Je Suis Un Pale Enfant Du Vieux Paris

ARTHUR RIMBAUD POÉSIES COMPLÈTES AVEC PRÉFACE DE PAUL VERLAINE ET NOTES DE L'ÉDITEUR PARIS LÉON VANIER, LIBRAIRE-ÉDITEUR 19, QUAI SAINT-MICHEL, 19 1895 Le texte a été établi sur la base des épreuves de l'imprimerie de Ch. Herissey à Évreux, revues avec les corrections de la main de Paul Verlaine en 1895. DU MÊME AUTEUR Même éditeur : Les Illuminations, Une Saison en Enfer. . . 3 fr. 50 TIRAGE DE LUXE: 25 exemplaires numérotés sur Hollande, 6 fr. PRÉFACE par Paul Verlaine

familles  dans  les  rues de Paris. Mais à la campagne, la Lune éclairait les champs et les prés  glacés  par  le  gel.  Les  étoiles  étincelaient,  seul  le  hululement  des  hiboux  résonnait  dans  la nuit fraîche. La place  du  village  était  déserte,  silencieuse,  sans  un  bruit de pas ni un éclat de voix. Le petit café, la boulangerie et  le kiosque étaient  fermés, inanimés, seule une douce odeur de  fleurs flottait dans l’air frais. Elle émanait d’un vieux  balcon  en  pierre  et  en 

S’il en est ainsi, parle bas, Mystérieuse messagère ; S’il n’en est rien, ne réponds pas ; Dors sur mon coeur, fraîche et légère. Je connais trop bien cette main, Pleine de grâce et de caprice, Qui d’un brin de fil souple et fin A noué ton pâle calice. Cette main-là, petite fleur, Ni Phidias ni Praxitèle N’en auraient pu trouver la soeur Qu’en prenant Vénus pour modèle. Elle est blanche, elle est douce et belle, Franche, dit-on, et plus encor ; A qui saurait s’emparer d’elle Elle

l'indifférence de Dieu et la détresse des mères. Le poète le forme ainsi afin de créer un effet d'attente jusqu'à la chute (dernier vers). « Le dormeur du val », du même auteur, décrit un paysage champêtre, plein de couleurs, de verdure où un jeune soldat pâle et souriant est endormi au soleil, mais on se rend progressivement compte qu'il s'agit d'un cadavre avec deux balles dans la poitrine. «  Les Usines » d’Emile Verhaeren est un ensemble de descriptions de l’ensemble des usines. On en compte trois distincts

Thérèse est promise depuis toujours à son cousin Camille Raquin. Chétif et de faible santé, Camille, dès le soir de ses noces, déçoit Thérèse, femme pleine d'ardeurs cachées, et qui, sans se l'avouer attend désespérément l'amour. Un soir, Laurent, vieux camarade de Camille pénètre dans la sombre boutique des Raquin, il participera aux médiocres parties de domino que se disputent le mari de Thérèse, son chef de bureau Grivet et le commissaire Michaud. Laurent, bel homme vigoureux séduit immédiatement

hurle au coin d’un bois. Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes. L’hiver s’est abattu sur toute floraison ; Des arbres dépouillés dressent à l’horizon Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes. La lune est large et pâle et semble se hâter. On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère. De son morne regard elle parcourt la terre, Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter. Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde, Fantastiques lueurs qu’elle

Mme Raquin et le mari et le cousin de Thérèse. Il travaille aux chemins de fer d’Orléans. « Il était petit, chétif, d’allure languissante, les cheveux d’un blond fade, la barbe rare, le visage couvert de tâches de rousseurs, il ressemblait à un enfant malade et gâté. » Voilà comment Emile Zola le décrivait dans son incipit. A travers la description physique de ce jeune garçon on peut conclure qu’il ne semble pas très mure et assez immature. L’auteur utilise beaucoup de qualifiants négatifs à l’égard

Paul Verlaine- Fêtes galantes. 6) Tristesse de la lune, de Charles Baudelaire. 7) A la lune, de Léon Pamphile Le may. II/.Biographies 1) Victor Hugo : Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l'un des plus importants écrivains romantiques de langue française. Victor Hugo occupe une place importante dans l'histoire des lettres

vieilles demoiselles Sapins médecins divaguants Ils vont offrant leurs bons onguents Quand la montagne accouche De temps en temps sous l’ouragan Un vieux sapin geint et se couche Extrait de Les Sapins Dans la plaine les baladins S’éloignent au long des jardins Devant l’huis des auberges grises Par les villages sans églises. Et les enfants s’en vont devant Les autres suivent en rêvant Chaque arbre fruitier se résigne Quand de très loin ils lui font signe. Ils ont des poids ronds

au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte, On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ; Un vague demi-jour teint le dôme éternel ; Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel. Victor Hugo, Les rayons et les ombres Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne