François Chamoiseau

la vie m’ont assaillie et les averses m’ont délavée, mais je reste une femme sur mes deux pieds, et je sais que le nègre n’est pas une statue de sel que dissolve les pluies” .(254) Si Pluie et Vent sur Télumée Miracle a été qualifié par Confiant et Chamoiseau de texte incontournable dans la littérature antillaise, c’est également parce que ce roman inscrit la dialectique de l’oralité à l’intérieur de l’écriture. Chez les Antillais, peuple d’origine africaine, — souligne Édouard Glissant —, “la fonction

Crusoé, 1719 (traduit de l’anglais par Petrus Borel) Texte B : Paul Valéry, La Jeune Parque et poèmes en prose, Histoires brisées, « Robinson », 1950 Texte C : Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, chap. 3, 1967 Texte D : Patrick Chamoiseau, L’Empreinte à Crusoé, 2012 13FRLIME-LRM1 Page 2 sur 7 Texte A - Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1719 Robinson Crusoé est le seul survivant de la Virginie, navire qui s’est échoué sur la côte d’une île déserte. Il va devoir vivre en solitaire

française, ainsi il est taxé de traitre. En lisant Branle-bas de Mongo béti et L’Empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau on constate que les deux auteurs utilisent un style bien différent dans chacune de leur approche car Mongo béti utilise la narration descriptive pour présenter ses personnages et les différents faits de l’œuvre ; alors que Chamoiseau utilise le Monologue dans son récit pour marquer le contexte méditatif de l’œuvre sur l’essence même de l’homme. En faisant une

langues. Il est actuellement professeur des universités à l'université des Antilles et de la Guyane et Doyen de la Faculté de Lettres et Sciences humaines.Militant de la cause créole dès les années 1970, il participe avec Jean Bernabé et Patrick Chamoiseau à la création du mouvement de la créolité. Raphaël Confiant est le premier Martiniquais à avoir publié un roman en créole : Bitako-a (1985) aux éditions du GEREC. Il a été membre du premier journal entièrement en créole des Petites Antilles,

reposer sur des bases encore moins évidentes que ne laisserait paraître une première définition déjà inexacte, selon l’étymologie. La constatation d’une équivoque Bien qu’ils soient de nationalité française, les écrivains comme Aimé Césaire, Patrick Chamoiseau, Édouard Glissant, issus d’un département d'outre-mer, seront étiquetés « écrivains francophones » tandis que Saint-John Perse, écrivain guadeloupéen, sera étiqueté écrivain » français ». De même, les écrivains québécois, comme un Réjean Ducharme

conception littéraire et philosophique apparue dans les années 30, qui considère la place des personnes de couleur noire dans la littérature. La créolité, quand àelle,est un mouvement né dans les années 80, et créée par Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau et Jean Bernabé, tous trois écrivains. Le mot « créole » était à l’origine destiné à définir les enfantsblancsnés sur une île, dans le but de les différencier de ceux de la métropole à laquelle appartiennent les îles. Parmi ces textes, Cahier d’un

martiniquaise. Son œuvre essentiellement poétique et théâtrale s’est nourrie du contact de l’Afrique, rencontrée à Paris en la personne Léopold Sédar SENGHOR, pour déboucher sur une revendication de l’héritage et de la culture d’essence africaine. Patrick Chamoiseau, son œuvre et marquée par un combat littéraire et politique en faveur de la créolité. De même, que Raphael Confiant qui publie son premier roman le nègre et l’animal(1988), il tente de définir la créolité à l’aide de Patrick

Une enfance créole, Patrick Chamoiseau Résumé d’une enfance créole, tome 1 : Dans cet autobiographie, Patrick Chamoiseau raconte ses souvenirs d’enfance pour les faire partager aux lecteurs. Il vivait à Fort-de-France(en Martinique), avec sa mère Man Ninotte, qui s’occupait de sa petite famille merveilleusement bien. Cette ville est chaleureuse, accueillante, sympathique, un peu comme les caractéristiques morales qui définissent Patrick Chamoiseau. Dans L’en-ville de Fort-de-France

Patrick Chamoiseau TEXACO 1992 Gallimard –2– « Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immobiles. Je n’avais jamais perçu autant d’autorité profonde irradier de quelqu’un… Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau… » Et c’est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l’auteur plus de cent cinquante ans d’histoire, d’épopée de la Martinique, depuis les sombres

conception littéraire et philosophique apparue dans les années 30, qui considère la place des personnes de couleur noire dans la littérature. La créolité, quand à elle, est un mouvement né dans les années 80, et créée par Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau et Jean Bernabé, tous trois écrivains. Le mot « créole » était à l’origine destiné à définir les enfants blancs nés sur une île, dans le but de les différencier de ceux de la métropole à laquelle appartiennent les îles. Parmi ces textes, Cahier