Germinal Univers Bourgeois

--> Les misérables * François-René de Chateaubriand --> René * Alexandre Dumas --> les trois mousquetaires * Flaubert --> Madame Bovary * Stendhal --> le rouge et le noir * Maupassant --> une vie * Zola --> Germinal, l’Assommoir (Les Rougon-macquart) * Jules Verne --> cinq semaines en ballon * H. de Balzac --> le père Goriot (la comédie humaine) 3. Les rôles du roman * Balzac le roman est un témoin fidèle à la société. Il décrit la

que d'évasion et qui est coupé de la réalité quotidienne. A ce compte et s'ils s'étaient soumis au diktat du beau sujet, ni Balzac, ni Zola, ni Dostoďevsky n'auraient pu écrire. Les ouvriers alcooliques de "L'assommoir", les paysans et petits bourgeois Balzaciens n'auraient pas eu droit ŕ l'existence non plus que les héros ordinaires de "Crime et Châtiment" ou des "Frčres Karamazov" qui sont loin d'évoluer dans les palais dorés de Sissi. C'est tout l'art réaliste qui est alors condamné et,

royauté sera fermé et les directeurs arrêtés et punis selon la rigueur de la loi. Des pans entiers de la production échappent a l'œil du pouvoir. Il est vrai qu'il s'agit de comédies légères ou larmoyantes, de féeries, de pantomimes, de drames bourgeois, d'arlequinades, de pièces poissardes. 2. Le théâtre de l'empereur Dès 1800, Bonaparte confie à son frère, alors ministre de l'Intérieur, le répertoire des théâtres parisiens et aux préfets, la responsabilité des théâtres de leur département

Zola un écorché vif à qui la société devra éternellement des excuses. François Zola laisse une veuve sans travail ni ressources. A l’image de Lazare, materné par Madame Chanteau et Pauline Quenu dans La Joie de vivre, l’enfant se retrouve dans un univers exclusivement féminin, choyé à l’extrême par une mère et une grandmère maternelle protectrices. La famille va bientôt connaître le dénuement. Zola restera profondément marqué par ces difficultés financières : dans ses œuvres, il ne cesse d’insister

moitié du XIXème que le mot réalisme est couramment utilisé pour la critique artistique. En effet, c’est la rupture avec la société bourgeoise du Second Empire, et le romantisme, qui n’intéresse plus à force de quitter le réel et de vivre dans un univers imaginaire, souvent excessif et invraisemblable, qui est à l’origine du mouvement réaliste. Celui-ci reparaît sans cesse dans notre littérature. Les artistes réalistes veulent donner une image exacte et intelligible du réel, sans exclure les sujets

contemporaines l’éloquence, les conventions, le côté pittoresque de certaines descriptions et les excès en général. C’est une société́ formée surtout de parvenus (i nuovi ricchi), qui exploitent à fond leur privilège. Stendhal n’épargne pas non plus les bourgeois, notamment les banquiers qui sont au pouvoir sur la monarchie de Juillet (régime politique du royaume de France entre 1830 et 1848). En outre, Stendhal nous propose dans ses romans sa propre expérience de vie et donc ses personnages (Julien Sorel

| | | |1876 : L’Assommoir, Zola | | | | | | |1884 : Germinal, Zola | | | | | | |1886 : Illuminations [1874-75], Rimbaud | | | |

qui désigne d’abord le paysan va prendre un autre sens, un sens d’avantage lié à la qualité morale, ou plutôt à l’absence de qualité morale. Celui qui est vilain ne possède pas les vertus nécessaires à vivre dans la cour. La courtoisie est un univers, un mode de vie en société, qui va évidemment influencer la littérature. Ce qu’on appelle la littérature courtoise, dominé en particulier par l’amour courtois, conception nouvelle de la cour que l’on appelle aussi la « fin’ amor », qui signifie l’amour

est sensible à ses mots tout en sachant qu’ils ne mèneront nulle part. Ex : « il fait bien convenir que j’ai été bien extraordinaire de me fâcher d’un mot où brillaient tant de respect, tant de passion. ». Elle se sent coupable d’avoir décrit son univers, d’avoir fait naître en lui l’envie, le désir d’une chose à laquelle il ne peut pas avoir accès. Ex : « Julien m'aimait encore après des conversations éternelles dans lesquelles je ne lui avais parlé, et avec bien de cruauté, j'en conviens, que des

de Munch ne représentent pas une forme de tristesse, mais produisent un sentiment, une émotion, qui pour certains s'appelle la tristesse, pour d'autres l'abomination. C'est peut-être parce qu'elle est productrice d'affects, et qu'elle est à elle seule un « univers », que l'œuvre d'art est belle (l'art contemporain est beau quand on a accroché à l'initiation que l'artiste cherche à nous procurer). Ou alors, comme le fait Danto, il faut écarter la beauté qui, pour les anciens n'était qu'un critère de conformité