Henri Sauvage

réfléchir sur nous, peuples « civilisés » ? Par conséquent, dans quelles mesures les récits des cultures étrangères nous font réagir sur notre propre civilisation ? Existe-il des limites sur la remise en question de l’humanité liée aux rencontres avec le sauvage ? Nous montrerons dans un premier temps les conséquences de la rencontre avec d’autres peuples, mais nous verrons, par la suite, la transformation de cette rencontre au fil des siècles.

passions sont celles de la nature : la nourriture, le sexe et le repos sont les seules choses bonnes pour lui et ses seuls maux sont la douleur et la faim. Il n’y a aucune raison pour que l’homme sauvage cesse d’être sauvage. Le sauvage est un être naïf, autosuffisant et pacifique. Cependant, le sauvage ressent de la pitié, source d’empathie, contrairement à l’homme civilisé dominé par l’amour-propre et l’égoïsme. L’homme naturel est ainsi équilibré par ses deux tendances, la pitié (qui le pousse

scientifique, scrupuleuse et observatrice de l’homme. Il est adressé à Baudin et Levaillant, deux voyageurs qui faisaient partie de la Société, donc il devait être le manuel de la nouvelle approche des jeunes en train de découvrir le monde par rapport aux « sauvages ». Cependant, il s’agit d’être plus qu’une simple liste de comportements et de recommandations au bon explorateur, car il critique l’approche peu attentive et superficielle tenue par les premiers explorateurs de l’« exotique », à la foi fascinant

observations en 1578. Caractéristiques Ce journal est tout autant un tableau du monde sauvage, précis et documenté, qu’un engagement dans la défense de l’humanité de ce peuple brésilien ; c’est en effet une description détaillée du corps du sauvage, parsemée d’interventions plus polémiques, amenant le lecteur à se poser la question de sa propre humanité. Problématique Nous nous demanderons donc quelle image du sauvage se dessine à la lecture de cet extrait. Plan Le texte de Léry est tout d’abord un

beaucoup de choses. La pêche rapporte 115 milliards d’euros par an. Mis à part la partie économique, la biodiversité nous sert bien-évidemment pour l’alimentation. Également pour les médicaments. L’arnica sert aux médicaments. Il y a des espèces sauvages qui ont des éléments qui peuvent servir à l’homme qu’on peut reproduire mais ce n’est pas le cas de l’arnica. Il est important de savoir que plus un écosystème est riche en espèces moins la maladie se propage. Il est donc primordial de protéger

circonstances favorables en revanche, quand par exemple les forces morales qui s'opposaient à ces manifestations et jusque-là les inhibaient, ont été mises hors d'action, l'agressivité se manifeste aussi de façon spontanée, démasque sous l'homme la bête sauvage qui perd alors tout égard pour sa propre espèce. Cette tendance à l'agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l'existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec

de faire. Les occidentaux quant à eux, utilisaient le mot « sauvage ». Ces deux mots se réfèrent à la nature, à la vie animale. On constate ici que le fait de les mettre dans un contexte primitif permet de mettre alors leur civilisation comme « civilisée », comme supérieure. De la ligne 26 à la ligne 40 : L’auteur donne un deuxième argument en montrant que cette attitude de répulsion peut donner lieu à des actes barbares et sauvages. Puisqu’on rejette tellement cette différence qu’on va à se

Séquence 3 Jean Anouilh, La Sauvage (Acte 1) Dramaturge 20émè siècle. Connu pour des pièces de satire sociale, écrit la Sauvage, ou ici il parle d'une fille de 20 ans que ces parents veulent marier pour l'argent. Les parents de Thérèse, les Tardes annoncent à Gosta, l'amant de Mme Tarde et amoureux de Thérèse qu'elle va se marier avec un pianiste riche, Florent France. Qu'elle est la critique sociale de l'auteur à travers sa mise en scène +? I-Le monde des Tardes a- Un monde brutal

« Sauvage » est un mot que la plupart des gens emploient pour parler d’un peuple vivant hors de la civilisation. Le corpus proposé rassemble quatre documents de genres différents (roman, étude, peinture, couverture de livre) ayant pour thème « le sauvage ». À travers une analyse littéraire de ces différents supports, nous tenterons de montrer comment les auteurs expriment l’image de ce dernier. Le premier élément qui ressort de ces documents est la notion de partage, d’hospitalité. On retrouve aussi

entre autres à Tahiti, en diffusant l'image du "bon sauvage". Effectivement, après la découverte du continent américain, l'image d'un homme sauvage pur et innocent se développe. Plusieurs facteurs poussent l'idéalisation de ces peuples primitifs. Suite aux Guerres de religion en Europe, le modèle humaniste est remis en question. La violence et la cruauté existantes en Europe permettent de vanté le modèle de la vie sauvage. En effet, le Sauvage incarne l'innocence, la bonté et la simplicité. Son oeuvre