Idéal De Gervaise

produits par chauffage puis refroidissement), une machine infernale que Zola transforme, au fil du roman, en monstre, une tornade dans laquelle chacun finit par sombrer. C’est également cette machine qui va enlever chaque fois un peu plus de bonheur à Gervaise. D’abord Lantier, puis Coupeau, et enfin elle qui, ruinée, devra vendre sa blanchisserie (sa plus grande réalisation) puis sombrera dans la misère pour mourir de faim car trop laide pour se prostituer. L'assommoir est aussi le nom donné à l'alambic

scientifique avant tout », affirme Emile Zola dans sa préface à Thérèse Raquin. Ainsi, la publication en 1877 de L’Assommoir, septième roman des Rougon-Macquart, permet à l’auteur d’exposer, à travers le destin tragique et pathétique de son héroïne, Gervaise, ses théories naturalistes. En effet, pour Zola, le romancier a un rôle social à jouer : il doit analyser la société et les hommes, les étudier avec franchise car « c’est de la connaissance seule de la vérité que pourra naître un état social meilleur

Goutte-d'Or. Gervaise Macquart guette le retour de son amant Lantier qui la trompe avec Adèle. Scène de jalousie. Gervaise de rend au lavoir public pour y faire la lessive du ménage. Elle y apprend le départ de Lantier. Empoignade avec Virginie, soeur d'Adèle. Gervaise désespérée. Chapitre 2 : Gervaise repusse les avances de Coupeau, l'ouvrier zingueur. Son idéal : "travailler, manger du pain, avoir un trou pour soi, élever ses enfants, mourir dans son lit." Un mois plus tard, Gervaise accepte

portraits de Gervaise Premiers portraits : Gervaise à 22 ans – Gervaise aux prises avec la rudesse de l’existence (texte 1) – Gervaise boite (texte 2) – Avec le tête-à-tête avec Coupeau, une première séduction surgit : Gervaise par elle-même. (texte 3) – Son idéal (texte 4) – Gervaise par Coupeau (texte 5) – Gervaise par Goujet (texte 6) Une pièce tombée du bon côté : réussite de la blanchisseuse à 28 ans – "Un bout de trottoir à elle" (texte 7) – Gervaise vue par ses voisins (texte 8) – Un idéal atteint

Résumé de l'assommoir Chapitre 1 : On n'est à Paris, au mois de mai. De deux heures à cinq heures du matin, Gervaise attend Lantier, dans une chambre meublée, où dorment ses deux fils, Etienne (4 ans) et Claude (8 ans). La chambre est décrite misérable et encombrée. Gervaise loge (avec Lantier et leurs deux fils) à l'hôtel Boncoeur. A cinq heures du matin, elle observe les rues, de sa fenêtre en espérant voir arriver Lantier, mai elle ne voit que l'arrivée des travailleurs. Dans la chambre

romanesque ». Le premier point soulevé par Baguley est la dysphorie. L’Assommoir présente en effet une intrigue dysphorique. Cette dysphorie s’illustre d’abord à l’aide du fatum des personnages. 2 En effet, Gervaise et Coupeau semblent être sous l’emprise de leur fatum. Gervaise est une Macquart et est donc imprégnée de ses origines. Conçue lorsque son père était ivre, elle se trouve « marquée » physiquement à travers sa claudication. Coupeau est également en proie au fatum car son père

l’anormalité : Gervaise avec sa tare physiologique (elle boite), et Nana sa fille avec sa tare psychologique : elle veut conquérir tout Paris en le corrompant par le corps. Ces représentations sont si peu réjouissantes et elles ne font guère appel à notre sentiment d’apitoiement en tant que lecteurs. C’est que le personnage féminin est représenté comme la source de toutes les corruptions. Mais cette nature dénaturée ne fut-elle pas un exemple de vertu et d’honnêteté ? En fait Gervaise est avant tout

par Emile Zola en 1877. Centré sur le personnage de Gervaise, ils permettent de saisir son évolution entre le début et la fin de l’histoire. A travers les différents points que nous aborderons, nous verrons qu’ils nous offrent une image totalement contrasté de la blanchisseuse. Dans les deux extraits de l’Assommoir d’Emile Zola, l’auteur nous montre le regard qui est porté sur le personnage de Gervaise. Dans l’extrait du chapitre V, Gervaise est décrite d’un point de vue collectif en effet l’auteur

de l'Assommoir *** - le sujet : celui qui accomplit l'action Gervaise dans l'Assommoir - l'objet : le but poursuivi par le sujet : Gervaise recherche une vie heureuse : travailler, manger du pain, avoir un trou à soi, élever ses enfants, mourir dans son lit, et ne pas être battue. Cet idéal apparaît plusieurs fois dans le livre (p69) - le destinateur : l'actant du récit qui a assigné au sujet l'objet poursuivant. Gervaise avec ses qualités et ses défauts - L'adjuvant : allié ou auxiliaire

CHAPITRE 1 Gervaise une jeune femme de 22ans, vivant dans l’Hotel Boncoeur dans le quartier de la Goutte d’Or attend un matin Lantier son mari dont elle a deux enfants : Claude (8ans) et Etienne (4ans). Elle décrit l’hotel. Entamme une discussion avec Coupeau un ouvrier Zingueur. Puis décrit la rue : les ouvriers, l’ouverture de marchands de vin. Elle discute avec Mme Boche la concierge de sa fenêtre puis décris la rue. Lorsque son mari rentre ils se disputent, Gervaise sait qu’il est allé passer