Homais Son Triomphe

Flaubert identifiait le XIXe siècle avec le manque de bons sentiments et avec la stupidité qu’il liait à la bourgeoisie. Il haïssait les bêtises que régnaient, et surtout, la mort progressive su romantisme à cause du capitalisme, c'est-à-dire, le triomphe du matériel sur le spirituel, ce qui représente la réalité française de 1830 jusqu’à 1880. Il a vécu à la fin du siècle, ce qui explique le mélange du réalisme et romantisme dans le roman « Madame Bovary » avec lequel il voulait faire connaître

laquelle elle se trouve la pousse aux pires actes. C ’est alors qu’elle a soudain l’idée de faire appel à Rodolphe, son premier amant. Elle lui demande de l’argent afin d’épurer ses dettes, mais Rodolphe refuse. Emma alors désespérée, se rend chez Homais, le pharmacien du village et y demande de l’arsenic. Elle avale l’arsenic pour s’empoisonner et meurt dans d’atroces souffrances. Charles qui se sent terriblement triste après la mort de sa femme, se retrouve alors tout seul. Tout le monde l’abandonne :

comme les filles du père Goriot. b) Flaubert et la voie du roman moderne Après Balzac, Flaubert poursuit la voie du réalisme et s’applique à donner une image fidèle de la société de son temps. Les normes et la médiocrité d’un Homais (le pharmacien qui triomphe à la toute fin de Madame Bovary) ne laissent pas de place aux rêves d’Emma ou de Frédéric Moreau dans L’Education sentimentale. Dans des récits où le pathétique est parfois teinté d’ironie, Flaubert réside dans sa conception du roman :

qui se situe entre la rencontre Emma/Léon et l’extrait ci-joint. -chapitre 2 de la 2ème partie du roman: arrivés par la diligence dans leur nouveau village, les Bovary sont immédiatement accueillis par le pharmacien Homais et l’aubergiste madame Lefrançois ; ils dînent avec Homais et le clerc de notaire Léon Dupuis. Le dîner révèle de fortes affinités romantiques avec Léon et Emma. Puis les Bovary gagnent leur nouveau logement sis à quelques pas ; Emma pense qu’une vie nouvelle s’annonce pour

Deuxième République 1848-51/ Second Empire 1852-70/ La Commune 1871/ la Troisième République 1870-1940 ( elle prend fin de facto le 10 juillet 1940 par la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain ) ; aux élections de 1876 le parti républicain triomphe . Les années successives verront une alternance conservatrice ou socialiste et des crises pourront mettre en péril la république comme L’affaire Dreyfus. ( 1894 -1906) , par exemple) Le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte ( 2 décembre 1851)

tandis que le tympan qui la termine est rempli par un coq gaulois, appuyé d’une patte sur la Charte et tenant de l’autre les balances de la justice. Mais ce qui attire le plus les yeux, c’est, en face de l’auberge du Lion d’or, la pharmacie de M. Homais ! Le soir, principalement, quand son quinquet est allumé et que les bocaux rouges et verts qui embellissent sa devanture allongent au loin, sur le sol, leurs deux clartés de couleur ; alors, à travers elles, comme dans des feux du Bengale, s’entrevoit

tandis que le tympan qui la termine est rempli par un coq gaulois, appuyé d'une patte sur la Charte et tenant de l'autre les balances de la justice. Mais ce qui attire le plus les yeux, c'est, en face de l'auberge du Lion d'or, la pharmacie de M. Homais ! Le soir, principalement, quand son quinquet est allumé et que les bocaux rouges et verts qui embellissent sa devanture allongent au loin, sur le sol, leurs deux clartés de couleur ; alors, à travers elles, comme dans des feux du Bengale, s'entrevoit

par un polygone cartonné, couvert d'une broderie en soutache compliquée, et d'où pendait, au bout d'un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d'or en manière de gland. (I,1) ... ou son discours : [Le pédantisme ampoulé du pharmacien Homais signale sa bêtise satisfaite.] Ah ! vous trouverez bien des préjugés à combattre, monsieur Bovary; bien des entêtements de la routine, où se heurteront quotidiennement tous les efforts de votre science; car on a recours encore aux neuvaines, aux

le tympan qui la termine est rempli par un coq gaulois, appuyé d’une patte sur la Charte et tenant de l’autre les balances de la justice. – 78 – Mais ce qui attire le plus les yeux, c’est, en face de l’auberge du Lion d’or, la pharmacie de M. Homais ! Le soir, principalement, quand son quinquet est allumé et que les bocaux rouges et verts qui embellissent sa devanture allongent au loin, sur le sol, leurs deux clartés de couleur ; alors, à travers elles, comme dans des feux du Bengale, s’entrevoit

tandis que le tympan qui la termine est rempli par un coq gaulois, appuyé d’une patte sur la Charte et tenant de l’autre les balances de la justice. Mais ce qui attire le plus les yeux, c’est, en face de l’auberge du Lion d’or, la pharmacie de M. Homais ! Le soir, principalement, quand son quinquet est allumé et que les bocaux rouges et verts qui embellissent sa devanture allongent au loin, sur le sol, leurs deux clartés de couleur ; alors, à travers elles, comme dans – 80 – des feux du Bengale