Jean Dubuffet

artistiques du début du siècle ont permis de révéler des expressions créatrices jusque-là ignorées ou mésestimées. C’est ainsi qu’en 1948 Jean Dubuffet publie Le Manifeste de la compagnie de l’art brut. L’art brut, expression artistique marginale, est à ses débuts représenté essentiellement par des œuvres provenant d’asiles psychiatriques. Jean Dubuffet va définir ces œuvres non comme des manifestations d’une pathologie, mais comme des expressions artistiques « autres » et « vraies ». Ces

DEFINITIONS Jean Dubuffet Nous entendons par là [Art Brut] des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistiques, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écritures, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération

ses textes. En compagnie de Jean Chappuis, il fait l’ascension du Mont Blanc, va de Thonon à Nice à pied et traverse la Corse. Sa première pièce, L’Atelier volant, sera mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. Marcel Maréchal lui commande une libre adaptation des deux Henry IV de Shakespeare, Falstafe, qui sera montée au Théâtre National de Marseille en 1976. Le Babil des classes dangereuses - roman théâtral - est refusé par tous les éditeurs, jusqu’à ce que Jean-Noël Vuarnet le dépose chez

Singuliers de l’art", qui eut lieu en 1978 au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et eut un succès considérable2. Elle présentait des centaines d’œuvres insolites d’une cinquantaine d’autodidactes ayant pour la plupart échappé aux prospections de Dubuffet. Pour l’essentiel, il s’agissait de la collection d’Alain Bourbonnais, un nouveau venu sur la scène de l’art outsider, lui-même architecte, artiste clandestin et collectionneur3. C'est d'ailleurs de cette même exposition que remonte le terme d’art

sont appelées « art brut », terme inventé en 1945 par l'artiste français Jean Dubuffet pour décrire les productions artistique des personnes autodidactes mais dépourvus de connaissances culturelles. Produire leur permet de faire ressortir leur mal être dans la création artistique. L'art brut est comme l'art-thérapie, ils ont le même principe mais l'art brut n'est pas considérée comme une discipline médicale. C'est Jean Dubuffet qui sera le premier à s'intéresser aux œuvres de ces personnes « malades

Ainsi plusieurs artistes tel que Jean Dubuffet veulent « créer la révolution dans l’art comme dans la société », ils créent alors le mouvement « CoBra ». Ainsi cet artiste a réalisé en 1946 Vénus du trottoir, une huile sur plaque de staff. Dans son œuvre, Jean Dubuffet a choisi de jouer sur la matière, en effet il utilise la technique du grattage, on peut penser que le dessin a été taillé dans une matière brute. On y devine une femme nue, à genoux. Jean Dubuffet était partisan de l’art brut ainsi

porte. Cette oeuvre appartient au mouvement moderne, plus particulièrement au mouvement expressionniste caractérisé par des Simplifications formelles, une Intensité de l'expression graphiqueet une vigueur de la touche. « Rue passagère » de Jean Dubuffet est un tableau montrant une foule où les piétons sont tour à tour badauds, clients, promeneurs... Dans la « Rue passagère », l'ambiguïté du titre révèle la polyvalence de la rue. C'est une peinture a l'huile. La ligne est troublé, elle tremble

et 1971, de nombreuses toiles représentant des piscines sont apparues grâce à ses pinceaux. David Hockney a été consciemment influencé par ses contemporains ; le peintre britannique Bernard Cohen (1933) et les peintures abstraites du français Jean Dubuffet (1901-1985). Mais aussi et surtout par Fra Angelico et Piero della Francesca dont il cite : « Comme l’atmosphère des maisons ; les baies, les vitrées, les patios, etc. me rappelait l’Italie, j’ai emprunté pour mon tableau quelques uns de leurs

"Donnez tout au moins la parole à la minorité de vous-mêmes." un hommage à Francis Ponge |     | retour remue.net | Ponge feu follet noir, portrait par Jean Dubuffet | Les paroles sont toutes faites et s'expriment : elles ne m'expriment point. C'est alors qu'enseigner l'art de résister aux paroles devient utile, l'art de ne dire que ce qu'on veut dire, l'art de les violenter et de les soumettre. Donnez tout au moins la parole à la minorité de vous-mêmes. Soyez poètes. ("Rhétorique", 1935

sous-tend chaque projet d’architecture ( et d’art en général ) : la notion de temporalité. Le rapport qui lit un édifice à son contexte temporel, présent et futur. En 1981, la critique d’art Catherine millet publiait dans Art press un article sur Jean Dubuffet dans lequel elle proclamait “L’architecture, en prenant l’homme comme modèle, le reproduit et le projette hors de lui-même. Cette projection n’est pas infinie : elle a pour but de baliser l’espace dans lequel l’homme flotterait, sinon, sans repères