François Mauriac Ces Personnages Fictifs Et Irréels

..................................................37 1) Des personnages vivants..................................................................................................37 a) Modèles réels...............................................................................................................38 b) L’homme Maupassant dans l’oeuvre...........................................................................39 c) Personnages pour eux-mêmes...............................................

Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Le Mans-Sud, Le Mans Karine Foucher Professeur PLP lettres-anglais et coordonnatrice CLEMI Amiens Lycée professionnel Rimbaud, Ribécourt Litterature.indb 1 Partie MÉTHODES sous la direction de François Mouttapa Inspecteur pédagogique régional de Lettres Académie de Nantes Stéphane Jacob Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Jean Dautet, La Rochelle Claude Mouren Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Jules Ferry, Versailles

les plus pointues que pose la grammaire à ses usagers. Pourtant, leur message est optimiste. Ils cherchent des solutions, des clefs pour être au faîte (au fait aussi…) de ce qui se fait et dit de mieux en matière de grammaire. calvaire, d’après François de Closets, fâché avec l’orthographe depuis sa plus tendre enfance (Zéro faute, L’orthographe, une passion française ). Faut-il dès lors comprendre son titre comme une provocation, un défi, le désir de parvenir un jour à l’impossible ? Mais qui

a écrit un roman, Le père Goriot, en prenant appui sur les réalités de son temps. Balzac avait sa propre vision de la société dans laquelle il a évolué. Les « réalités évoquées dans La Comédie humaine sont les réalités de Balzac- événements, personnages familiers ou familiaux – réalités de son temps surtout – l’Histoire et, sinon le nom des rois régnant, du moins celui de ses ministres, et les grandes lignes des faits et des idées ; et aussi réalités de la petite histoire, de la vie quotidienne

entre la vie de son personnage et celle de son arrière grand père. 2) Le Guépard : métaphore qui désigne le prince. - Force physique et délicatesse du prince Salina : p 11 « le heurt de son poids de géant faisait trembler le plancher » ; « Il n’était qu’immense et très fort »; « ses doigts pouvaient froisser comme du papier vélin ». / « Ses doigts pouvaient avoir un toucher très délicat » dans la caresse. Ambivalence du personnage. Au bal des Ponteleone

philosophique, et à la dialectique, telle que l'a conçue Platon, une portée éminente, ce n'est pas l'adhésion effective d'un interlocuteur déterminé - car celui-ci ne constitue qu'un auditoire particulier parmi une infinité d'autres - mais l'adhésion d'un personnage qui, quel qu'il soit, ne peut que s'incliner devant l'évidence de la vérité, parce que sa conviction résulte d'une confrontation serrée de sa pensée avec celle de l'orateur. Le rapport entre dialogue et vérité est tel que E. Dupréel incline à croire

solidarité des différentes parties. Dès qu'aura paru la partie suivante, La Fugitive, les lecteurs disposeront au complet du sous-ensemble cohérent qu'est le cycle d'Albertine, pourvu d'une relative autonomie dans le roman et fortement centré sur deux personnages et une aventure amoureuse particulière. Pour laisser suffisamment de place à l'abondant dossier, nous avons renoncé à regret à l'étude proprement littéraire de ce livre, dont quelques contemporains ont tout de suite perçu le caractère tout à fait

conséquence une simplification de l’antiquité qui incite les historiens à parler des anciennes civilisations comme si elles étaient en réalité homogènes, tout comme les historiens se 118 Le Nouveau Monde et l’Europe réfèrent encore à des êtres fictifs tels que l’Esprit médiéval, l’Ame romantique, le Siècle de Louis XIV, comme s’il s’agissait réellement d’entités spirituelles vivant et œuvrant durant un millénaire, un règne ou une génération. C’est ainsi que lorsqu’on s’éloigne d’un certain site