Heinrich Himmler

450 morts pour l'été 1944. Lyon a également été la cible de bombardements alliés. La ville a subit de très nombreuses destructions et dénombre 650 morts civils. 2) à Lyon : ▪ Les organismes de sûreté du Reich : En 1931, Heinrich Himmler met sur pied un service de sécurité, le Sicherheitsdienst (SD). Le SD se transforme ensuite en service des renseignements. La Geheime Staats Polizei a été créée le 26 avril 1933. Il s'agit de la police politique secrète mais aussi privée du parti

populations slaves, et sur la destruction des Juifs, considérée comme l’ « anti-race ». 1) L’ « espace vital » à l’Est : Pour Hitler et les nazis, les pays slaves de l'Est (Pologne, URSS) sont peuplés de « sous-hommes ». Le « Plan Est » du chef des SS Himmler de juillet 1941, prévoit de déplacer 31 millions de Slaves issus de Pologne, des pays Baltes et de l'Union soviétique vers la Sibérie et d'installer environ 4 millions de colons allemands sur les terres ainsi « libérées ». C'est une colonisation,

d’autres facteurs ont concouru à cette catastrophe qui ressortissent aux aspects les plus modernes d’un État hautement civilisé. Notes [1] In Le Monde juif, no 154, mai 1995. [2] In Auschwitz et Jérusalem, Paris, Presses Pocket, 1993, p. 152. [3] H. Himmler, 6 octobre 1943 à Posen, discours aux officiers SS. [4] « Tout ce qui est allemand, tout ce qui parle allemand, écrit en allemand, a vécu à l’allemande, est concerné. » (Thomas Mann, 8 mai 1945, radio de l’Office of War Information.)   Chapitre I

(Schutz-Staffel - échelon de protection) qui font équilibre aux S.A. dont l'influence est croissante. Au côtés de Hitler, on trouve Joseph Goebbels, responsable de la propagande, Hermann Goering, un "as" de l'aviation allemande pendant la guerre et Heinrich Himmler, placé à la tête de la S.S.. Encore marginal en 1929, le parti devient avec la grande crise une force politique de tout premier ordre, recrutant ses adhérents et ses électeurs dans les catégories les plus touchées par la crise : paysans,

d’autres facteurs ont concouru à cette catastrophe qui ressortissent aux aspects les plus modernes d’un État hautement civilisé. Notes [1] In Le Monde juif, no 154, mai 1995. [2] In Auschwitz et Jérusalem, Paris, Presses Pocket, 1993, p. 152. [3] H. Himmler, 6 octobre 1943 à Posen, discours aux officiers SS. [4] « Tout ce qui est allemand, tout ce qui parle allemand, écrit en allemand, a vécu à l’allemande, est concerné. » (Thomas Mann, 8 mai 1945, radio de l’Office of War Information.)   Chapitre

On peut tout de même évoquer le narrateur, anti-héros de fiction, le SS Maximilien Aue. Le lecteur assiste avec le personnage aux activités des Einsatzgruppen SS ou bien se retrouve à Auschwitz où le narrateur doit rédiger des rapports pour Heinrich Himmler. Même si J. Littel affirme dans Télérama, en août 2006 : Quand on invente, on simplifie toujours. Je ne voulais surtout pas écrire ce qu’on appelle un roman historique, faire de ces événements un décor de théâtre devant lequel faire évoluer mes

leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d’une part considérable de leur patrimoine culturel et religieux. Perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler, le crime a principalement été mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht, et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich8. Il a bénéficié de complicités individuelles et collectives dans toute l’Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d’inspiration

parle d’une « solution finale imminente ». En janvier 1942 à la conférence de Wannsee, Heydrich explique à une quinze de hauts dignitaires Nazis qui avaient été chargés par Goering de préparer la « solution finale de la question juive » et que Himmler avait été chargé de sa réalisation. La « solution finale » et l’idée qu’elle porte, l’extermination massive, émergea lors de cette conférence. 1 Figure 4 : Adolf Eichmann Michael MARRUS, L’holocauste dans l’histoire, Paris, Eshel

devons prendre ces mesures sans tenir compte de considérations mesquines. La police et le ministère de l’intérieur sont convaincus qu’ils agissent pour l’apaisement de la population nationale tout entière et dans son sens.» Déclaration de Heinrich Himmler parue dans le «Münchner Neueste Nachrichten» n°79, mardi 21 mars 1933. Les lois antisémites et la nuit de cristal (9-10 novembre 1938) Incendie de la Synagogue de Bielefeld Un magasin juif saccagé Manuel Hachette 2012, p. 79

tout le Reich. En octobre 1939, Eichmann fut nommé chef de la section IVB4 du RSHA à Berlin, en charge des Juifs se trouvant sous la domination nazie. A partir de septembre 1939, la guerre rendit l'émigration pratiquement impossible. C'est alors que Himmler et Heydrich décidèrent de faire de la place aux Juifs expulsés vers les ghettos des territoires soviétiques et polonais en assassinant ceux qui y vivaient et étaient « inaptes au travail ». Ce fut la responsabilité d'Eichmann de s'assurer du bon déroulement