Harpagon

spectateurs. Et il y a « Harpagon » le père colérique, toujours dupé et obsédé pas une idée fixe. D’autre part, cette pièce suit toutes les règles du classicisme, elle possède 5 actes en prose et suit la règle du registre comique (la règle des trois unités, la bienséance et la vraisemblance). La scène ne doit pas durer plus de 24h et c’est le cas elle se déroule en seulement 12h avec peu d’ellipses, elle doit se situer dans un même lieu ici c’est à Paris, chez Harpagon où se situe toute la scène

succession de répliques très courtes (les personnages répondent au tac au tac). Il s’agit souvent d’un duel verbal. HARPAGON: Plût à Dieu que je les eusse, dix mille écus!
CLÉANTE: Je ne crois pas.
HARPAGON: Ce serait une bonne affaire pour moi.
ÉLISE: Ce sont des choses.
HARPAGON: J’en aurais bon besoin.
CLÉANTE: Je pense que.
HARPAGON: Cela m’accommoderait fort.
ÉLISE: Vous êtes.
HARPAGON: Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. Analyse : Dans cet extrait de L’Avare de

caractère montre un personnage qui est affecté d'un vice. A travers lui se dessine un type comique. Le comique de caractère vise donc à se moquer des péchés humains. L'avare, pièce de 1668 écrite par Molière, est une comédie de caractère. En effet, Harpagon est le type de l'avare, et ses manies qui provoquent le rire invitent à réfléchir sur l'avarice en général. La comédie de mœurs se moque des défauts et des vices des contemporains. Les précieuses ridicules, pièce de 1659 écrite par Molière est une

objet comme si c’était une personne : l'argent identifié à « mon cher ami » [« sans toi il m'est impossible de vivre (...) on m'a privé de toi »]. On joue aussi le jeu de la personnification, de la personnalisation : la cassette est assimilée par Harpagon à un être aimé.Moliere va aussi faire le Parallélisme , symétries ou constructions parallèles de 2 termes (par exemple, « riche ami »/ « mon pauvre argent ») La constructions grammaticales parfaitement symétriques : « on m'a coupé la gorge//on

Molière (1668)   Harpagon, l’avare, n’aime que son argent ; il ne voit que des voleurs autour de lui, il soupçonne tout le monde de vouloir lui voler son argent. Son fils et sa fille causent-ils à part : « Je crois, dit-il, qu’ils se font signe l’un à l’autre de me voler ma bourse. » Il fouille le valet de son fils ; après avoir visité ses deux mains, il demande les autres. Il refuse à ses enfants le nécessaire, et son fils, réduit à manquer de tout, devient joueur. Harpagon l’apprend et au lieu

Harpagon, l’avare, n’aime que son argent ; il ne voit que des voleurs autour de lui, il soupçonne tout le monde de vouloir lui voler son argent. Son fils et sa fille causent-ils à part : « Je crois, dit-il, qu’ils se font signe l’un à l’autre de me voler ma bourse. » Il fouille le valet de son fils ; après avoir visité ses deux mains, il demande les autres. Il refuse à ses enfants le nécessaire, et son fils, réduit à manquer de tout, devient joueur. Harpagon l’apprend et au lieu de lui reprocher

Épuisé par le travail et la maladie, Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du Malade imaginaire où il jouait le rôle d’Argan. Acte I Nous sommes à Paris. Harpagon a deux enfants : Élise et Cléante, qui ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on lui vole. Se méfiant de tout

Harpagon, vieil avare tyrannique, a entrepris de réduire le train de vie de sa maison. Par la pratique de l’usure, il continue à accroître sa fortune. Veuf, il abrite sous son toit ses deux enfants : sa fille Élise et son fils Cléante. Au début de la pièce, nous apprenons qu’Élise est amoureuse de Valère, le fils d’un noble napolitain exilé, cachant son identité sous un faux nom, mais elle n’ose envisager un mariage sans l’accord de son père. Valère, pour vivre auprès d’elle, a donc imaginé de se

L’avarice, fléau social ? L’exemple d’Harpagon I. L’avare, un personnage asocial à plus d’un titre : a) Délitement des liens familiaux : les exemples abondent : l’argent n’est pas pour Harpagon un moyen de parfaire les liens familiaux en assurant l’avenir d’une descendance. Or la cellule domestique est la base de la classe sociale que constitue la bourgeoisie. b) Délitement des liens sociaux : l’obsession du complot : tout son entourage, et tous les étrangers en veut à son argent

prose. L’intrigue se déroule à Paris. Inspirée de L’Aulularia de Plaute, L’Avare est ce qu’on appelle une comédie de moeurs. Elle raconte les péripéties d’une famille bourgeoise de Paris au XVIIe siècle, une famille riche qui vivrait paisiblement si Harpagon, le personnage principal, le père, ne suscitait pas les haines et la convoitise par son avarice et son égoïsme. Mais s’il fait obstacle aux projets sentimentaux de ses deux enfants, Élise et Cléante, pour une question d’argent, ceux-ci obtiennent