Julien Sorel Ascension Sociale

premiers s’amusent à deviner la part de projection du romancier dans ses héros fictifs, les seconds soupçonnent à plaisir les tentations de l’autobiographe à affabuler. Dans les deux cas, qu’on se demande ce que Stendhal a peint de lui-même dans Julien Sorel, ou inversement qu’on débusque les exagérations épiques dont Malraux avoue lui-même farcir ses Antimémoires, le plaisir est le même : celui du jeu plus ou moins conscient avec les lois du genre, en l’occurrence avec le pacte référentiel ou fictionnel

allons essayer de comprendre quels sont les principes du mouvement réaliste et pourquoi celui-ci s'impose peu à peu dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Sommaire I] Naissance et évolution du mouvement réaliste a) Contexte historique et social b) Définition du réalisme c) Principaux théoriciens et évolution du mouvement II] Le roman réaliste a) Genres et formes privilégiés b) Quatre romanciers célèbres c) Thèmes et préoccupations des écrivains d) Un héros de roman

dans les moindres détails, ce que nous démontrerons dans une première partie consacrée à l'évocation de l'argent. Puis, nous nous focaliserons sur le rôle de l'argent dans le parcours des personnages. Enfin, nous inscrirons ce thème dans la satire sociale que propose Balzac dans Illusions perdues. I - ÉVOQUER L'ARGENT Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à l'argent, et tout ce qui s'y rapporte, tel que Balzac en fait état dans l'oeuvre. 1. L'importance de l'argent durant la

est défini par Florence de Chalonge comme : « Celui qui abandonne l’idée de bataille et qui conteste les valeurs collectives. C’est d’abord au XIXe, puis au XXe siècle que se développe la notion d’antihéros, ou personnage médiocre dans un contexte social ou la littérature prend un nouveau tournant. Les auteurs – notamment pour affirmer de nouveaux mouvements littéraires - cherchent un nouveau type de personnage qui saurait détrôner le héros positif. Ce contrepied de l’héroïsme arrive avec l’essor

appel à la révolte? Plan: Mouvement 1: l.1-9: Dénonciation de la société/ L’opposition entre classe populaire et classe dirigeante indigne Mouvement 2: l.9-14: Description de la pitoyable vie des mineurs Mouvement 3: l.14-fin:L’appel à la révolution social Analyse Mouvement 1: l.1-9; - “terrible” , ”jamais” et “violemment”: l.1:mots connotés; reflète la colère extrême d’Etienne - “il l’étalait comme un drapeau de misère et de deuil”:l.2: comparaison ; marque la maigreur alarmante de Bonnemort - phrase

Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale - Le personnage principal est sans nul doute Frédéric Moreau, jeune bachelier de dix-huit ans au début du roman, c'est son ascension sociale, et son éducation sentimentale que nous allons suivre au fil de ce roman. Frédéric Moreau est un jeune homme aux longs cheveux, avec une petite moustache (ce sont les seuls détails physiques que nous avons sur lui dans tout le livre) il est issu d'une petite famille assez modeste, mais ayant cependant des revenus

pas héroïques. • Cela nous amène à réfléchir au sens du verbe « réussir », et à l’ensemble verbal « devoir nécessairement réussir ». De quelle réussite s’agit-il ? Parle-t-on d’exploits analogues à ceux réalisés par les héros épiques ? De réussite sociale ? • Pour aller plus loin, faisons comme s’il devait y avoir un complément, manquant dans le libellé : « le héros de roman doit-il nécessairement réussir » pour quoi ? Au nom de quoi ? Pour être, justement, un héros ? Pour exister aux yeux du lecteur

même temps qu’une observation politique, sociale et morale minutieuse, une réalité sordide, et une absence d’explication psychologique (cette dernière caractéristique est expliquée par Maupassant considérant que dans la réalité cette psychologie est cachée et qu’il faut être au plus près du réel). De plus, le caractère naturaliste du roman transparaît dans le fait que le destin du héros est en grande partie conditionné par son tempérament et ses origines sociales. Enfin, Bel-Ami est un roman à la fois

même temps qu’une observation politique, sociale et morale minutieuse, une réalité sordide, et une absence d’explication psychologique (cette dernière caractéristique est expliquée par Maupassant considérant que dans la réalité cette psychologie est cachée et qu’il faut être au plus près du réel). De plus, le caractère naturaliste du roman transparaît dans le fait que le destin du héros est en grande partie conditionné par son tempérament et ses origines sociales. Enfin, Bel-Ami est un roman à la fois

quand celui-ci lui dit qu'il priera pour lui, il déclenche la colère de Meursault. Avant son départ, le condamné à mort finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit. | ■ Personnage principal ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime (l’analyse en moins), à faire l’inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Représentatif de l’homme absurde, l’absurde naissant