Jamais Je Ne Pôurrai De Claude Roy

ombre sans doute. Ô balances sentimentales. J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus. J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus

puisse nous permette de nous sentir mieux. Comment est-ce bien possible ? De tels propos semble se contredire. La citation de Claude Roy, nous invite a remarquer le rôle, volontaire ou involontaire de la littérature puisque « même quand les ecrivains expliquent comment il se sentent mal ou pourquoi il faut se sentir mal » il nous permettent de nous sentir mieux. On pourrais se demander : Dans quelle mesure la littérature permet-t-elle véritablement de se sentir mieux ? Reussi-t-elle réelement et toujours

moi préparons notre petit bagage, refaisons l’inventaire, nos nattes bien serrées, l’une contre l’autre, comme si on allait venir nous chercher pour aller à l’école. Violaine Forest  La terre est bleue La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours Elle sa bouche d’alliance Tous les secrets tous les sourires Et quels vêtements d’indulgence À la croire toute nue

décembre 1969 un inédit de • arl e Le père de Jacquou le Croquant ·Claude Roy. Le Journal d'Anaïs Nin SOMMAIRE a LE LIVRE DE LA QUINZAINE Claude Roy Moi Je par Maurice Nadeau 5 TELEVISION Eugène Le Roy Jacquou le Croquant L'Ennemi de la mort par Michèle Albrand 8 ROMANS FRANÇAIS Jacques Henric Michel Huriet Rachel Mizrahi Archées La Fête de la dédicR('e Harry par Josane Duranteau . par Alain Clerval par Marie-Claude de Brunhoff MEMOIRES Anais Nin Journal 1931-1934 par Diane Fernandez

| |Combien de malheureux, qui auraient pu mieux faire, se sont mis en tête d'écrire, parce qu'en fermant un beau livre, ils s'étaient dit: | |J'en pourrais faire autant! et cette réflexion-là ne prouvait rien, sinon que l'ouvrage était inimitable. En littérature comme en | |morale, plus une chose est belle plus elle semble facile. (Victor Hugo, Littérature et philosophie mêlées)

soit le roy ; ce disoit Ulisse en Homere parlant en public. S’il n’eust rien plus dit, sinon, D’avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n’y voy, c’estoit autant bien dit que rien plus : mais au lieu que pour le raisonner il falloit dire que la domination de plusieurs ne pouvoit estre bonne, puisque la puissance d’un seul, deslors qu’il prend ce tiltre de maistre, est dure et desraisonnable ; il est allé adjouter tout au rebours, Qu’un sans plus soit le maistre, et qu’un seul soit roy. Il

scène finale (à partir de « Lorsque l’office fut terminé… », p. 388). Cet extrait peut être étudié parallèlement à l’incipit dont il est le pendant. On retrouve dans cet extrait, mais dans une situation différente, les mêmes éléments : Duroy devenu Du Roy a amélioré sa situation sociale, ce qui se traduit par le changement de lieux, mais il continue d’être mû par la volonté d’aller plus haut encore, et ne cesse d’utiliser les femmes pour son plaisir et sa réussite. Pour situer l’extrait À présent divorcé

demeure donc dans l’obscurité où il est, pour laisser les jugemens plus libres et plus équitables, et il se montrera néanmoins si cette Histoire est aussi agréable au public que je l’espère. PREMIÈRE PARTIE La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat, que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce Prince estoit galand, bien fait, et amoureux ; qouique sa passion pour Diane de Poitiers, Duchesse de Valentinois, eust commencé il y avoit plus de vingt

produit en version numérique par Claude Ovtcharenko, bénévole,Journaliste à la retraite près de Bordeaux, à 40 km de PérigueuxCourriel: c.ovt@wanadoo.fr[->0] Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la BibliothèquePaul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à ChicoutimiSite web: http://bibliotheque.uqac.ca/| Cette édition électronique a été réalisée par Claude Ovtcharenko, bénévole, journaliste

Étienne de LA BOÉTIE (1530-1563) Écrivain français, ami de Montaigne (1549) LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE OU LE CONTR’UN Un document produit en version numérique par Claude Ovtcharenko, bénévole, Journaliste à la retraite près de Bordeaux, à 40 km de Périgueux Courriel: c.ovt@wanadoo.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de