Ingouches

convoqué qu’une seule fois entre 1940 et 1944). Dans l’immédiat après-guerre, d’autres signes illustrent cette situation : outre les déportations politiques déjà évoquées, l’ordre policier est renforcé et les déplacements des peuples Kamoulks, Balkars, Ingouches, Tchétchènes etc., se poursuivent (ils seront d’ailleurs rendus définitifs par un décret de 1948). En effet, l’épuisement du pays n’empêche pas qu’il se soit étendu vers l’ouest. En outre et surtout, l’URSS est reconnue comme l’une des grandes

population russe : un état multi ethnique 160 nationalités et groupe ethniques différents. 84% de slaves, 3,5% autres population indo-européennes (allemands, Ossètes, Juifs, Moldaves), 8% population turco-mongoles, 3% population du Caucase (Tchétchènes, Ingouches, Daghestanais), 1,5% ouraliennes (Mari, Komi, Nenets). La répartition des différents groupes ethniques est très complexe. Le Russe est la seule langue officielle sur le territoire. Les Russes ont un passeport intérieur ou apparait une distinction

nombre de détenus dans les camps et colonies de travail. De même, un certain nombre de groupes ethniques minoritaires sont contraints à des déplacements forcés : en 1946, par exemple, STALINE annonce officiellement la déportation des Tchétchènes, Ingouches et Tatars de Crimée. De plus, le parti et l’armée encadrent fortement la population. La vie des citoyens soviétiques est en effet strictement régentée : loisirs et voyages éventuels sont ainsi organisés par le parti. Pour faire accepter cet autoritarisme

propre parlement et Présidence mais sont soumises à un étroit contrôle de la part du Kremlin. Le statut particulier de ces républiques est lié à l’existence de nombreux groupes ethniques différents comme les Tchétchènes, les Avars aux Daghestan, Les Ingouches, ou les peuples Circassiens (Tcherkesses, adygués)… Q1b - Dans la plupart des Républiques Nationales du Caucase, la population Russe a diminuée. Les tensions religieuses et ethniques sont l’une des principales causes du départ des familles russes

SaintPétersbourg). Le pays compte 82 % de Russes à dominante orthodoxes mais 120 minorités à dominante musulmane représentant 18 % de la population soit 27 millions d’habitants et localisées dans des zones souvent stratégiques : confins caucasiens (Tchétchènes, Ingouches, Ossètes…), régions de la basse Volga, axe du transsibérien. La disparition du pouvoir soviétique s’est accompagnée d’un affaiblissement du pouvoir central avec résurgence de mouvements nationalistes, menaces de replis communautaires et religieux

portant à 26 le nombre des États membres. 3 septembre. Russie.  Une prise d’otages géante dans une école de Beslan, dans le Caucase russe, se solde par 372 morts (pour la plupart des écoliers), dont 32 terroristes, notamment tchétchènes et ingouches. Controverse sur la responsabilité de l’assaut des forces de sécurités dans l’hécatombe. 11 novembre. Autonomie palestinienne.  Mort de Yasser Arafat, chef historique de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), et président de l’Autorité

en particulier pendant la Grande Terreur de 1937-1938 les minorités polonaises, allemandes, baltes, mais aussi les minorités de régions périphériques ou frontalières, particulièrement réfractaires à la soviétisation comme les Tchéchènes, les Ingouches, les Kalmuks, les Balkars, les Karatchaïs. Les Tatars de Crimée sont soumis pendant la guerre à une déportation sans précédent au prétexte qu’ils auraient collaboré avec l’occupant allemand. Cette évolution dans le ciblage des catégories hostiles

autonome ð 82 % de russes à dominante orthodoxes mais 120 minorités à dominante musulmane représentant 18 % de la population soit 27 millions d’habitants § Une localisation dans des zones souvent stratégiques : ú Confins caucasiens : Tchétchènes, Ingouches, Ossètes… ú Régions de la basse Volga ú Axe du transsibérien § Possibilités de replis communautaires et religieux § Menaces de sécession, notamment dans les régions portant le nom d’un peuple titulaire b)

divisions des Ossètes et aux revendications des Abkhaze ; le conflit arméno- azéri et la question du Haut - Karabakh sont stabilisés mais pas réglés ; la guerre civile ou de décolonisation en Tchétchénie s’appuie sur la rivalité entre Tchétchènes et Ingouches. De plus, la remise en cause de la légitimité des frontières, les enjeux territoriaux, la question des minorités russes, la renaissance du mouvement Cosaque et les nationalismes claniques, accentuent la crise de cette région. L’effondrement de l’URSS

Allemands de la Volga et du reste de l’URSS, descendants de colons présents depuis deux siècles. Au printemps 1944, sous la fausse accusation de collaboration, quatorze peuples représentant deux millions de victimes, dont l’intégralité des Tchétchènes-Ingouches, des Tatars de Crimée, des Kalmouks, des Karatchaïs, etc. sont déportés collectivement en Sibérie et en Asie centrale. La déportation des 600 000 Tchétchènes, femmes, enfants, militants communistes et soldats décorés compris, fut accomplie en six