Germinie Lacerteux

goût systématique pour la laideur les lassaient. Deux romanciers dits ‘‘naturalistes’’ de grand talent sont à mettre à part : Pg No. 187 Pg No. 188 (slice of life) parce qu’ils sont l’étude scientifique d’un ‘‘cas’’ psychologique (i.e. Germinie Lacerteux). Les Goncourt, à la différence de Zola, aiment le beau style, le style ‘‘artiste’’. Les Naturalistes se comportent comme de véritables savants : avant de composer un roman, ils amassent une très grande quantité d’observations et de documents

nouvelle école romantique (livre de l’élève, pp. 24-25). Plusieurs textes de Zola sont considérés comme des manifestes du naturalisme : Le Roman expérimental (1880), la Préface de L’Assommoir (1877) (livre de l’élève, Texte 2, p. 23). La Préface de Germinie Lacerteux (1865) des frères Goncourt est également un texte théorique important définissant les buts du naturalisme (livre de l’élève, exercice 10, Texte 1, p. 22). Prolongement  L’extrait de la Préface d’Hernani (livre de l’élève, p. 25). Le Parnasse

l’imagination de Daniel de Foë construit le plus puissamment sur des réalités, car Daniel de Foë est un écrivain extrêmement réaliste. Si un livre peut être comparé à Moll Flanders, c’est Germinie Lacerteux ; mais Moll Flanders n’agit que par passion de vivre, tandis que MM. de Goncourt ont analysé d’autres mobiles chez Germinie. Ici, il semble qu’on entende retentir à chaque page les paroles de la prière : « Mon Dieu, donnez-nous notre pain quotidien ! » Par ce seul aiguillon Moll Flanders est excitée au

Ier Empire. Le réalisme : un projet « scientifique » « Aujourd’hui que le Roman s’est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises », écrivent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux (1865). De même Zola, pour défendre Thérèse Raquin (1867), son premier roman, affirme que son « but a été scientifique avant tout ». Fascinés par les progrès scientifiques de leur époque et en particulier par la nouvelle science du vivant dont

plus un personnage, qu’elle est comme au bord de l’inexistence et ce mouvement va croissant au fil des pages. Force est de constater, de prime abord, que Jeanne est absente du titre contrairement par exemple à Madame Bovary, Eugénie Grandet, Germinie Lacerteux ou encore La princesse de Clèves si on remonte un peu dans le temps. Ainsi, la disparition dans le titre peut préfigurer déjà, semble t-il, l’effacement dans le corps du texte. En outre, l’indéfini du titre tend également à minimiser le personnage

and Flaubert, however, were descended from Diderot, the ‘ancestor of modern positivism’. They had abandoned Romantic rhetoric, broken with the classical aesthetic, and engaged directly with the new age of democracy and science. In the preface to Germinie Lacertaux (1864), the Goncourts committed fiction to the discipline of science, and after 1866 Zola showed how scientific methods and knowledge were to be applied to literature. He had in mind recent work on heredity, Darwin’s On the Origin of Species

despartă de arta şcolărească a descrierii. Istoria literară vulgarizată greşeşte într-adevăr prea des înţelegând prin „roman realist" două realităţi foarte diferite: pe de-o parte studiul conştiincios al unui „fapt uman", în Doamna Bovary sau în Germinie Lacerteux, studiu pozitiv, aplicat, precis; pe de altă parte, concepţiile artistice ale acestei epoci pozitiviste care, în cele din urmă, sunt mult prea puţin realiste şi pozitive, putând fi calificate drept alexandrine. În loc de a prezenta, aşa cum

flambée ». « Je me couche à 4 heures du matin et commence à reprendre mes esprits à 4 heures du soir. La copie va très lentement et je ne suis pas gai ». Bouilhet arrive à Croisset pour quelques jours Flaubert reçoit le dernier roman des Goncourt, Germinie Lacerteux. qu’il lit de 10 heures et demi du soir à trois heures du matin : « Vous serez cause de nombreuses gastrites ! Quel épouvantable bouquin ! […] Cela est fort, roide, dramatique, pathétique et empoignant. […] La grande question du réalisme n’a