Horla Explication

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du récit fantastique est souvent inquiétant – le château isolé, un soir d'orage, du conte de Nodier Inès de las Sierras – , parfois exotique comme la Lituanie dans Lokis de Mérimée, mais il peut aussi être un lieu très ordinaire comme le jardin du Horla de Maupassant. Les personnages peuvent se trouver affaiblis : ainsi, une longue marche a épuisé le héros de La Cafetière de Théophile Gautier. Les événements relèvent de l'ordre magique et appartiennent à un monde inversé : les morts et les objets

surnaturelles de la manière la plus réaliste possible et à exploiter la peur qui en résulte et le lecteur qui "tombe dans le piège" tout en sachant qu’il n’est pas dans la réalité quotidienne... 3.3 Libération des angoisses et des phantasmes Cette explication est donnée par les psychanalystes : les récits fantastiques mettent en scène les angoisses les plus profondes de l’homme : la mort, la monstruosité, le rejet, ... L’individu peut ainsi "se retrouver" dans le "héros" et mettre des mots sur ses angoisses

point de vue (focalisation) qui peuvent alterner dans un même texte. | Le point de vue omniscient | Le narrateur sait tout, il a une connaissance simultanée de tous les personnages, des lieux, de l’action. Il peut faire des commentaires, des explications. | Intérêt :Cela donne une position supérieure au lecteur par rapport aux personnages et à l’action. | | Exemple : La description de la pension dans Le Père Goriot de Balzac, avec des commentaires sur tout. | Le point de vue interne | Tout

Extrait distribué par Editions Flammarion Du même auteur dans la même collection APPARITION ET AUTRES CONTES D’ANGOISSE BEL-AMI (édition avec dossier) BOULE DE SUIF ET AUTRES HISTOIRES DE GUERRE CONTES DE LA BÉCASSE CONTES DU JOUR ET DE LA NUIT LE HORLA ET AUTRES CONTES D’ANGOISSE MADEMOISELLE FIFI LA MAIN GAUCHE LA MAISON TELLIER. UNE PARTIE DE CAMPAGNE ET AUTRES CONTES MONT-ORIOL NOTRE CŒUR LA PETITE ROQUE ET AUTRES HISTOIRES CRIMINELLES PIERRE ET JEAN (édition avec dossier) LE ROSIER DE MADAME

Christine, tout en adhérant à une conception traditionnelle et réductrice de la mimèsis comme « copie », est elle-même soumise au piège du simulacre, mais, dans son discours, les phénomènes d'illusion maximale (quasi-présence de « l'autre » comme horla) alternent avec des réactions de dévaluation référentielle, puisqu'il est aussi question, pour évoquer la peinture, d'« une poussière, un rien, de la couleur sur la toile ». Si l'on y prend garde, Christine ne sombre pas vraiment dans le délire du

pour matérialiser personnages, lieux et objets, ne reculent pas devant certains détails jusque-là interdits. * Volonté d’objectivité, opposée à tout épanchement lyrique : récit en « il », recherches documentaires rigoureuses, recours à des explications scientifiques (surtout dans le Naturalisme, pour montrer les déterminismes biologiques et sociaux qui pèsent sur l’homme => Darwin et sa théorie de l’évolution, Auguste Comte et sa théorie positiviste)… 3. Biographie : Guy de Maupassant (1850-1893)

mariage qui a lieu en grande pompe à la Madeleine. Très riche, devant lui s'ouvre un avenir de député puis de ministre. Contes et nouvelles Le horla, proposé par Émeric :  Sous la forme d'un journal, Maupassant nous rapporte les hallucinations d'un homme obsédé par la mystérieuse présence d'un être surnaturel auquel il donne le nom de « Horla ». Ce Horla serait une sorte d'« incube », qui posséderait toutefois un corps, fait d'une matière invisible et impalpable lui permettant d'échapper à toute

fêtes), au « fantastique étrange » (Le Désir d’être un homme), au « fantastique merveilleux » (Véra) et au « fantastique pur » (L’Intersigne). Cette progression permet de repérer le degré d’incertitude quant aux explications des phénomènes étranges mis en œuvre par le récit : explication logique, plutôt logique, plutôt surnaturelle, totalement hésitante. Nous réserverons Fleurs de ténèbres pour un prolongement à l’étude de Véra. Ce texte s’apparente davantage à un petit poème en prose qu’à un récit

(ponctuel et terminatif – pour cette opposition, voir ce que dit Varenne dans la phrase suivante, qui ne fait que déployer ce qui était ici implicite), « heureux » Vs « la mort », « regarde » Vs « aperçoit ». Cette dernière opposition demande une explication : regarder le sommet est relativement neutre, mais indique une durée, on prend le temps du regard, on ne quitte pas des yeux le sommet tant qu’on monte, mais apercevoir signifie qu’on entrevoit, brièvement la descente, comme si l’on refusait de