Grenouille rousse

convoiter les nobles et haut-placés, peut perdre la raison et se laisser avoir à son propre piège. Alors que dans Le corbeau et le renard, il a été trompé par de belles paroles. La morale du corbeau voulant imiter l’aigle est similaire à celle de La grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Selon ses deux fables, il est inutile de vouloir apparaître comme d'un rang plus élevé que celui que l’on occupe. II. Un jour, un aigle enleva un mouton. Un corbeau, témoin de l’affaire, se demanda

maîtres. Cependant il ne se permet pas de donner un enseignement moral aux lecteurs sur le choix de vie qu'ils doivent adopter, ayant lui même, poussé par le besoin, servi Fouquet et le Duchesse d'Orléans. On peut relier cette fable avec celle de La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf car dans ces deux fables La Fontaine fait une critique de la bourgeoisie. Dans cette dernière, l'auteur dénonce l'envie grandissante des bourgeois qui en veulent toujours plus et dans Le loup et le Chien

activité littéraire que La Fontaine connût sa réussite la plus éclatante grâce à ses Fables dont la composition l'occupera une bonne partie de sa vie, puisqu'elle s'étale de 1668 à sa mort. Autrement dit, sur une période de plus de 25 ans. « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf » est une fable parût en 1668 dans le livre I. Cette fable appartient au genre littéraire argumentatif, et notamment au genre de l'apologue. La Fontaine a également écrit l'Elégie aux nymphes de Vaux en

offerte, ici, Le Dauphin, c’està-dire le fils de Louis XIV 2. épître : longue lettre I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX XXI XXII La Cigale et la Fourmi Le Corbeau et le Renard La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Les deux Mulets Le Loup et le Chien La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion La Besace L’Hirondelle et les Petits Oiseaux Le Rat de ville et le Rat des champs Le Loup et l’Agneau

Monseigneur le Dauphin .....................................................10 La Cigale et la Fourmi ............................................................. 11 Le Corbeau et le Renard.......................................................... 13 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ........14 Les deux mulets....................................................................... 15 Le Loup et le Chien ................................................................. 17 La Génisse,

Le Corbeau et le Renard. Maître Corbeau sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard par l’odeur alléché Lui tint à peu près ce langage : Et bon jour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phenix des hôtes de ces bois. À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie : Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit

La Fontaine dit : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » En effet, cet auteur classique du XVIIIème siècle s’inspire de textes d’auteurs grecs, comme Esope (VIème siècle) pour les transposer dans le contexte de son époque. Ainsi, il n’inclus jamais de personnages humains dans ses fables. Il divertis et instruit, en touchant le lecteur en employant divers registres et apporte grâce aux morales une dimension supplémentaire, telle que dénoncer les vices des hommes. Quelle condition de l’homme

            Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."         Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant: "Regardez bien, ma sœur;

Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois." A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur

la morale est placée au début : Le Laboureur et ses enfants : « Travaillez, prenez de la peine : c’est le fond qui manque le moins. »Le loup et l’agneau :« La raison du plus fort est toujours la meilleure. » a morale est placée à la fin : La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf :« Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,Tout petit prince a des ambassadeurs,Tout marquis veut avoir des pages. »Le loup, la Chèvre et le chevreau :« Deux sûretés valent mieux qu’une. »Le