Glose

impassible et faussement détaché) : «  comme si elles craignaient de cacher l'endroit par où elles pourraient plaire ». Mais les femmes, bien trop coquettes, ne sont pas les seules à user d'artifices pour se mettre en avant puisque lorsque LA BRUYERE glose les habitants de cette « région » en « ceux qui habitent cette contrée », il poursuit par la dissimulation des hommes : « [ils] ont une physionomie qui n'est pas nette, mais confuse, embarrassée dans une épaisseur de cheveux étrangers, qu'ils préfèrent

Quelles sont les méthodes et outils pour avoir ce grade de juriste : on a avec les Pontifs de la république romaine un calendrier , on a des procédures judiciaires, on a avec l'empire des manuels de droit, on a des dictionnaires de terme juridique. La glose (= on explique ligne à ligne) est la première méthode et comme elle n'est pas très bonne on en a créer une autre méthode, la méthode Regulae (=l'abstraction, montrer qu'on a compris le principe général). On fait d'abord un peu d'exégèse. L'héritage

pommes-frites, réduit généralement à pommes, avec [s] sonore. Le celtique ancien était *ablu « pomme » et son dérivé *abalnos / *abalna « pommier ». Il a donné le gaulois abalo- « pomme » et aballo « pommier » (avallo dans le glossaire de Vienne, glosé poma en latin), le vieil irlandais ubull « pomme » et aball « pommier », le vieux gallois afal, la cornique aval et le breton aval « pomme » (vieux-breton abal, aual, 1499), (e)ur wezenn-aval « pommier », littéralement « un arbre à pommes ». On trouve

multiple d'une foule. Oeil-joyau, tantot ap- probateur et tantot sceptique, mais toujours limpide, et toujours aussi heurte par le jet primitif de la pensee. La foule est absente de I'interpretation que porte Camille Soula sur ce vers cite dans sa glose du sonnet: "Dans le joyau de I'oeil veridique ou rieur» dans cet abime insondable—aussi— joyau—une prunelle feminine, un ceil veridique ou rieur, un oeil dans la mobilite duquel se lit tour a tour la sincerite ou la moquerie.... * «L'oeil» n'est pas

textes. Le maitre lit le texte (ici, la compilation de Justinien) et s'arrête à chaque mot important ou difficile pr en proposer une explication: une glose. Ces gloses, d'abord orales, st ensuite notées sur les manuscrits soit par les maitres eux-mêmes, soit par un auditeur. On les trouve ds les lignes du texte, ou ds ses marges. Mais la glose n'a pas été le seul travail des 1ers civilistes. Dès le XII ème s., certains d'entre eux rédigent des petits traités synthétiques sur des questions pratiques

inspireront le droit civil (=droit romain puisé dans ce Corpus) Compilations (rédigées entre 530 et 534): Ce sont les plus importantes sources juridiques, rédigées à Constantinople à l’initiative de l’empereur Justinien. Grande Glose (XIIIe): Appelée aussi Glose ordinaire qui met de l’ordre dans le travail des glossateurs. Libri feudorum (XIIe): Clarifie les droits et devoirs des protagonistes et les conséquences d’un lien (féodal) qui, jusqu’alors, pouvait se concevoir de façon assez distendue

inspireront le droit civil (=droit romain puisé dans ce Corpus) Compilations (rédigées entre 530 et 534): Ce sont les plus importantes sources juridiques, rédigées à Constantinople à l’initiative de l’empereur Justinien. Grande Glose (XIIIe): Appelée aussi Glose ordinaire qui met de l’ordre dans le travail des glossateurs. Libri feudorum (XIIe): Clarifie les droits et devoirs des protagonistes et les conséquences d’un lien (féodal) qui, jusqu’alors, pouvait se concevoir de façon assez distendue

laquelle on vit) peut se comprendre si on se place dans un modèle de pensée dialectique et herméneutique —mais pas n'importe quelle herméneutique, pas celle qui se donne comme mission de trouver le sens caché qui serait englué dans les pratiques, pas la glose du texte de la praxis, mais une herméneutique qui se donne comme mission de travailler le sens à l'oeuvre dans la pratique et pas d'aller derrière, au-delà ou dessous des pratiques. La dialectique et l'herméneutique professionnelle complexes sont des

référentiellement, à la deuxième personne du dialogue, à l'allocutaire. Le pronom de deuxième personne semble ici être, en partie, de même nature que le tu de l'extrait 6. En effet, l'occurrence semble prendre une valeur générale qui peut être glosée par: après, toute personne qui se faisait soigner par la mère Floréa avait plus mal. À la ligne 10, l'occurrence de vous fait référence à une entité plus restreinte, glosable par: elle pinçait les muscles à toute personne qui se faisait soigner

le prosaïque comme vision négative de la vie est déjà un cliché, que reproduiront ensuite les dictionnaires sous la catégorie du « figuré », à l’image de Littré : « vulgaire, sans éclat, […] commun ». Cette valeur péjorative s’étend au prosaïsme, que Littré glose de cette façon : « Monotonie, vulgarité ». Bescherelle répétera la définition, prenant pour unique exemple « le prosaïsme de la vie. » Ces valeurs se retrouvent comme naturellement dans la définition du verbe prosaïser : « Rendre vulgaire, commun »