Gautier Baudelaire Apollinaire

Sommaire Charles Baudelaire, ''Les Fleurs du Mal'' I-L'AUTEUR II-L’ÉPOQUE a) Les différentes éditions des Fleurs du Mal b) Situations politiques, économiques, sociales et culturelles de l’époque III-PLACE DE L'ART ET DE LA LITTÉRATURE a) Le romantisme b) L'art pour l'art ( mouvement du Parnasse) c) Le réalisme d) Le symbolisme IV- L’ŒUVRE a) Explication du titre b) Plusieurs publications c) Sources d'inspiration d) L'organisation du recueil

effet de l'espagnol « barroco » qui désigne une pierre irrégulière. Aussi le baroque se traduit-il par l'absence de mesure, la multiplication des effets, la liberté et la virtuosité de l'invention. Le roman: L'astrée d'Honoré d'Urfé Cassandre de Gautier de Costes de La Calprenède Le théâtre: L'Illusion comique de Pierre Corneille La poésie: Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné Oeuvres poétiques de Théophile de Viau LA PLEIADE Ce mouvement s'inscrit dans le cadre de la Renaissance et de l'Humanisme

mystères; L'initié entrait en communication directe avec les Dieux au moyen de l'ivresse. Tout est basé sur la transgression. (les Bacchantes) APOLLINAIRE. RIMBAUD. BAUDELAIRE. LAUTREAMONT. MICHAUX (poèmes de la dissolution de tout ce qui est rassurant, ancien.) Il réagit par l'agression, la révolte « au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau. » BAUDELAIRE. APOLLON : dieu solaire. L'île des Bienheureux : paradis des initiés. Complicité entre lyrisme et mathématiques. Le rythme qui rend compte

avec André BRETON affirme que tout le monde peut être poète. Il apparaît cependant que celui qui fait acte de poésie est toujours un peu "à part". " Un poète, ça boite toujours un peu. " Léo FERRÉ " Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. " C. BAUDELAIRE   Le poète est celui qui, par une sensibilité sans doute extrême, accède à un "au-delà" (au-delà du réel, au-delà du visible) et qui, d'autre part, possède le langage, et peut donc traduire ce qu'il a ressenti. " Le poète, un travailleur, un

lui vient pa d'en haut, mais de l'inconscient de son être. Pour lui, la capacité de création relève d'un véritable «travail» d'exploration, voire d'expérimentation sur lui-meme. L'oeuvre naît donc des sentiments intérieurs du poète. Baudelaire, Verlaine, Hugo, Apollinaire : l'expression de la souffrance intérieure a souvent eut recours à la poésie. Ainsi on peut se demander si la souffrance est necessaire au poète pour écrire ses poésies. Notre enquête s'attachera à montrer d'abord que la souffrance

inaugure un âge nouveau dans l’histoire de la lyrique française. A partir du milieu du XIXème siècle, elle se trouve conduite à engager sa propre critique. Les valeurs de création tendent à se substituer aux valeurs d’expression. A la suite de Gautier puis de Baudelaire, l’accent est mis sur la beauté de la forme et sur ses effets. L’effusion se trouve rejetée au profit du travail de l’écriture même. Les Parnassiens réagissent contre les excès du romantisme en prônant “l’art pour l’art”. Formé un temps

de Théophile Gautier. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Le Symbolisme, également un genre maudit, les poètes sont révoltés, provocateurs, hypersensibles, il est beaucoup question de symboles, d'images et de métaphores. Les poètes symbolistes sont des individus en grande souffrance, ils s'intéressent à la folie, aux addictions. Baudelaire y correspond

au XVIIIe siècle, au profit du théâtre, du roman et du conte philosophique. ▶ LA POESIE AU XIXE SIECLE. A partir du XIXe s., la poésie ne cessera d’évoluer en se . - Pour les poètes romantiques du XIXe s. (Hugo, Musset, Lamartine, Nerval, Baudelaire), la poésie est le , privilégiant . Les thèmes abordés sont . Mais l’expression du moi est au service des autres : « Ah ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis

ensembles architecturés, pour l’effusion sentimentale, l’épanchement du moi et de la mémoire. Mais la poésie sentimentale s’accommode elle aussi de l’esthétique du poème long, qui se déploie selon le vague des passions et la confusion des sentiments. Baudelaire réagit assez vivement contre ce qui lui semble des facilités : « Quant aux longs poèmes, nous savons ce qu’il faut penser ; c’est la ressource de ceux qui sont incapables d’en faire des courts. Tout ce qui dépasse la longueur de l’attention que

formes : lyrisme douloureux (élégie) - thèmes sociaux : défense du peuple, des enfants (ex : HUGO « Mélancholia »), satire des bourgeois. - thèmes de la création poétique et de la fonction du poète - thèmes de l’étrange, de la laideur, de l’exotisme (BAUDELAIRE : Les Fleurs du Mal) - formes : formes nouvelles (chansons), originalité des images poétiques, mélange des tons et des registres, dislocation de l’alexandrin. Le poète parnassien redevient un artisan du langage, un orfèvre, un sculpteur de mots