George Perec Un Homme Qui Dort

impertinente, « un peu trop forte en gueule » (l.14) * Damis : imprévisible, impulsif, fougueux, jeune, « que du tourment » (l.20) * Marianne : maline, discrète, cache qui elle est dans un monde où la femme doit être soumise, « pire eau que l’eau qui dort » (l.23) * Elmire : dépensière, coquette, qui mène une vie brillante, « vêtue ainsi qu’une princesse » (l. 30) * Cléante : intelligent, raisonneur, philosophe, « maximes de vivre » (l.37) * Orgon : on ignore encore tout de lui, on devine

L’Oulipo et la contestation de l’illusion réaliste Georges Perec 1936-1982, La Disparition, 1969 Anton Voyl souffre d’insomnie et tente de s’occuper. Récit à la 3ème pers. Narrateur extérieur à l’histoire qui n’est pas présent, qui n’intervient pas. Le pers. est vu de façon externe. Registre réaliste (référentiel actuel) I. La contrainte comme machine à produire de la fiction La contrainte crée forcément des anomalies dans le récit. G. Perec s’est donné comme contrainte de ne pas utiliser

académique de part son style qu'il qualifia de « burlesque » ainsi que grâce à son vocabulaire, ses rythme et images. Le Paresseux (1631) Accablé de paresse et de mélancolie, Je rêve dans un lit où je suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d'Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon âme en langueur est comme ensevelie. Je trouve ce plaisir

matin 1941 M. Robert BOURGET-PAILLERON La folie Hubert 1940 M. Édouard PEISSON Le voyage d'Edgar 1939 M. Antoine de SAINT-EXUPÉRY Terre des hommes 1938 M. Jean de LA VARENDE Le Centaure de Dieu 1937 Guy de POURTALÈS Pêche miraculeuse 1936 M. Georges BERNANOS Journal d'un curé de campagne 1935 M. Albert TOUCHARD La Guêpe 1934 Mme Paule RÉGNIER L'abbaye d'Evolayne 1933 M. Roger CHAUVIRÉ Mademoiselle de Boisdauphin 1932 M. Jacques CHARDONNE Claire 1931 M. Henri POURRAT Gaspard des Montagnes

relecture », une réinterprétation du réel, en particulier dans la théorie des « restes diurnes » ? ua tio « Je croyais noter les rêves que je faisais : je me suis rendu compte que, très vite, je ne rêvais déjà plus que pour écrire mes rêves. » PEREC Ex pe rt PD F Ev al Mais si songer ressemble à lire, le rêve est un phénomène, cousin du fait littéraire, qui est aussi un moment universel d’écriture : chacun est auteur de ses rêves qui sont la preuve de notre imagination illimitée

il se sent proche d’auteurs des éditions de Minuit comme Jean Echenoz ou Christian Gailly, mais aussi de Patrick Modiano dont il aime les ambiances nostalgiques et la " petite musique ". Il a aussi, depuis toujours, énormément d’admiration pour Perec ou le travail d’Eugène Savitzkaya son exigence, son détachement, son itinéraire atypique, entre dandysme et vocifération. Il arrive à Daniel Charneux de pratiquer l’écriture sous contrainte. Par exemple, dans " Une semaine de vacance ", il s’est imposé

• 1,50 EURO. PREMIÈRE ÉDITION NO9581 JEUDI 1ER MARS 2012 WWW.LIBERATION.FR EXCLUSIF LE LIVRE CONFESSION DU NUMÉRO 2 DE L’OAS PAGES 14­15 L Un Perec réapparaît «Le Condottière», première œuvre de l’écrivain oulipien, est publiée pour la première fois. L’ACTU LITTÉRAIRE, 8 PAGES CENTRALES Le président-candidat est revenu en partie mardi soir sur l’une des mesures phares de son quinquennat. Les syndicats doutent. PAGES 2­4 Sarkozy recule Non-remplacement d’un fonctionnaire

Occident avec sa petite-fille, Sang diû. C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul à savoir qu'il s'appelle ainsi car tous ceux qui le savaient sont morts autour de lui. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et

le coupera de ses plus proches et précipitera sa propre chute lors de celle de Robespierre, son mentor le 10 thermidor. Son amour avec la jeune vendeuse d'aquarelle Elodie Blaise accentuera ce contraste terrible entre ce boucher en devenir et cet homme qui se montre être « comme tout le monde » dans sa vie quotidienne. Justifiant cette danse de la guillotine par le combat contre le complot visant à réduire à néant les acquis de la révolution, au milieu de la tourmente révolutionnaire qui traverse

sa fille que l’amour est quelquechose de dangeureus , ellui lui montre une vision pessimiste de l’amour L14-15 tromperies , infidelités malheursEnumeration des vices masculinsSouligne un portrait péjoratif de l’homme qui va l’encontre de l’honnete homme L’homme et la femme s’oppose ici , l’homme est le loup et la femme l’honnete personnage Mme de Lfayette par ce portrait nous invite à regarder le suite du roman , et de défendre la femme dans une société qui fait passer l’homme pour l’onnete personnage