Gérard Pirès

coeur au mien répondrait,
 Qui venant dans ma nuit profonde
 D'un seul regard l'éclaircirait !

 Mais non, - ma jeunesse est finie...
 Adieu, doux rayon qui m'as lui, —
Parfum, jeune fille, harmonie...
 Le bonheur passait, - il a fui !
 Gérard DE NERVAL, Odelettes (1853) La Courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
 Un rond de danse et de douceur,
 Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
 Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
 C'est que tes yeux

EL Desdichado, Gérard de Nerval L’auteur Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, est un écrivain français, né à Paris le 22 mai 1808 et mort dans la même ville le26 janvier 1855. Il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles. Il fut membre de la goguette des Joyeux et de la goguette des Bergers de Syracuse1. Le poème Le premier alexandrin du poème souligne une identification objective de l’auteur. Ce dernier se compare à l’aide d’un chleuasme, figure de style visant

longue, tortueuse et reflété les relations compliquées entre le père et le fils. La communication ne parait pas du tout naturelle et spontané entre les deux hommes. Ils semblent qu’a éloignement géographique s’ajoute le désert de la communication. Gérard commence par ce plaindre du manque de confiance que son père entretien vis-à-vis de sa vocation littéraire, et le met face a ses responsabilités d’adulte qui doit raisonnablement acceptés les choix de vis de son fils de 36 ans. Il dit ensuite que

matière même un verbe est attaché... Ne la fais pas servir à quelque usage impie ! Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché; Et comme un œil naissant couvert par ses paupières, Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres ! Gérard de Nerval, Petits châteaux de Bohême, 1853

Critique : Cyrano de Bergerac. Ce mercredi 27 avril, nous sommes allés voir Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, à l’Aula Magna, à Louvain-La-Neuve. Cette pièce de théâtre très classique, nous plongeait dans la vie de Cyrano, un homme qui est un fort long nez. Il est amoureux de sa cousine, Roxane. Mais n’ose pas lui dire car il se trouve moche et qu’elle est belle. Lorsque qu’un jour, elle sollicite avec lui une entrevue dans une rôtisserie, Cyrano est empli d’espoirs. Elle lui avoue qu’elle

Corpus - Texte A. François René de Chateaubriand (1768-1848), Mémoires d’Outre-Tombe, première partie, livre III, chapitre 10, extraits (1848-1850) - Texte B. Gérard de Nerval (1808-1855), Sylvie, chapitre 2, extrait (1854) - Texte C. Théophile Gautier (1811-1872), La Morte amoureuse, extrait (1836) Texte A. François René de Chateaubriand, Mémoires d’Outre- Tombe, première partie, livre III, chapitre 10, extraits (1848-1850) Le chapitre 10 correspond à l’année 1784. Fantôme d’amour Je me

provoque la pensée et le souvenir correspondants ; que la passion murmure ou rugit son langage éternellement semblable. »[27] Baudelaire utilise régulièrement la synesthésie pour rapprocher les sens, notamment dans le poème Correspondances. Seul Gérard de Nerval, avant lui, avait créé une poésie qui ne fût pas littérature. Libérée du joug de la raison, la poésie peut désormais exprimer la sensation. « En faisant de Baudelaire le chef de file d'une poésie de la sensation, Barrès le montre s'épuisant

es principaux précurseurs français du Symbolisme furent les poètes Gérard de Nerval (« Je crois que l'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai ») et Charles Baudelaire avec sa théorie des « correspondances ». Le malaise profond ressenti par les écrivains de la fin du XIXe siècle est aussi à l'origine de ce mouvement de rejet absolu. Contre la poésie descriptive du Parnasse, contre le Naturalisme de Zola et le Réalisme de Flaubert, ou encore contre le Romantisme social de Hugo, les symbolistes

la voiture qui sont fatigués du voyage et ne pensent qu’à se coucher dans l’herbe. Un autre acteur est le cocher, qui vient interrompre ce moment de détente en disant « en voitures, messieurs ». Enfin, passons à l’interprétation. Dans ce poème, Gérard de Nerval exprime comment un voyage peut être fatiguant. Nous savons que durant sa vie, il a souvent voyager, pour fuir ce qu’il n’aimait pas. Nous pourrions deviner qu’il était fatigué à la fin de sa vie d’avoir tant voyagé. Il dit qu’en passant

période qui nous occupe. Si vous n’en lisez qu’un : - Alain Dewerpe, Le monde du travail en France, 1800-1950 (« Cursus », Paris, Armand Colin, 1989. En réédition. Petit livre de la collection cursus, excellente et unique synthèse existante. - Gérard Noiriel, Les ouvriers dans la société française, XIXème-XXème siècles, Paris, Le Seuil, 1986. Un livre essentiel par un auteur essentiel, première étude d’histoire sociale, voire sociologique, sur le long terme, du monde ouvrier en France. -Robert