Gamal Abdel Nasser

Européens pour faire ça à notre place ». Très clairement, il y a l’initiative du coté des sociétés colonisées. Il s’agit là d’un mouvement unifié qui a des idéologies qui tiennent du nationalisme mais qui ont aussi des particularités très fortes (Gandhi, Nasser par exemple). 2. Politique métropolitaine et décolonisation L’impérialisme est-il l’affaire des élites contre le peuple ? Ce n’est qu’en partie vrai. La solidarité avec les petits blancs est très importante au Portugal. Leur sort est au cœur des débats

guérilla à Cuba était baptisé peloton suicida (commando suicide) - , les travaux les plus durs et la discipline la plus sévère. Il commente au président Nasser lors d'un voyage officiel en Égypte : « Le moment décisif dans la vie de chaque homme est quand il doit décider d'affronter la mort. S'il la confronte, il Che Guevara et Gamal Abdel Nasser, 1965. sera un héros, qu'il réussisse ou non. Cela peut-être un bien ou un mal politique, mais s'il ne se décide pas à l'affronter, jamais il ne cessera

légitimité de l’Etat et lui permet d’accompagner, voire d'accélérer, les mutations culturelles et économiques du pays. Au XXe siècle, plusieurs Etats suivent ce modèle pour accélérer la modernisation d’une société : Mustapha Kemal en Turquie et Gamal Abdel Nasser en Egypte. Ce sont des régimes forts, dirigés par un chef militaire prestigieux, qui s’appuient sur l’armée et le nationalisme des classes moyennes. Ils n’hésitent pas à exalter des valeurs d’égalité et de révolution en faveur des plus démunis

strictement bipolaire : l'émergence d'un « tiers monde » à BANDUNG en 1955 l'a transformé en monde multipolaire (voir le cours sur la décolonisation). L'URSS apporte un soutien à de nombreux pays pauvres, aspirant à un 69 monde meilleur (Egypte de NASSER, Congo de LUMUMBA). A partir du début de 1960, la configuration politique mondiale présente de nets signes d'aggravation : l'accélération massive de la décolonisation crée de nouveaux problèmes ; la Chine populaire s'enfonce dans des désordres intérieurs

Guerre Israélo-arabe (1948) et aux nombreux troubles dans le pays, un coup d'État (23 juillet 1952) a évincé le roi Farouk et a placé l’armée au pouvoir. Mohammed Néghib (1954), Gamal Abdel Nasser (1970), Anouar el-Sadate (1981), Hosni Moubarak sont tous issus de l’armée. Cette époque a été marquée par la présidence de Nasser, qui se revendiquait comme faisant partie des pays non-alignés, et dont le nationalisme était excessif. Pour preuve, il a imposé la nationalisation du Canal de Suez, ce qui a entraîné

nouvellement indépendants pour sortir du dilemme EU/URSS débouchèrent, dans les années 1950, sur l’aventure du non-alignement. Le mouvement des non-alignés naquit à la conférence de Bandoeng (en Indonésie) en avril 1954 — le président égyptien, Gamal Abdel Nasser, parla d’une « Internationale des pauvres ». Mais la neutralité des non-alignés penchait en réalité vers le bloc de l’est : les anciens colonisateurs étaient occidentaux, l’économie capitaliste néo-coloniale était dominée par les Occidentaux ;

et notamment de laïciser la vie publique. C'est le cas par exemple de Mustafa Kemal Atatürk en Turquie (1923-1938): la dictature a laïcisé et modernisé la Turquie. Il a donné son nom au Kémalisme. On retrouve le même modèle en Egypte avec Gamal Abdel Nasser (1954-1970): laïcisation et modernisation à marche forcée. Il en est de même pour Juan Domingo Perón (1944-1955) en Argentine (péronisme). Ces dictatures populistes n'ont pas peur d'exalter des valeurs d'émancipation et de révolution

menaçant leur légitimité. L’exemple de l’Egypte sous Nasser permet de bien illustrer cet état de fait : Alors que le gouvernement était allié à l’URSS, il se revendiquait d’un « socialisme arabe » qui reprenait les principes du socialisme soviétique, mais excluait très clairement la position antireligieuse du marxisme et adoptait une nature profondément nationaliste (on peut du reste l’assimiler au national-socialisme d’Hitler). Le gouvernement de Nasser voyait dans les Frères Musulmans un pouvoir d’opposition

Marc Saghié (chef de service, 16 69), Hamdam Mostafavi (Iran, 17 33), Hoda Saliby (Egypte, 16 35), Chawki Amari (Algérie), Pascal Fenaux (Israël), Philippe Mischkowsky (pays du Golfe), Pierre Vanrie (Turquie) Afrique Anne Collet (Mali, Niger, 16 58), Abdel Pitroipa (16 29), Philippe Randrianarimanana (Madagascar, 16 68), Sophie Bouillon (Afrique du Sud) Economie Pascale Boyen (chef de service, 16 47) Médias Claude Leblanc (16 43) Sciences Eric Glover (chef de service, 16 40) Long courrier Isabelle Lauze

LAUWICK, Head of Islamic Structured Products, SGAM Pierre de LAUZUN, Deputy General Manager, Fédération Bancaire Française Ariane OBOLENSKY, Chief Executive Officer, Fédération Bancaire Française Dr Nasser SAIDI, Chief Economist, Dubai International Financial Center Authority Dr Abdel-Rahman TAHA, General Manager, Islamic Corporation for the Insurance of Investment and Export Credit Mark WEIMERSKIRCH, Associé, Ernst & Young, Luxembourg Adnan YOUSIF, Chairman, Union of Arab Banks