Hugo L âme En Fleur

servi de parade, et non pas de défense, Va, quitte désormais le derniers des humains, Passe, pour me venger, en de meilleures mains. L'homme et la mer Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cour  Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte

Humaniste il fut déçu par les valeurs des Romains. Qui prêtera la parole A la douleur qui m'affole ? Qui donnera les accents A la plainte qui me guide : Et qui lâchera la bride A la fureur que je sens ? Qui baillera double force A mon âme, qui s'efforce De soupirer mes douleurs ? Et qui fera sur ma face D'une larmoyante trace Couler deux ruisseaux de pleurs ?... Et vous mes vers, dont la course A de sa première source Les sentiers abandonnés, Fuyez à bride avalée.

mais sera incompris du public belge et en ressortira profondément déçu. Il sera atteint par une attaque qui le paralysera en grande partie Œuvres critiques Curiosités esthétiques Le public moderne Les Fleurs du mal Le sens du titre Fleur en poésie connote l’éclat innocent et pur et évoque souvent la femme jeune et désirée. Au mal, s’associent le sombre, l’informe, le hideux. Et voici que Baudelaire semble affirmer qu’il existe une beauté propre au mal. Misère et beauté, déchéance et

moins lourds. LECTURE ANALYTIQUE Intro : Présentation --> Lecture Questions : * Quelle conception de la Beauté dans ce poème ? * En quoi est-ce un hymne ? * En quoi est-ce une Fleur du Mal ? --> Annonce du plan : Nature et origine de la Beauté. Un hymne à la Beauté. Une Fleur du Mal. Nature et origine de la Beauté. a) L'origine. C'est la question qui justifie le poème. Elle revient de manière obsessionelle puisque l'on trouve des interrogatives (v.1 et v.2, v

Victor Hugo, « Melancholia », Les Contemplations, Autrefois, III, 2, 1856 Étymologie : Mélancolie, du latin melancholia et du grec melas,-anos, noir,et kholê,bile. Quelques données : Poème d’alexandrins séparé en deux parties par la mort de Léopoldine: Autrefois et Aujourd’hui. 336 vers au total avec trois thèmes : la femme que la pauvreté pousse à la prostitution, un bagnard condamné pour avoir volé un pain, et les enfants au travail. Cf aussi Mal du siècle, Spleen (Splin), Les

étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage - Joachim Du Bellay, Sonnets, Voyage. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et

choisi ces poèmes Pour moi, ce fut un problème. Très vite, je surfais sur internet. Quel beau défilé de poète ! Penser fonction , tableau , statut Auteur, thème, quel tohu-bohu ! Attention, organisation, Réflexion ,passer à l'action. Victor Hugo a dénoncé les grands maux de la société. La Fontaine toujours nous régale de sa morale et de ses fables. Sully Prudhomme a déclamé sur l'animal toute sa beauté. Quand à Baudelaire, l'incompris, Il se ballade dans la rêverie . Raymond Queneau

Anthologie -La poésie Romantique : Français ; Poètes , Rimbaud , Hugo, Baudelaire, Aragon, Rîmes, Apollinaire, Prévert, SOMMAIRE : Préface…………………………………………………………….. Pages 2 Première partie : Poésies choisies dans les séquences du manuel : Victor Hugo, « Soleils couchants »…………………………………… Page 3 Charles Baudelaire, « L’albatros » …………………………………… Page 5 Charles Baudelaire, « Hymne à la beauté »………………………… Page 7 Arthur Rimbaud, « Voyelles »………………………………………

monde. C’est ce que fait Gérard De Nerval dans Fantaisies (1832). S’inspirant de souvenirs, il y mêle ses rêves pour imaginer un paradis perdu « qui pour moi seul a des charmes secrets ». Il nous transporte hors du temps, dans les aspirations de son âme. Le genre poétique, bien que peu utilisé à cette seule fin, peut servir à décrire ce qui nous entoure ou le temps qui passe. Dans son recueil, Les Saisons, publié en 1769, Saint-Lambert nous rappelle les caractéristiques de chaque saison (été, printemps

SOMMAIRE Préface p. 1 Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie de Pierre de Ronsard p. 2 A la marquise de Pierre Corneille p. 3 A Juana d’Alfred de Musset p. 4 Demain dès l’aube de Victor Hugo p. 6 Remords Posthume de Charles Baudelaire p. 7 Don Juan aux enfers de Charles Baudelaire p. 8 Après trois ans de Paul Verlaine p. 9 Epitaphe de Renée Vivien p. 10 Croisade d’Annie Marie Flageul