Heckscher Ohlin Samuelson

Dornbusch-Fisher-Samuelson (1977). Section 2 : Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson est le « modèle standard » de la théorie des échanges internationaux qui se reposent sur des différences de dotation dans les facteurs de production. Ce modèle est connu sous plusieurs noms. Il fut d'abord publié sous une forme plus littéraire par Bertil Ohline, qui en attribua la copaternité à son directeur de thèse, Eli hesckscher, en 1933. En 1941, Paul Samuelson et Wolfgang

l’utilité. La loi de la proportion des facteurs : « en économie ouverte, chaque pays tend à se spécialiser dans la production des biens dont la fabrication nécessite relativement le ou les facteur(s) dont il est relativement le mieux doté »Ainsi Heckscher et Ohlin mettent en évidence le principe de dotations factorielles et d’intensité d’utilisation des facteurs. Toutefois cette thèse est réfutée par les faits selon une expérience de Léontiev. Ses vérifications statistiques réalisées sur les USA montrent

inutilisé. Ces coûts liés à la spécialisation peuvent justifiés un renforcement de l’intervention de l’Etat à l’intérieur des économies. C’est ce que l’on appelle le paradoxe du libre échange. Section 3 : Le modèle néo-classique : H.O.S (Heckscher, Ohlin et Samuelson) Le modèle HOS reformule la théorie Ricardienne sur la base de la théorie de la valeur utilité/rareté. Alors que chez Ricardo les avantages comparatifs sont exogènes c'est-à-dire donnés sans être expliqués, HOS fonde les différences

sources expliquent pk certains pays ont des avantages par rapport à d’autres. On verra que la source technologique de l’avantage comparatif est présente chez Ricardo et la dotation relative en facteur de production est présente dans la théorie de Samuelson, et que les économies d’échelle sont plus le fait des nouvelles théories du CI. SECTION 2 : Vision du commerce international jusqu’au 18ème siècle. Jusqu’au 18ème prévaut l’approche vulgaire du CI. Cette approche vulgaire dit que l’exportation

les conditions de l’offre et de la demande. Dans une logique ricardienne les conditions de l’offre influencent la localisation des filiales et l’orientation des IDE ; derrière les produits se sont en effet des facteurs qui s’échangent (Heckscher, Ohlin, Samuelson). Les pays à bas salaires et à main d’œuvre ayant fait l’apprentissage de l’organisation taylorienne du travail (Nouveaux pays industrialisés de première génération) attirent les filiales ateliers ; elles permettent aux FTN de réduire leurs

différences internationales de technologie. 1 - Les théories fondées sur les différences internationales de coût Elles concernent la théorie ricardienne des coûts comparatifs et celle connue sous la dénomination modèle HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson). a - La théorie de Ricardo des avantages comparatifs Adam Smith expliquait l’échange international par les différences de coûts de production par comparaison des coûts absolus : un pays importe un bien si sa production

sur les différences internationales de technologie. 1 - Les théories fondées sur les différences internationales de coût Elles concernent la théorie ricardienne des coûts comparatifs et celle connue sous la dénomination modèle HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson). a - La théorie de Ricardo des avantages comparatifs Adam Smith expliquait l’échange international par les différences de coûts de production par comparaison des coûts absolus : un pays importe un bien si sa production nationale

prolonge l'analyse ricardienne en offrant une explication des différences nationales de coûts de production. A la différence de Ricardo, qui ne considérait qu'un facteur de production (le travail) dont la productivité était variable (iii), Eli Heckscher et Bertil Ohlin prennent en compte l'existence de plusieurs facteurs (travail, capital, ressources naturelles), dont les rendements sont décroissants, mais ils attribuent à chaque nation les mêmes niveaux de productivité. Les écarts de coûts s'expliquent

international est un moyen de dynamiser la croissance économique et d’éviter « l’état stationnaire » (taux de croissance égal à 0 %) 11. 3° Le théorème HOS. Il s’agit d’un théorème élaboré dans la seconde moitié du XX siècle par trois économistes (Heckscher, Ohlin et Samuelson) et qui se situe dans le prolongement théorique de la pensée Ricardienne. Ces économistes expliquent les avantages comparatifs par les différences de dotation en facteurs de production. Ils prennent comme hypothèse le caractère substituable

laquelle il dispose d’une plus grande productivité du travail ou d’une meilleure technologie ou encore dont le coût de production sera le plus faible par rapport aux autres produits et par rapport aux pays partenaires. Le Modèle HOS : Heckscher-Ohlin-Samuelson Une nouvelle approche apparaît. C’est celle de la pensée néoclassique, caractérisée en particulier par sa conception de la production : la production n’est plus considérée comme résultante du seul travail mais de la combinaison de 2 ou