Jadéite

donc affleurante. Il n’y a aucune transformation minéralogique de la croûte océanique, indiquant que cette nappe a été charriée sans être entrée auparavant en subduction ANALYSE DU DOCUMENT 3 : Informations extraite du document : - Le grenat et la jadéite sont formés à 50 km de profondeur, pour une température moyenne de 400°C (domaine D). - La glaucophane est formée à 35 km de profondeur en moyenne et à 200°C (domaine C). Connaissances utiles à la résolution du problème : - Le métamorphisme correspond

éclogites avec présence de pyroxène de haute pression (jadéite) et de grenat. Deux réactions du métamorphisme sont engendrées par l'augmentation de pression : (1) plagioclase + chlorite* + actinote* → glaucophane + eau (2) plagioclase + glaucophane → grenat + jadéite + eau * chlorite et actinote sont des minéraux hydratés présents dans la lithosphère océanique qui entre en subduction  Les minéraux caractéristiques de la subduction (glaucophane, jadéite, grenat) sont moins riches en eau que les minéraux

grenat ou jadéite) alors on pourra déduire la P et T que la roche aura subit et donc son histoire. (En particulier son enfouissement par subduction). Etape 2 : Utilisation du microscope polarisant présentation des minéraux caractéristiques Les roches dont sont issues les lames ont été prélevées dans les Alpes au Mont Viso. Métagabbro à chlorite ou schiste vert LM1= schiste bleu ou méta gabbro à glaucophane, (amphibole bleue) LM2= éclogite ou méta gabbro à grenat (rose) et jadéite (pyroxène

glaucophane est un minéral se formant à HP et BT, caractéristique des zones de subduction. J’en déduis que le méta-gabbro MG1 s’est formé dans une zone de subduction. J’observe que le méta-gabbro MG2 contient entre autres de la jadéite et du grenat. Or je sais que la jadéite et le grenat sont des minéraux se formant à HP et BT, caractéristiques des zones de subduction. J’en déduis que le méta-gabbro MG2 s’est formé dans une zone de subduction. J’en conclus que la zone des Alpes où ont été récoltés

hercynienne sont caractérisées par la coexistence de deux minéraux : le grenat et la jadéite. Les cristaux de grenat sont massifs (diamètre de l'ordre de quelques millimètres). Ils sont entourés d'un cortège de cristaux de pyroxènes (jadéite), de taille beaucoup plus modeste et non distinguables à l'échelle du document 3. a). Le diagramme pression-température du document 3. b) montre que l'association minéralogique grenat-jadéite est stable dans le domaine D. Celui-ci est caractérisé par des températures

lithosphère continentale. On parle d'obduction. B) Les vestiges d'une ancienne subduction Dans les montagnes, on trouve des roches présentant des minéraux témoignant de conditions de hautes pressions et de basses températures (ex : glaucophane, grenat, jadéite, coésite). Le métamorphisme de roches de la lithosphère océanique (ex : métagabbros) indique un enfoncement de la lithosphère océanique (pouvant aller jusqu'à plus de 100 km de profondeur). Des roches de la croûte continentale peuvent également subir

celle d’un basalte océanique. Ils ont été datés entre 350 et 370 millions d’années par une méthode géochronologique "Rubidium-Strontium". |Échantillon 1 - Schiste bleu à glaucophane, grenat, plagioclase et |Échantillon 2 - Grenat d'une éclogite à jadéite | |épidote |Photographie d'une lame mince | |[pic] |[pic]

métagabbro du Queyras par subduction. Les métagabbros B du Mont Viso : La présence de glaucophane et de jadéite associée au grenat permet de positionner B dans le champ de stabilité correspondant à un domaine de formation des minéraux HP BT (au-delà de 25 km et inférieur à 600°). Cette association minéralogique correspond à la réaction de métamorphisme suivante : Glaucophane + plagioclase →grenat + jadéite + eau La roche B est donc le témoin d’un enfoncement encore plus profond que la roche A. Donc, ces

d’un métamorphisme d’intensité croissante des roches de la croûte océanique dont les gabbros. Les réactions métamorphiques font apparaitre de nouveaux minéraux métamorphiques (dans le faciès schistes bleus : glaucophane et jadéite, dans le faciès éclogites : grenat et jadéite) et s’accompagnent d’une libération d’eau. Cette eau, de faible densité, remonte dans le manteau lithosphérique de la plaque chevauchante et permet alors la fusion partielle des péridotites, c'est-à-dire la formation du magma

expérimentalement. A = domaine de stabilité de l'association à chlorite + actinote + plagioclase B = domaine de stabilité de l'association à glaucophane + plagioclase C = domaine de stabilité de l'association à glaucophane + jadéite D = domaine de stabilité de l'association à grenat + jadéite +/- glaucophane. Document de référence : modèle possible de l'évolution géodynamique de la partie nord de la Nouvelle-Calédonie. Aucune exploitation écrite de ce document n'est attendue. Origine : inspiré