Génocide des Tutsis au Rwanda

nationale n’est pas encore achevé. Les conflits interethniques se sont multipliés (Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire…), embrasant parfois toute une région comme celle des Grands Lacs. La lutte entre les Hutus et les Tutsis, en effet, a ensanglanté le Burundi, engendré un génocide au Rwanda (1994), puis contribué à la déstabilisation de la république démocratique du Congo (ex-Zaïre), (1996 – 1998). • La communauté internationale reste relativement passive face à ces guerres, pour deux raisons

cette mythologie coloniale (et raciste). Ce sont bien les manipulations des origines et des identités des populations tutsi et hutu du Rwanda, par l’administration et les chercheurs coloniaux belges, puis par les élites hutu au pouvoir après l’indépendance, qui expliquent en grande partie les idéologies de valorisation ou au contraire de stigmatisation ethnique qui ont conduit au génocide de 1994. La connaissance de l’Afrique, les études africaines ou l’africanisme, remontent à l’époque coloniale de la

Kremlin et des voyages sont organisés (Khrouchtchev est reçu en 1959 par Eisenhower et Nixon en 1973 par Brejnev). La « détente » se manifeste aussi en Europe : la RFA se rapproche de ses voisins de l’Est : elle reconnaît sa responsabilité dans le génocide juif (1970) puis valide les frontières de 1945 et n’exclue pas une réunification avec la RDA (1970-1972). Lors de la conférence d’Helsinki en 1975, les 35 Etats européens participant s’engagent à ne pas intervenir dans les affaires d’un Etat, à laisser

officiellement reconnus. D) L’intervention au Rwanda Contexte colonial, le Rwanda fait parti du royaume du Urundi c’est une ancienne colonie allemande qui a la sortie de la 1ère guerre mondiale à partir de 1925 sera placée sous l’administration de la Belgique par un système de mandats de la société des nations. Ces 2 composantes du royaume sont organisées depuis des siècles en une monarchie unique sous dynastie de la communauté ethnique Tutsi, des structures politiques qui varient d’une région

politiques, notamment au sujet de la question israélo-palestinienne. Quand la guerre froide prend fin en 1991, la notion de tiers monde a perdu de son sens et la floraison de revendications identitaires d'ordre ethnique voire racial (génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994), religieux ou idéologique (FARC en Colombie) aboutit à des conflits sanglants dont les populations sont les premières victimes. Le « troisième monde » issu de la décolonisation avait beau rêver de non-alignement, d'anticolonialisme

apparaître un nouvel ordre mondial. (…) Un monde où les Nations-Unies, libérées de l’impasse de la guerre froide, sont en mesure de réaliser la vision historique de leurs fondateurs ». Du Moyen-Orient à la Somalie, de l’ex-Yougoslavie au Rwanda, l’ONU intervient en dix ans dans plus de conflits régionaux qu’elle ne l’avait fait au cours des 45 premières années de son existence. Elle met en œuvre un droit d’ingérence qui permet à la communauté internationale d’intervenir plus souvent.

période que l’on a trouvée les lacunes de ce droit de la guerre. Le génocide des Arméniens aurait du faire l’objet d’une procédure internationale. Ce n’était pas un crime de guerre mais un crime contre l’humanité. Aujourd’hui ce droit international pénal a une grande pénalité. C’est un progrès qui s’est constitué à partir de la construction du droit de la guerre aux XIX ème siècles. Les deux tribunaux de l’ONU : Yougoslavie et Rwanda vont bientôt achever leur travail, même s’il leur reste des taches

localisées en Afrique. En fait, on constate que les facteurs de conflit se combinent. - Les civils représentent 75 % des victimes de ces guerres. Les conflits actuels ont vu le retour des exterminations de masse, comme en témoigne le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Ils entraînent par ailleurs d’importants déplacements de population. Leur plus grande médiatisation sensibilise les opinions publiques et les Etats ne peuvent rester indifférents. Le droit d’ingérence tend à s’imposer. 2) La

d’Egypte, aux Sofas de Samory, aux guerriers des anciens Royaumes des Grands Lacs (Rwanda, Burundi, Ankole, Bonyoro, Buganda, Karagwe, Bushi, Buha, Bushubi…), l’on peut dire que les civilisations précoloniales en Afrique ont développé des armées permanentes. On trouve des armées de métier avec certains conquérants des XVII et XXlèmes siècles tels Béhanzin du Dahomey, Radah du Tchad, Samory du Malinké, Rwabugiri du Rwanda, El Hadj Omar le Toucouleur. Les Armées de l’Afrique précoloniale ont toujours été

un tour politique? Poster un commentaire Publié dans Afrique De la responsabilité du FMI, de la Belgique, de la France ou de l’Église catholique… Publié le 25 octobre 2013 | Poster un commentaire « Car si le génocide de 1994 est souvent présenté comme un événement interne au Rwanda, il ne peut se comprendre qu’au sein d’un contexte géopolitique international, miné par les nombreuses ingérences étrangères ». Renaud Duterme indique : « Cette histoire, volée à la population rwandaise, constitue