Houx

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Victor HUGO  Première Soirée "— Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Les Contemplations, 1856. Eluard célèbre Nush, son épouse dont la disparition l'a bouleversé. Notre vie Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie Aurore d'une ville un beau matin de mai Sur laquelle

inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les femmes sont sur la terre... Les femmes sont sur la terre Pour tout idéaliser ; L'univers est un mystère Que commente leur baiser. C'est l'amour qui, pour ceinture, A l'onde et le firmament, Et dont toute

inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. PIERRE DE RONSARD (1524-1585) Poème: « Quand vous serez bien vieille » Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous

inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Le Lac De Alphonse De Lamartine Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour

sensible et affirmer en revanche une certitude qui relève de l'affectivité, permettent à Hugo de recréer une relation sentimentale modifiée par la mort. b) Le dernier vers La célébration du dernier vers met en relief la volonté d'une immortalisation. Le houx éternellement vert et la bruyère éternellement en fleur par la magie de l'écriture poétique (l'image reste et résiste au temps) sont à l'image de cette éternité que le poète souhaite non seulement souligner mais créer. Célébrée par le récit harmonieux

marque le Elle avait pris ce pli  lyrisme. Enfin on a une impression d’un véritable dialogue ou que l’interlocutrice semble vivante vu qu’il y a un refus de l’acceptation de la mort avec « ta » V.12 : Pour commencer il y a encore des rimes internes « houx vert ». « Bruyère » qui renforce la dimension litanique amorcée au vers précédent. Il y a une volonté d’une immortalisation par le biais de ses fleurs, de ce pèlerinage et de l’écriture poétique : c’est par la célébration de Léopoldine dans le verre

autobiographique, distinguée de l’autobiographie par Philipe Lejeune, Hugo les contemplations. Demain dès l’aube, adresse à Léopoldine morte de noyade sa fille. À ce moment là il est en exil à Jersey, il dit qu’il aimerait poser sur sa tombe un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Pour P. Lejeune, il fut exclure la poésie de la biographie car dès qu’on est sous la contrainte même d’écriture, elle entrave la libre expression de soi, peut troubler la notion de vérité. * Le journal autobiographique

inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur." Victor Hugo Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour, par l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

informations. C'est au vers 11 : « Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe » que l'on comprend enfin la douleur de l'auteur, qui écrit ce poème à l'intention de sa fille Léopoldine, sur la tombe de laquelle il se rend afin d'y déposer « Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur » ( l. 12 ). La portée lyrique et pathétique du texte surgit ainsi à la toute fin du poème. II) Un voyage réel et spirituel 1) Un voyage dans l'espace et le temps Ce poème constitue un réel voyage, dans le temps