Ionesco Conformisme

si la morale est d’essence sociale, le conformisme en est nécessairement la règle. Mais comment ne pas voir que justement c’est la remise en cause d’un conformisme de la médiocrité qui est justement une conduite authentiquement morale ? Le conformisme peut-être immoral, quand il entre dans une compromission avec la corruption ambiante. « Faire comme tout le monde », peut parfois impliquer être complice du mal. Nous n’avons aucune garantie, en restant en accord avec les mœurs de notre temps, de rester

I.La Conformité ou le conformisme La conformité est l’idée qu’une personne modifie sa position et ou ses idées dans la direction de celle du groupe. Un des aspects centraux de l’influence sociale est que nous ne nous basons pas sur notre propre expérience seulement pour définir ce qu’est la réalité. Nous nous reposons également beaucoup sur les idées des autres. De façon générale, nous sommes sensibles aux points de vue des hommes, et donc nous sommes dans une situation difficile quand nous n’avons

pensées, leurs propres envies, se mélangent avec notre pensée et nos envies. On n’est donc plus ce que l’on est, on est comme les autres. Nous n’avons alors plus de pensée propre qui nous appartienne ; notre attitude est donc assez proche du conformisme. Le conformisme est une attitude qui consiste en effet à suivre les idées et les opinions d’actualité qui touchent une bonne partie de la société dans laquelle on vit. « Suivre la mode » est une attitude conformiste ; ainsi, le conformiste suit les idées

démocratique). Mon esprit n'est pas étanche à toute influence extérieure. Cette réalité qu'est le conformisme social le prouve. L'homme a naturellement tendance à se conformer à l'attitude ou au point de vue du groupe auquel il appartient. C'est ce qui explique, dans chaque classe de la société, une certaine uniformité des goûts ou des opinions politiques. Les expériences de psychologie sociale de Asch sur le conformisme, réalisées en 1951, le confirment. On montre à un groupe un dessin qui représente plusieurs

Soumission à l’autorité : un individu change de comportement afin de se soumettre aux ordres émanant d'une autorité perçue comme légitime. On est sous influence sans qu’il y ai d’ordres explicites. LA DIFFÉRENCE ENTRE OBÉISSANCE ET CONFORMISME „  Le conformisme : renvoie aux situations dans lesquelles un individu va modifie son comportement ou son attitude afin de mieux le mettre en harmonie avec le comportement des autres. „  L’obéissance : un individu modifie son comportement afin de se

d'avoir des amis, tire sur un des élèves puis se suicide. La police intervient et les secours s'occupent du blessé ainsi que du mort pendant que les autorités emmènent l'enseignant. LIENS PHILOSOPHIQUES : (*) Le conformisme de Asch : Il nous explique que le conformisme concerne notre relation avec nos pairs, nous souhaitons etre accépté par nos pairs et pour cela nous conformons nos pensées et comportement avec les leurs dans cette situation, les eleves sont face a un mouvement de foule

reconnaître leurs effets sur la situation présente. La capacité de s'auto-évaluer d'une façon réaliste et objective constitue le ferment de sa personnalité. Par contre, l'individu dont l'agir découle d'un centre de décision externe manifeste un conformisme non équivoque aux valeurs, aux normes et aux traditions de son milieu quant au choix d'une carrière. Il sera prédisposé dans certains cas à changer, à substituer ou à éliminer un tel choix selon les humeurs du moment. À cet effet, sa personnalité

vous exposent des arguments qui vous semblent solides. • Particulièrement dans l’intériorisation et dans l’identification Les formes d’influence sociale Influence Définition Normalisation Les membres d’un groupe s’influencent mutuellement Conformisme Une majorité influence une minorité Acquiescement Une personne répond positivement à une demande explicite d’autrui Obéissance Une personne accepte de se comporter conformément aux demandes d’une autorité Innovation Une minorité influence

un objectif : celui de ressembler à cette personne qui l’on admire tant, au point de devenir son égal. Puisqu’il représente pour lui la perfection. Mais d’un autre côté la recherche de ce modèle idéal n’entraîne-t-il pas l’homme vers un certain conformisme poussant l’homme à une perte de son estime. On peut se demander si le modèle idéal, par volonté de perfection, n’engendre-t-elle pas une destruction de la personnalité de l’homme et une destruction de la diversité humaine ? Ainsi, le sujet modèle

aux nouvelles découvertes scientifiques et à l’avancée technologique, le nombre de personnes ne croyant pas en Dieu a augmenté de façon drastique. Peut-on dire que la majorité des gens dits athées le sont plus par choix individuel ou plutôt par conformisme social? Selon moi, le fait de se proclamer athée relève obligatoirement d’un choix personnel. En effet, l’humain est libre, il est libre de choisir ses propres décisions et de décider ce qui il veut devenir. Nous devons tous à un certain point de