Haussez

Éloïse Larocque prof: Hélène RobitailleLa morale repose sur les sources du bien et du mal ainsi que sur les fondements éthiques. Un être humain amoral est donc quelqu’un qui ne se préoccupe pas des principes moraux. Dans la pièce de Molière, Don juan est un personnage avec des opinions impopulaires de son époque. Il ne suit aucunement le courant de pensée ce qui porte à croire qu'il est impartial à la morale.En

CHARLOTTE.- Monsieur, vous me rendez toute honteuse. DOM JUAN.- Ah, n'ayez point de honte d'entendre dire vos vérités. Sganarelle, qu'en dis-tu ? Peut-on rien voir de plus agréable ? Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! Haussez un peu la tête, de grâce, ah que ce visage est mignon ! Ouvrez vos yeux entièrement, ah qu'ils sont beaux ! Que je voie un peu vos dents, je vous prie, ah qu'elles sont amoureuses ! et ces lèvres appétissantes. Pour moi, je suis ravi, et je n'ai jamais

mais qu'il trouve trop charmante pour accepter qu'elle se marie avec un simple paysan. Ensuite son admiration pour Charlotte est aussi marquée par son observation institante de celle-ci comme à la ligne 21 " Tournez-vous un peu...", à la ligne 22 " Haussez un peu la tête, de grâce", ou encore à la ligne 23 " Ouvrez vos yeux entièrement" ces citations montrent que Dom Juan observe Charlotte en détails en utilisant un vocabulaire mélioratif et des exclamations qui traduisent son étonnement tel que " Ah

parodie d’une scène de séduction. • La longue énumération de Dom Juan sur les parties du corps de Charlotte (yeux, tête, dents, lèvres, mains) ressemble à l’examen d’un homme venant acheter un animal à l’abattoir « tournez-vous un peu », « haussez un peu la tête », « ouvrez vos yeux entièrement », « Que je voie un peu vos dents », « et ces lèvres ». Sganarelle est même prit comme témoin du collectionneur « Sganarelle, regarde un peu ses mains . • La naïveté de Charlotte renforce l’impression

 Français OBS. OUTILS SENS AXES l.34/40 « Ah que cett taille est jolie », « haussez votre tête », « ouvrez vos yeux », « vois vos dents » –> Don Juan est un prédateur qui considère Charlotte comme sa proie, comme un objet de bétail, en faisant une autopsie « autre pièce nouvelle », « rien »x2, « vaut » –> Anaphore l.4 et 16 « Ah ! D'où sort cette autre paysanne, Sganarelle » Il oublie rapidement son malheur a la vue d'une autre paysanne

être une parodie d'une scène de séduction. La longue énumération de Dom Juan sur les parties du corps de Charlotte, ses yeux, sa tête, ses dents, ses lèvres, ses mains ressemble à l'observation d'un animal ou d'un objet «  tournez-vous un peu », « haussez un peu la tête », « ouvrez vos yeux entièrement », « Que je voie un peu vos dents », «  et ces lèvres ». Sganarelle est comme il est dit précédemment prit comme témoin. La naïveté de Charlotte renforce cette idée de parodie par exemple quand elle

pas en temps qu'individu ( inventaire taille , tête , visage , yeux , dents … ) - succession d'injonctions avec impératif ( tournez-vous , haussez un peu la tête ….) - DJ l'examine comme si elle était une bête à vendre . 2. un combat amoureux : les petites résistances de Charlotte

vous me rendez toute honteuse », réplique utilisée par le héros dans « n’ayez point de honte d’entendre dire vos vérités ». De plus, celui-ci semble la prendre pour un objet, lui commandant des gestes pour vanter ses mérites : « Tournez-vous », « haussez un eu », « ouvrez vos yeux », « que je vois un peu vos dents, je vous prie »... On note l’utilisation d’une hyperbole, « je n’ai jamais vu une si charmante personne », expression usitée pour rendre « unique » Charlotte et donc la sortir du « lot »

parodie d’une scène de séduction. La longue énumération de Dom Juan sur les parties du corps de Charlotte (yeux, tête, dents, lèvres, mains) ressemble à l’examen que fait un homme venant acheter un animal à l’abattoir « tournez-vous un peu », « haussez un peu la tête », « ouvrez vos yeux entièrement », « Que je voie un peu vos dents », « et ces lèvres ». Sganarelle est même pris comme témoin du collectionneur « Sganarelle, regarde un peu ses mains ». La naïveté de Charlotte renforce l’impression

physiques , Don Juan tend à examiner cette dernière de manière fort bouffonne . En effet , la référence à des «  dents […] amoureuses «  tranche avec le lexique des parties du corps féminin valorisées . L’usage de l’impératif à répétition telle que « haussez «  « ouvrez «  « tournez vous «  ainsi que la répétition de l’interjection « ah «  démontre que Don Juan s’adonne à une véritable consultation de la paysanne , facilement assimilable à l’examen de santé d’un cheval . De plus Don Juan inspecte les