Irma Bécot

Émile Zola, L’Œuvre, chapitre III, « Irma Bécot ». Mais Jory, silencieux, poussa du coude Sandoz, en lui montrant de la tête une fille qui occupait une table avec son monsieur, dans le fond de la salle. Il n'y avait, du reste, que deux autres consommateurs, deux sergents jouant aux cartes. C'était presque une enfant, une de ces galopines de Paris qui gardent à dix-huit ans la maigreur du fruit vert. On aurait dit un chien coiffé, une pluie de petits cheveux blonds sur un nez délicat, une grande

Irma était ma première vraie amie. Elle venait de Tübingen, elle avait débarqué dans notre ville et dans ma classe, chez ces riches filles stupides et les vielles laides professeurs , nous battaient avec des règles sur les doigts et rêvaient de leur fiancées, tous avaient plu à la guerre. Irma s'est assise à côté de moi, et nous nous entendions dès le premier jour. Nous pouvions parler de tout ensemble, sur la vie et l'amour, sur des poèmes et des chats, sur l'école et le (métier futur/ le futur)

saillantes, mento violent, lèvres rouges, face gonflée". Christine apparaît comme « la femme dévastatrice, la femme qui tue l'artiste, lui broie le cœur et lui mange le cerveau ". Irma Bécot : L'autre versant de la féminité, celui de la luxure, est incarné par Irma Bécot qui fait son apparition dans le chapitre III. Irma est orpheline, elle est elevée par sa tante qui n'est pas des plus tendre avec elle. C'est alors qu'elle se servira de sa beauté une pluie de petits cheveux blonds sur un nez délicat

musique, dans ce panorama des arts). Les sculpteurs : Mahoudeau et Chambouvard. Ce dernier est plus âgé, et tout à l'opposé de Bongrand ne doute pas une seconde de son génie. Le critique : Jory, présenté avec les mêmes caractéristiques que son amie, Irma Bécot, courtisane entichée d'artistes.  En constituant ce groupe de personnages, dominé par des jeunes gens qui veulent révolutionner l'art de leur temps, Zola pose ausi l'unité de la création : peintres, sculpteurs ou écrivain poursuivent un même but

de Zola, nous analyserons, dans un premier temps, la marchandisation de l’art et ses limites, à travers les personnages de Fagerolles et Naudet. Puis, dans un deuxième temps, nous examinerons deux personnages : Fagerolles et son double féminin, Irma Bécot, figures de la perversion. La marchandisation de la production artistique évolue au cours du XIXe siècle. Afin de mieux cerner les enjeux de cette évolution, il est intéressant de comparer les deux marchands d’art décrits dans L’Oeuvre de Zola :

Four – atelier où se trouve Dubuche Un jeudi matin Claude désespéré va trouver Dubuche, se fait moquer par les autres à l’atelier Claude, Sandoz, Mahoudeau, Jory, Fagerolles et Irma Bécot (Paris) Café Baudequin, boulevard des Batignolles Le même jeudi, après-midi Réunion des cinq camarades / rencontre avec Irma Bécot Claude, Sandoz, Mahoudeau, Jory, Fagerolles, Gagnière, Dubuche et Bongrand (Paris) Rue d’Enfer, chez Sandoz Le même jeudi, le soir Dîner de réunion comme tous les jeudis. Sobre mais

de Dubuche. Claude est intrigué par la relation entre les deux. Chapitre 8 Claude va dans un salon de coiffure où il rencontre une jeune fille nommée Irma Becot. Elle est belle et talentueuse, et il tombe amoureux d'elle. Cependant, elle est déjà mariée à un homme plus âgé, et Claude est inconsolable. Chapitre 9 Claude devient obsédé par Irma. Il la suit partout où elle va et finit par la convaincre de poser pour lui. Mais elle refuse d'avoir une relation amoureuse avec lui. Chapitre 10 Claude

Christine pose pour la femme centrale de la composition et subit les humiliations du peintre qui lui attribue la responsabilité de son échec. La rupture s’aggrave entre Claude et les anciens amis de la bande. Désespéré, il rencontre par hasard Irma Bécot et cède à ses avances. Le petit Jacques meurt, son père peint le cadavre et décide sur un coup de tête d’envoyer le tableau au Salon. Chapitre 10 L’élection des membres du jury d’admission par les exposants. Fagerolles, élu, fait prendre le

toile, erre dans Paris a la recherche d’un ami. Il rend successivement visite à tous les artistes qui constituent la bande.  Le groupe traverse triomphalement Paris avant de gagner le café Baudequin qui lui sert de repaire. Premier apparition d’Irma Bécot. La soirée s’achève par le traditionnel diner chez Sandoz dans une ambiance chaleureuse de conquête. Chapitre IV. Six semaines plus tard, Christine reparait à l’atelier. Elle rend désormais visite régulièrement au peintre qui la raccompagne au

qu’«elle serait volontiers restée !» (page 168). Chapitre VII De retour à Paris, Claude retrouve ses amis : Mahoudeau et Chaîne qui végètent et ne se parlent même plus ; Jory, le journaliste toujours aussi obsédé des femmes et qui l’emmène chez Irma Bécot, courtisane qui a fait fortune ; le vieux maître Bongrand qui a encore besoin des encouragements de ses cadets et refuse de vendre la toile sur laquelle il travaille au nouveau marchand de tableaux en vogue, Naudet. Surtout, il se rend au dîner