence, Masaccio Alors qu’on insistait sur le caractère sévère de ses peintures, on se rend compte en restaurant ce grand décor : sa grande œuvre, que ses peintures sont beaucoup plus claires que ce qu’on pensait. Commande de Felix Brancacci

serait tombé Sebastiano del Piombo, selon Vasari. - l’excentricité (Piero di Cosimo, Jacopo Pontormo) - l’asthénie (Léonard) - la maniaquerie ou l’obsession (ainsi Gérard Dou était obsédé par la propreté). - le génie, la folie et la mélancolie associés, c'est-à-dire les tempéraments que la tradition définit comme « saturniens » (Hugo van der Goes, Annibale Carrache, Elsheimer). Des tempéraments, on passe aux actes : - suicides (Rosso Fiorentino, Francesco Bassano, Francesco Borromini) ; - vie

personnes travaillant ensemble à la création des œuvres. Certains maitres jouissent d’une réputation plus grande qui leur permet de posséder plusieurs ateliers ou de recruter un plus grand nombre de compagnons. Le peintre orfèvre et sculpteur Andrea Del Verrocchio (1435-1488) protégé des Médicis est réputé pour l’importance de son atelier qui a formé des peintres comme Lorenzo Di Credi, Leonard de Vinci ou encore le Pérugin. L‘absence de spécialisation des ateliers demeure-t-elle la règle partout

à l’avènement de Charles VIII (Paris, 1896( 2 vol. in-8°), qui est souvent, en réalité, une histoire des relations de la France avec toute l’Italie du nord ; pour les affaires de Savoie, A. Dina, Iolanda, duchessa di Savoia e la ribellione sabauda del 1471 (Alba, 1893, in-8o) ; F. Gabotto, Lo stato Sabaudo da Amedeo VIIl ad Emanuele Filiberto, 1487-1496 (Turin et Rome, 1892-1893, 2 vol. in-8o) ; pour les rapports avec Milan, voir ci-dessous la bibliographie de la p. 106, n. 1, en particulier les

secondaires. Disons que, dans l’iconographie d’un saint, c’est d’abord l’attribut principal qu’il ne faut pas manquer. Saint, Martin (fig. 3), toujours représenté à cheval, coupe son manteau avec son épée pour en donner la moitié à un pauvre. 4. Francesco del Cossa, Saint Jean-Baptiste, Milan, pinacothèque de Brera, détrempe. 3. Saint Martin, XVe siècle, fresque de la cathédrale de Pordenone. La dévotion populaire voyait dans cette représentation très répandue au Moyen Âge la personnification du commandement