Illusions Perdues De Balzac Commentaire

furent également terrorisés par cette peur et cette timidité si affligeantes. « La bouche se remplit de coton et le pouls devient fou », « la langue se colle au palais et empêche d´articuler un seul mot », constituent seulement quelques exemples des commentaires de différents orateurs à propos de leurs premiers discours en public. Ne nous voilons point la face, parler en public comporte une certaine responsabilité, un certain trouble, un certain effort et une certaine excitation. Cicéron, déjà, dit il

mal du siècle (tension entre la pauvreté du réel et l’aspiration à l’idéal). • Réalisme et naturalisme (1830-1900) L’école réaliste, vers 1850, oppose l’exigence de vérité aux illusions romantiques. Elle sera plus pauvre en littérature qu’en peinture. Le réalisme au sens large caractérise déjà vers 1830 les romans de BALZAC ou de STENDHAL (marqués par le romantisme, mais qui représentent la société réelle), et le mot sera appliqué à FLAUBERT (Madame Bovary, 1857). Le naturalisme de ZOLA (vers 1880)

jeunesse. – Le narrateur éprouve de la reconnaissance à l’égard de son grand-père. – Quand on se penche sur son passé, on revoit des instants de bonheur. – La revue de presse est programmée à la fin du journal télévisé. – En revoyant son fils perdu de vue depuis longtemps, la vieille mère retrouva l’usage de la parole. – Les retrouvailles avec d’anciens camarades de classe s’accompagnent de nostalgie. – Il fuit les lieux et les visages qui lui rappellent son passé. – En cas de grave crise

l’esthétique ». « Le sublime lasse, le beau trompe, le pathétique seul est infaillible dans l’art ». Alphonse de Lamartine, « Confidences ». « Le travail constant est la loi de l’art comme celle de la vie ; car l’art, c’est la création idéalisée ». Honoré de Balzac, « La Cousine Bette ». « L’art c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau ». Victor Hugo. « Il n’y a pas d’art, il n’y a que des hommes ». Alfred de Musset, « Un mot sur l’art moderne ». « C’est le côté humain, franchement

de l’épopée, des guerres de conquête et de reconquête, à sujet religieux. Un chevalier chrétien qui possède une statuette de Saint-Nicolas est vaincu par les musulmans et mis en captivité. Saint-Nicolas est le saint que l’on évoque lorsque l’on a perdu quelque chose. Le roi Sarrasin, vainqueur, met le chevalier au défi de retrouver un trésor, il y arrive et le roi fini par se convertir. L’intrigue n’a rien de neuf, mais il y a un mélange de genres entre des scènes qui relèvent de l’épopée (batailles

français qu’anglais ou allemands. Quatre exercices autocorrectifs Une fiche méthode Une deuxième fiche méthode vous donneront l’occasion d’exercer vos talents poétiques, à l’oral et à l’écrit, et de continuer à vous entraîner pour l’exercice de commentaire récapitule les dates et aspects essentiels du Romantisme. rappelle la méthodologie de l’exposé, qui vous sera utile pour effectuer le devoir de fin de séquence qui vous est proposé et que vous pourrez réaliser à l’oral ou par écrit. Et maintenant

Jean-Honoré FRAGONARD (1732-1806) La jeune fille lisant, v. 1776 * Sommaire 1. (Brève) introduction au XVIII° siècle 2. Article « Philosophe » de L’Encyclopédie 3. Quelques noms, titres et dates 4. Conseils bibliographiques 5. Textes 6. Commentaires de textes choisis pp. 3-7 pp. 8-9 pp. 10-11 pp. 12-13 pp. 14-55 pp. 56-77 2 (Brève) introduction au XVIII° siècle L’invention de la liberté ? Balises temporelles/symboliques Le 18° siècle est ce siècle « court » qui se déploie entre

phénomènes mis à l'étude. C'est presque toujours ici une expérience « pour voir », comme l'appelle Claude Bernard. Le romancier part à la recherche d'une vérité. Je prendrai comme exemple la figure du baron Hulot dans La Cousine Bette, de Balzac. Le fait général observé par Balzac est le ravage que le tempérament amoureux d'un homme amène chez lui, dans sa famille et dans la société. Dès qu'il a eu choisi son sujet, il est parti des faits observés, puis il a institué son expérience en soumettant Hulot à une

Proust disait déjà qu'elles étaient une « variété nouvelle dont ce peintre, comme un ingénieux horticulteur, avait, enrichi la famille des Roses » 12. 11 12 Jean LESCURE, Lapicque, éd. Galanis, p. 78. Marcel PROUST, A la recherche du temps perdu, t. V : Sodome et Gomorrhe, II, p. 210. Gaston Bachelard, La poétique de l’espace. (1957) [1961] 25 VIII La psychologie classique ne traite guère de l'image poétique qui est souvent confondue avec la simple métaphore. D'ailleurs, en général

vers la glace pour nouer sa cravate. Quand il aura mis son veston, tout serait fini », raconte la narratrice à la page 20. Les vêtements deviennent ainsi une allégorie du temps qui passe, dans le sens où chaque pièce enfilée équivaut à une minute perdue qui rapproche le moment de la séparation. « Cette cérémonie me brise. Elle est le départ, infiniment ralenti », écrit Ernaux; «  je n’étais que du temps passant à travers moi », poursuit-elle. Le futur antérieur, « il aura mis », rappelle combien