Incipit Traditionnel Céline

, il se cache derrière ce phénomène une réelle réflexion sur la littérature et ses pouvoirs. Texte 4: L'envers du capitalisme, LFC, échappe à toute classification , langage parlé, langage 'populaire' . Extrait de' voyage au bout de la nuit' Céline présente 20 s à travers l'itinéraire de son héro Bardamu. ' Voyage au ...' = titre ambigüe : descente aux enfers? Nuit féérique? 1932 = vision plutôt pessimiste de l'humanité , LFC dénonce guerre, colonialisme, puis là système éco + industriel qui

d’avoir écrit une autobiographie. Quant au terme de roman, il le retient faute de mieux. L’incipit n’est que la première partie de l’ouverture de 9 pages. A la fin il annonce son projet de remémoration. L’incipit est déconcertant pour le lecteur traditionnel car il ne trouve pas de repère. En effet ni un roman ni une autobiographie n’a commencé de cette manière, c’est pourquoi nous allons étudier les ambiguïtés de l’ouverture narrative, les ambiguïtés de l’énonciation à la première personne et enfin

Jean Santeuil, œuvre de jeunesse qui est restée inachevée, Marcel Proust a utilisé un narrateur externe. À l’inverse, dans les romans qui composent À la recherche du temps perdu, il a fait le choix de modifier la place du narrateur. Dès le célèbre incipit de Du côté de chez Swann, le lecteur plonge dans les pensées d’un « Je » : « Longtemps je me suis couché de bonne heure ». En somme, Proust a éprouvé le besoin de nous emporter au plus près de la conscience de son personnage, comme l’indique l’extrait

de l’Ingénu ; le passé simple, renvoie au contraire aux actions rapides et brèves et met en relief l’arrivée de l’Ingénu : « Comme ils s’attendrissaient l’un et l’autre à ce souvenir, ils virent entrer dans la baie de Rance… » (p. 12). 2 Cet incipit mêle réalisme et merveilleux. Relevez les passages qui en témoignent. Le réalisme apparaît à travers des indications géographiques précises (« Irlande », « Notre-Dame de la Montagne »), ou encore à travers les activités des personnages : les Kerkabon

GRANDSIR, Anne, professeur agrégé, Académie de Lille GRIFFET, Anne, professeur agrégé, Académie de Nancy-Metz GROS, Gérard, professeur des universités, Académie d’Amiens GRUEL, Emmanuelle, professeur agrégé, Académie de Versailles GUILLEMET-BRUNO, Céline, professeur agrégé, Académie de Créteil GUILLOT, Augustin, IA/ inspecteur pédagogique régional, Académie de Besançon GUYVARC’H, Morgan, professeur agrégé, Académie de Rennes HALARY, Marie-Pascale, professeur agrégé, Académie de Lyon HARANG, Julien

indissociables. D'abord marginales, ces problématiques occupent à présent le devant de la scène. Bien des chercheurs ont pris acte de cette transformation, mais la majorité des "usagers" des études littéraires continuent à raisonner sur les schémas traditionnels, sans s'apercevoir que la conjoncture qui leur donnait sens a disparu. Prendre acte de certaines de ces modifications, en expliciter les conséquences, tel est le propos de ce livre. Nous ne cherchons pas à ajouter de "nouvelles approches"

Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père Goriot Stendhal, Le Rouge et le Noir Hugo, Les Misérables Flaubert, Madame Bovary Maupassant, Bel-Ami Zola, L’Assommoir Camus, L’Etranger Céline, Voyage au bout de la nuit Proust, « un amour de Swann » extrait de Du côté de chez Swann Robbe-Grillet, Djinns Argumentation : Montaigne, Sans commencement et sans fin (extraits des Essais) La Fontaine, Fables, extraits (Livre I et VIII, notamment)

l'épopée et le roman est devenu une idée commune : « Nous savons tous, comme l'enseignent les professeurs, que le roman est issu de l'épopée. » [Borges (18) p.94]   Le roman serait un dérivé de l'épopée car il ne figure pas dans la poétique traditionnelle (d'ARISTOTE à BOILEAU); son origine médiévale (« romanz »= écrit en langue vulgaire qui s'oppose au latin, langue savante et prestigieuse) fait du discours romanesque une production apparue après la conceptualisation sur laquelle se fonde la critique

même langage parviennent à édifier une tour dont le sommet « avait pénétré dans les nuages », la multiplication des langages sème la confusion et anéantit leurs efforts. La démonstration d’Ursus met en évidence une conception du temps assez traditionnelle : le passé, moment d’unité linguistique, est idéalisé par rapport à un présent corrompu, et le passage du temps produit une forme de déchéance. Par conséquent, Érasme se déclare partisan de l’usage exclusif des langues de l’unité, latin et grec

16 Le réalisme aux XXe et XXIe siècles J. Tardi, illustration du Voyage… Entretien avec le romancier J.-P. Blondel C. Chabrol, La Cérémonie Barbara, Göttingen J.-P. Blondel, Qui vive ? M. Condé, La Belle Créole G. Méliès, La Sirène L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit F. Bon, Sortie d’usine ANALYSE D’IMAGE C. Chaplin, Les Temps modernes TEXTE 2 A. Camus, La Peste D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 F. Vargas, Pars vite et reviens tard TEXTE 3 P. Claudel, Les Âmes grises D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 P. Grimbert