Gracques

les censeurs. C'est la Lex Ovinia qui charge les censeurs de prendre les meilleurs dans chaque catégorie de citoyens ; dans la pratique, les sénateurs sont pris systématiquement parmi les anciens magistrats : consuls, prêteurs et édiles. Avec les Gracques, le recrutement va être étendu aux tribuns de la plèbe et aux questeurs. Le sénat est l'organe de la nobilitas. Est noble celui qui descend d’un ancêtre ayant géré une magistrature supérieure, voire uniquement le consulat. Celui qui fonde sa

-M. Roddaz Des guerres puniques aux Gracques par M. ? Chapitre I : Rome et la Méditerranée au début du IIIe siècle Chapitre II : La Ière Guerre Punique ou Guerre de Sicile (264 - 241) Chapitre III : L’entre deux guerres (241 - 219) Chapitre IV : La IIème Guerre Punique (218 - 202) Chapitre V : L’impérialisme romain au IIeme siècle (200 - 129) Chapitre VI : Une conquête aux répercussions profondes Chapitre VII : Les Gracques (133 - 121) Des Gracques à la bataille d’Actium par J.-M. Roddaz

on peut dire que c’est une « éternelle mineure ». Elles ne peuvent ni voté ni être élue. 9 -> « Exclusion politique » Cependant : - Certains femmes ont eu un rôle politique indirect à l’image de Cornelia, fille de Scipion l’Africain, mère des Gracques. Elle aurait influencé ses fils en leur faisant étudier la philosophie grecque. - Les femmes et la religion : c’est le paterfamilias (père de famille) qui organise la religion dans le domaine du privé. Dans le domaine public, les femmes peuvent

romaine8. L’équilibre constitutionnel a été rompu la première fois en faveur de l’élément démocratique pendant les tribunats de Tiberius et Caius Sempronius Gracchus9. Quarante ans plus tard, pour répondre à la crise constitutionnelle amorcée par les Gracques, le dictateur Lucius Cornelius Sulla transfère de façon radicale le pouvoir de l’élément démocratique (les assemblées législatives) vers l’élément aristocratique (le Sénat). Durant les quarante années suivantes, ce déséquilibre constitutionnel continue

des guerres puniques, Rome crée la Sicile, la Sardaigne et la Corse ainsi que plusieurs provinces autour de la Méditerranée. Au moment de la crise de la République, à la fin du Ier siècle av. J.C, deux frères, Tibérius et Caius, surnommés les Gracques, sont deux hommes d’états renommés pour leur tentative infructueuse de réformer le système social romain. -133 : Tibérius, alors tribin de la Plèbe, veut allouer aux pauvres une partie du domaine public pour limiter la propriété terrienne à moins

après 161) et Plutarque grec d'origine aussi (46 après JC – mort vers 125 après JC) sont des sources tardives concernant la loi agraire en Italie, cependant tous les deux étaient des partisans des idées des Gracques. Dans l'extrait des Guerres Civiles réalisé par Appien et la vie des Gracques de Plutarque nous rappellent le système de la loi agraire en Italie, mais nous montre aussi les divers problèmes qu'il y a eu entre les citoyens riches et les citoyens pauvres concernant ces terres. Ainsi nous

première, les colonies sont avant tout un moyen de conquête politique; on distingue les colonies dites latines et les colonies romaines confondues à partir des lois Julia et Pautia Papiria.     Dans la seconde période, la crise qui depuis les Gracques jusqu'à Auguste agite la République, les fondations de colonies sont un expédient économique et politique employé pour se concilier les prolétaires et les vétérans et pour s'en débarrasser.     Dans la troisième période, l'époque impériale

1793 : Rompt avec le catholicisme. . Mai 1793 : prend parti pour les jacobins, il soutient les revendications des sans-culottes. . 3 septembre 1794 : adhère au club de discussion de sans-culottes. . Il se fait appeler Gracchus, en hommage aux Gracques, initiateurs d’une réforme agraire dans la Rome antique. . 1 prairial an III : prit une part active à l’insurrection. . Création de la « Conjuration des égaux ». Le but est de continuer la Révolution et d’aboutir à la collectivisation des terres

Spartacus de prendre tant d'ampleur. Les prémices de cette crise commencent avec l'accession des Gracques à la magistrature, scandalisés par la pauvreté de la plèbe, ils proposent des lois agraires pour redistribuer les richesses plus égalitairement. Rome se scinde alors en deux parties, les populares partisans de la redistribution du bien et les optimates qui représentent les conservateurs. Les deux Gracques finiront assassiné et les optimates en sortiront grand vainqueur accentuant le fossé social.

Avant 353, son père Gaius Plinius Celer l'emmena à Rome, où il confia son éducation à un de ses amis, le poète et général Publius Pomponius Secundus. Pline y acquit le goût d'apprendre, qu'il conserva toute sa vie. Deux siècles après la mort des Gracques, le jeune homme put admirer certains de leurs manuscrits autographes, dans la bibliothèque de son précepteur. Il leur consacra plus tard une biographie. Pline mentionna les grammairiens et rhétoriciens Remmius Palaemon et Arellius Fuscus dans sa