Gâchette

“Dès qu’il m’a vu, il s’est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi naturellement, j’ai serré le revolver de Raymond dans mon veston.’ Ensuite, sous la pression du soleil, tous les évènements s’enchaînent jusqu’au meurtre fatidique.’La gachette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et, c’est là, dans le bruit à lafois sec et assourdissant que tout a commencé[...]. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parû. Et c’était

qu’il avait confisqué à Raymond. Le soleil est un acteur du drame. C’est lui qui pousse Meursault à repartir vers la fraîcheur, c’est lui qui lui fait perdre ses esprits. C’est la lumière du soleil sur le couteau qui le pousse à appuyer sur la gâchette. On a l’impression que Meursault est le jouet du soleil qui le force à agir vers sa perte ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

“Dès qu’il m’a vu, il s’est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi naturellement, j’ai serré le revolver de Raymond dans mon veston.’ Ensuite, sous la pression du soleil, tous les évènements s’enchaînent jusqu’au meurtre fatidique. ’La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et, c’est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé [...]. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parût. Et c’était

il va commettre l'irréparable. Le ton du récit se fait pressant, urgent avant d'arriver à “c'est alors que tout a vacillé, puis “j'ai crispé ma main sur le revolver”. C'est presque un acte machinal qui conduit au drame. Soudain on apprend que “la gâchette a cédé”. C'est comme si l'arme toute seule était responsable de l'acte et Meursault n'avait rien à voir avec l'acte. Dès qu'on a atteint le paroxysme l'attaque des éléments cesse et Meursault réalise immédiatement l étendue de son geste “j'ai compris

involontairement. " je ne sentais plus que " " indistinctement "-> il n'est pas maître de lui - même, il ne fait que subir les agressions extérieures et même le crime se fait presque malgré lui puisque c'est un objet qui en est responsable -> " la gachette a cédé " b) Le rôle du hasard Tout ce drale arrive par hasard et est dû tout d'abord à une suite de confusions Confusion 1 ->Meursault cherchait une source et il rencontre l'ennemi de Raymond. Confusion 2 -> Il est " loin ", il voit mal et interprète

……………………………………………………………………… 3. EXERCICES Lis attentivement l’extrait suivant et marque par des barres les endroits du texte où tu estimes intéressant de créer un nouveau paragraphe. Justifie tes coupures. Calamity Jane Fine gâchette et bonne cuisinière, je fus une légende vivante du Far West. Je symbolise à moi seule ce qu’on appelle la Conquête de l’Ouest. Célèbre pour mon franc-parler, j’étais déjà une légende de mon vivant. Femme intrépide, évoluant dans un univers d’hommes

présente des éléments naturels maléfiques qui font de lui une victime tragique. II. M une victime tragique A. Une victime Tragique, le pers va subir un destin inévitable poussé par une force supérieur - Poussé par une force supérieure, « la gâchette a cédé » - Le soleil est sujet de bcp de verbes, «  le ciel s’ouvrait » - La nature devient une force qui entraine l’action -M souffre, et il la subit - Lien logique à cause de cette brûlure, pas responsable - Pas de volonté de tuer, pas de

lui même : "le bruit", "sec", "assourdissant". Les allitérations en [s], [k] sont présentes pour décrire le son produit par le tir. L’antithèse « sec et assourdissant » met en valeur l’importance de ce tir. La seule expression reliée au tir, "la gachête a cédé", place l’arme en fonction de sujet et insiste donc sur l’irresponsabilité du narrateur-personnage. 2 Le Soleil : Un actant essentiel et maléfique. Le Soleil parait omniprésent dans cet extrait. Le mot "soleil" est répété 7 fois dans

chaotique et que tout le monde se moquait de lui tout bas. Il remarqua qu'il venait de se mettre le canon de son arme dans la bouche. Il voulait tirer, oui il en ressentait vraiment l'envie. Le gros doigt de Marcopolo commençait déjà à presser la gâchette. Marcopolo se disait : « à trois je tire, un..........,deux............., et trois..... » PAN !!! Trop tard, Marcopolo avait tiré. Marcopolo ressentit une sensation étrange, il se sentait très léger. Il se voyait allongé sur le sol de son salon

que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé (…) J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour (…) ». Dans ce passage, la narration met bien en évidence que Meursault n'a pas tiré, c'est la gâchette qui a cédée sous l'impulsion d'une crispation induite par le soleil. De plus la phrase « j'ai secoué la sueur et le soleil » présente le soleil