Gueule de bois

et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; 15 Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Baudelaire, Les Fleurs du Mal Elévation 1 Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil,

sur toile fut peinte en juillet 1920, deux ans après la première guerre mondiale. Elle se trouve à Stuttgart en Allemagne. Sur ce tableau, on peut voir deux corps déformés qui représentent les soldats revenant de la guerre blessés physiquement (« gueules cassées »). Il témoigne de la situation de pauvreté en Allemagne après la guerre avec le mendiant et la petite fille marchant pieds nu. La scène se déroule à Dresde en Allemagne, ville que les Alliés bombarderont 25 ans après la parution de ce tableau

jouent aux cartes dans un café. Ils sont défigurés, ce sont des ‘’gueules cassées’’. Nous voyons en haut à gauche une tête de mort. Des journaux de Dreske affichés au mur à droite se trouve un porte manteau. Le personnage de gauche n’a pas de bras et ne possède qu’une jambe avec laquelle il joue. Il a la joue déchirée, il n’a plus d’œil, ni d’oreille et dispose d’un appareil auditif qui est posé sur la table. Et il a une main en bois. Le personnage au centre n’a plus de membres, il joue avec sa bouche

d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps tout s'évanouit Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs ça t'as une de ces gueules A la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du

représente trois anciens mutilés de la première guerre mondiale dit « gueules cassées » jouant a un jeu de carte, le Skat*, très populaire en Allemagne. Description : Au premier plan, nous pouvons voir un enchevetrement de pieds de chaises donnant une impression de profondeur au tableau. Cela permet également de semer le trouble chez le spectateur puisqu’il est difficile d’identifier les pieds de chaises, des prothèses en bois des vétérans. Aussi, dès le premier plan, il mêle réalisme et surréalisme

I ... Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées, Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées. Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris, Sa retraite coupée et tous ses chemins pris; Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante, Du chien le plus hardi la gorge pantelante Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer, Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles, Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles, Jusqu'au

des personnages en plusieurs morceaux comme la technique de collage d'Otto Dix. Les anciens combattants sont atrocement mutilés, on les appelle également « les gueules cassées ». Dix cherche à choquer le spectateur en montrant les visages défigurés, les crânes déformés, les jambes de bois. On peut également remarquer que les jambes de bois se confondent avec les pieds des chaises et de la table. Leur corps mutilé n'est désormais bon qu'a jouer aux cartes. Leurs articulations fonctionnent à l'envers

ligne Paris-Le Havre passait au bas de sa maison à Médan, près de Villennes-sur-Seine. Le voisinage de La Croix-de-Maufras est beaucoup plus sinistre puisqu’il comprend, près de Maulanay, un tunnel, tranchée où La Lison s’enlise dans la neige. La gueule noire et effrayante du tunnel apparente ce lieu à la mythologie fantastique de la peur et de la mort. Près de cet endroit maléfique se situe la maison, désormais abandonnée, de Grandmorin, où il a autrefois violé la jeune Louisette. C’est un peu plus

enflammée
 Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
 Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon, Dans la bruyère épaisse, et dans les hautes brandes, 
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués
 Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
 Nous avons écouté, retenant notre haleine
 Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine
 Ne poussait un soupir dans les airs ; seulement


| |lecteur du début à la fin du texte. | I. L’anathème A. Panoramique sur l’île « Au bout du petit matin… Va-t’en, lui disais-je gueule de flic, gueule de vache, va-t’en je déteste les larbins de l’ordre et les hannetons de l’espérance. » « […] j’entendais monter de l’autre côté du désastre un fleuve de tourterelles et de trèfles de la savane que je porte toujours dans mes profondeurs […] »