Hugo L âme En Fleur

CORPUS DE POÈMES Savoir, Penser, Rêver. Tout est là ! 1 1 Victor Hugo, Préface de Les rayons et les ombres, 1840 1 A mes élèves, de tout mon cœur… AF Ordre du Jour Tenir l'âme en état de marche Tenir le contingent à distance Tenir l'âme au-dessus de la mêlée Tenir Dieu pour une idée comme une autre un support, une éventualité, une contrée sauvage de l'univers poétique Tenir les promesses de son enfance Tenir tête à l'adversité Ne pas épargner l'adversaire Tenir parole ouverte Tenir

que nous allons évoquer, qui permet à l'auteur de faire passer un message. Il existe une grande quantité de poètes engagés, tels que Victor Hugo, Jacques Prévert, Louis Aragon, ou encore Paul Eluard. Nous allons vous présenter 4 poèmes, le premier s'intitule Le dormeur du val, d'Arthur Rimbaud, suivit d’Oradour, de Jean Tardieu, Melancholia, de Victor Hugo, Un homme est mort, de Paul Eluard. Nous allons montrer quelle est la visée de ces textes. Le dormeur du val C'est un trou de verdure où

|Beau » | | | | |— Victor Hugo, Odes et Ballades, La chasse du Burgrave | | |l’homéotéleute |[stylistique] Répétition d'un phonème dans une |« Et les servantes de ta mère, grandes filles luisantes »

Dm : réaliser une anthologie poétique à partir de votre lecture des livres IV et V des Contemplations. Préface : Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon, en France, et mort à Paris le 23 mai 1885 à l’âge de 83 ans. Il était un grand poète, dramaturge et écrivain appartenant au genre du romantisme. Il est l’un des plus célèbres de la langue française. Il est connu dans le registre lyrique avec par exemple Les Contemplations (1856) ou encore Odes et ballades (1826). Mais c’est aussi

voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Ronsard, Les Amours Le ballet des heures Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses Dans

comportant un nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait au papillon céleste : - Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents : je reste, Tu t’en vas. » (Victor Hugo) Alternance de 2 mètres (vers) : alexandrins et vers de 3 syllabes Décompte « e muet » ou « e caduc » → se prononce devant une consonne → s’élide devant une autre voyelle

vers comportant un nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait au papillon céleste : Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents : je reste, Tu t’en vas. » (Victor Hugo) Alternance de 2 mètres (vers) : alexandrins et vers de 3 syllabes Décompte « e muet » ou « e caduc » → se prononce devant une consonne → s’élide devant une autre voyelle, en fin de vers

tournures négatives (vers 3 et 5) ® tournures interrogatives (vers 11) Modèle « Reine de France » Éloge (2e tirade de Cyrano) « serment » « promesse » « confirmer » « soupir » « frisson » Þ Appel aux sens Noblesse et sensualité « âme » 3) Les sentiments Sincérité de Cyrano « s’exaltant » « adore » Comparaison « comme », il parle de ses « souffrances muettes », de lui-même au travers du personnage de Christian qu’il incarne « triste et fidèle » Þ LYRISME ELEGIAQUE (plainte)

au loin d’une blanche fenêtre ; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux Et de voir, sous l’abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières. 26 juin 1878 Victor Hugo Chant de guerre parisien Le Printemps est évident, car Du coeur des Propriétés vertes, Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes ! Ô Mai ! quels délirants culs-nus ! Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières, Ecoutez donc

cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Alphonse de Lamartine Souvenir. ( Recueil : Méditations poétiques 1820) En vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien ne t'efface, Ô dernier songe de l'amour !Je vois