Je Voulais Juste Rentrer Chez Moi

; nous ne sommes plus en guerre. Mais l’amertume et le ressentiment sont encore là, et l’idéologie qui a mené au génocide est toujours enseignée dans nos écoles. Aujourd’hui, des gens qui ont passé des années derrière les barreaux commencent à rentrer chez eux. Si vous rencontrez l’un d’eux, si vous rencontrez celui qui a tué votre mère, votre cousin ou votre oncle, comment lui parler comme vous lui parliez avant ces massacres ? Sans l’amour, c’est impossible. Alors, nous avons besoin de messages

vois ? Le froc râpé et le pull, achetés avec les trous tout neufs à quatre- vingt euros pièce. La femme qui… : Astrid ! Astrid : Humm ? Aïe, le regard qui tue. Ne joue pas les bonnes œuvres, please. La pitié, ça relâche les peaux. La femme qui… : rentre tes griffes. Au premier remue-ménage, le directeur m’interdira la conciergerie. Astrid : La poupée est de l’espèce qui doit se bruler les doigts pour enregistrer que le feu est chaud. Petite éducation ! La femme qui… : c’est ma dernière chance.

-Oui. Paul Blofis, le copain de ma mère, se tenait sur le pas de la porte pour accueillir les futurs élèves de troisième. Avec ses cheveux poivre et sel, son jean et son blouson de cuir, il me faisait penser à un acteur de télévision, mais c'était juste un prof d'anglais. Il était arrivé à convaincre le collège de me prendre en classe de troisième, bien que je me sois fait systématiquement renvoyer de toutes les écoles où j'étais allé. J'avais essayé de lui expliquer que c'était une mauvaise idée

qu’elle ! Vous, par exemple, qu’est ce que vous faites ce soir ? NATHALIE ET BERNARD ARRIVENT A L’HOTEL(Bernard emboutit le pare-choc d’une voiture en se garant)BERNARD : Oh ! Il pouvait pas mieux se garer, lui ! Pfoooo !NATHALIE : Ca va, y a rien chez nous !BERNARD : T’es sûre ?NATHALIE : Oui, y a rien !BERNARD : Bon, ben tant mieux ! Ah bon, regarde, son pare-choc, il est pourri, regarde ça !NATHALIE : C’est rien, te fatigue pas !BERNARD : Elle est pourrie sa caisse !NATHALIE : Eh ben, justement

plutôt grande, avec de longs cheveux bruns et de grands yeux ambre. Les garçons semblèrent captiver par elle pendant quelques minutes, puis, après s'être excusée pour le retard, elle commença le cours. Andrew m'apprit qu'une « amie » à lui venait de rentrer en seconde dans le lycée. En fait, elle avait été la première fille dont il était réellement tombé amoureux, et ils avaient gardé contact. Lorsqu'il me montra discrètement la photo d'elle sur son téléphone, je ne pu retenir une grimace. Il m'interrogea

est un énorme pouvoir. Même si, comme on a pu le constater avec l’affaire Dieudonné, parfois vaut mieux se taire que de prôner des idées qui sont un tantinet dérangeantes. Je ne suis pas là pour vous faire la morale, ni pour prendre parti, je dis juste que nous devrions réfléchir avant de parler, tourner 7 fois sa langue dans sa bouche, ne pas mettre la charrue avant les bœufs… Quand on dit il est interdit d’interdire, il faut se demander pourquoi interdire ? Je serai d’avis d’interdire les DST

sans qui ce livre n’aurait pu voir le jour (Ni moi). Je parle avec l’autorité de l’échec. Scott Fitzgerald Ben quoi? Ben oui! Faut pas compliquer! Faut dire les choses comme elles sont. On aime et puis on n’aime plus. Françoise Sagan (lors d’un dîner chez elle en 1966 avec Brigitte Bardot et Bernard Frank) I LES VASES COMMUNICANTS I Avec le temps on n'aime plus L'amour est un combat perdu d'avance. Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Chaque jour apporte

poste, non sans avoir attendu quelques secondes. ISABELLE Tu sors ce soir, chéri ? FRANÇOIS Mm... ISABELLE Je... peux te demander où tu vas ? FRANÇOIS Bof... oui. ISABELLE Bon... Tu vas rentrer tard ? FRANÇOIS ...Sais pas. ISABELLE Ça veut dire oui ! Encore une soirée à traîner toute seule à la maison, à faire des corvées plates, à attendre... à attendre que rien ne se passe. Ou bien peut-être une de mes copines va-t-elle

Famille : Catherine, ma mère. Léa, ma soeur. Situation amoureuse : néant total Vendredi 9 janvier 2013 au matin " Joyeux Noël et Bonne Année! " C'est fini tout ça. Du moins, pour un an. Je haïs les fêtes. C'est complètement débile. C'est juste une période où l'on insite les gens à acheter. En plus, le Père Noël n'existe pas. Je le sais maintenant...J'ai vu ma mère boire les petites gouttes que j'avais mises au coin de feu et déposer tout les cadeaux la veille de Noël quand j'avais 12 ans

leur arrive, ils n’ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences. Texte intégral ISBN : 978-2-290-31178-3 © Le dilettante, 1999 3 Pour ma sœur Marianne. 4 PETITES PRATIQUES GERMANOPRATINES Saint-Germain-des-Prés