Glose

commentés, qu’il n’y ait pas d’oubli ou hors sujet. Ce travail préliminaire permet aussi de nourrir l’introduction du commentaire et de justifier le plan du commentaire à partir de l’article. Ce travail se fait en 3 étapes : * 1ère étape : La Glose : Il faut définir chaque mot de l’article ou chaque groupe de mots. Tous les mots du texte sans exception doivent être définis, qu’il s’agisse de termes juridiques ou non. En particulier, il faut être attentif et vigilant aux conjonctions de coordinations

travail porte essentientiellement sur la rhétorique jivaro, il n’en constitue pas moins, de par l’intérêt intrinsèque du texte soumis à l’examen, une contribution de premier ordre à l’ethnologie “générale” des Shuar et des Achuar. La narration dont la glose sert de trame au livre consiste en effet dans le récit de vie d’un très fameux guerrier jivaro, Tukup’, et peut d’une certaine manière être considéré, pour reprendre les termes mêmes de l’auteur (p. 28), comme un véritable traité sur l’art de la guerre

drapeaux d'extase". Comme celui d'Angoisse, il se demande s'il est possible "que des accidents de féerie scientifique et des mouvements de fraternité sociale soient chéris comme restitution progressive de la franchise première ?..."       On a beaucoup glosé sur le sens qu'il était permis de donner à cet aphorisme, venant de Rimbaud, si par "moderne" il fallait entendre ce qu'on désigne habituellement par ce mot : le progrès, le nouveau. Dans un article de 1988 (« "Il faut être absolument moderne", un

distinction entre ce qui est la conséquence d'une amélioration de qualité, qui alimente la croissance, puisque les acheteurs disposent de meilleurs produits, et ce qui relève d'un simple coup de pouce sur les étiquettes. La croissance sur laquelle on glose tant est une mesure qui s'appuie sur de nombreuses conventions. C'est même presque une abstraction, mais une abstraction aux conséquences concrètes puisqu'elle est devenue, au fil du temps, le critère décisif de performance des différentes sociétés :

de bambou spéci- fique de la flore du Paraguay. Les « aó-poí » sont des tissus brodés à la main, utilisés pour la confection des vêtements traditionnels. On remarquera que rien n’indique la présence de l’emprunt : ni mise en scène typographique ni glose sous quelque forme que ce soit. Le lexique guarani n’est donc pas présenté comme étranger par le narrateur. Le second procédé, plus complexe, opère avec la même discrétion: il s’agit de couler la langue d’écriture dans les structures du « texte absent

adjectifs se rapportant à ces noms divins sont souvent eux aussi au pluriel (Jos 56 e ; accolés au tétragramme en Jr 23, 36 ; Is 54, 5). Enfin, on trouve le nom même d’Elohim accompagné du pluriel. (2 R. 7, 23 ; Ecc 2, 12). Nicolas évoque une glose juive sur l’Ecclésiaste qui propose sur Ecc 2, 12 une autre explication de ces pluriels : évoquant le Dieu créateur, les pluriels désignent Dieu et son conseil. Utilisant la figure de raisonnement scripturaire appelée « enchaînement de versets » pour

souffrances infligées par la guerre ● l'innocuité du paysage, son caractère idyllique ● le calme du personnage et sa jeunesse ● le choc généré par les litotes et la cruauté du dernier vers  Mon plan prend le parti d'une certaine technicité, mais il a pour but d'éviter  la glose qu'une lecture progressant par « axes/thèmes » pourrait engendrer. De  plus ce texte est un exemple parfait de texte engagé, qui peut vous servir  d'exemple dans une dissertation. La maitrise de son public de destination et de  ses moyens argumenta tifs me semble importante

silencieuse dans la continuité du début de la pièce, passé un moment de douleur expressive : « Hamm. - Il pleure toujours ?/ Clov. - Non./ Hamm. - Pauvres morts ! (Un temps). Qu’est-ce qu’il fait ?/ Clov. - Il suce son biscuit » (p. 87). Avec emphase, Hamm glose cette activité nouvelle : « La vie continue » (p. 87). Dans cet univers de nourriture rationnée, une friandise apparaît comme la récompense - qu’on pourrait donner à un enfant ou même à un animal pour un numéro bien exécuté. En l’espèce, c’est un

manuscrits étudiés : ce sont les gloses. Elles sont d'abord courtes, littérales et deviennent de plus en plus complexes, plus libres, la glose devient plus savante et beaucoup plus nombreuse. Dès le XIIIème siècle les marges sont surchargées, il devient difficile de s'y retrouver. Une synthèse apparait nécessaire : elle est l'oeuvre de François Accurse. Il a rédigé la grande glose qui est donc une synthèse de l'oeuvre des glossateurs. Elle devient une véritable autorité, un monument juridique jusqu'au XVIème

le dramaturge grec41, Pasiphaé arguait que son absence de responsabilité était visible dans et par la même de l'accouplement, et que dans le cas d'un adultère classique avec un partenaire humain, elle aurait été responsable de ses actes. Ovide glose sur le sophisme par une réflexion dont personne ne peut nier le bon sens apparent : il est moins grave de tromper son mari avec un homme qu'avec un taureau. Or il existait une tradition évhémériste qui voyait dans le « taureau » un de l'armée,