Kurde

directeur de ce mémoire, M.René Otayek, pour m'avoir guidé, encouragé, conseillé, pour la gentillesse et la patience qu'il a manifesté à mon égard durant ce travail. Mes remerciements vont également à M.Rasid Demir, le Président de l’Association Kurde à Bordeaux, pour tous les conseils et les opinions, dont il m’a fait profiter. Finalement je voudrais remercier tous les Kurdes que j’ai rencontrés,pour les histoires de Kurdistan qu’ils m’ont racontées, en m’expliquant la situation de cette région

En 1920, le traité de Sèvres prévoyait la création d’un État kurde sur les restes de l’Empire ottoman détruit, comme pour les autres peuples de la région. Mais par le traité de Lausanne de 1923, le Moyen-Orient est divisé en plusieurs pays qui ne prennent pas en compte le droit des Kurdes à disposer de leurs terres. En effet, d’une grande importance géopolitique dans la région, le Kurdistan est également riche en pétrole et en eau. Le Royaume-Uni et la France se voient confier des mandats sur

petite communauté religieuse qui compte près de 800 000 personnes dans le monde. Actuellement, la communauté scientifique est quasi unanime sur l'appartenance des Yézidis au groupe ethnique kurde. Les Yézidis parlent en kurmanji (êzidîkî comme ils le disent eux-mêmes), le dialecte nord de la langue kurde. Ils forment des îlots compacts dans les régions est de la Turquie (Diarbekir, Mûsh, Sasûn, Bîtlîs, Van, Kars), au nord de l'Irak (Sindjar, Sheiyxana), en Syrie (Kilîs, Efirîn, Qamishilî, Amûda)

provenant des pays avoisinants qu’elle perçoit comme «politiquement ou économiquement volatiles» et «imprévisibles»3. C’est dans ce contexte que le dossier kurde, pierre d’achoppement de la politique intérieure et extérieure turque, prend tout sa dimension stratégique. Sur un plan intérieur, l’enjeu principal réside en la présence d’une minorité kurde importante, historiquement en rébellion continue depuis la création de l’Etat turc moderne. Cette rébellion refera surface à la fin des années 1970. Structure

découle une autre question préoccupante : l’aggravation du conflit kurde Une crainte turque ? Il s'agit d'un dossier plus qu'épineux, qui semble entraver le processus de démocratisation en Turquie. Alors que la Turquie entretient désormais des relations commerciales étroites avec le nord de l'Irak, le nord de la Syrie, conquis par les Kurdes depuis la fin du mois de juillet, effraie les autorités politiques d'Ankara. L'expansion kurde pourrait faire « tache d'huile en Turquie ». Plus particulièrement

situés au sud des chaines du Taurus = réduction des ressources hydrauliques nécessaires au dvlpt agricole et urbain de la Syrie + Irak. Le fait que les futurs périmètres d’irrigation doivent s’étendre au sud du Taurus dans les régions de peuplement kurde est considéré comme un moyen utilisé par le gvt turc pour noyer la rébellion des Kurdes en les diluant dans une important immigration turque qui pourrait être attirée par le dvpt agricole. Risque de conflit surtout entre Turquie et voisins ARABES

regroupe plusieures cultures ( Turc, arabe ou kurde). Cette pluralité entraine des conflits d'opinion entre Etats de cultures différentes. - La culture turque s'oppose à la culture arabe présente en Syrie et en Irak. - Turcs et arabes s'allient contre les kurdes pour empêcher leur indépendance. → Retrait de territoire pénaliserait ces états ( exemple: présence de nappes pétrolifères dans le nord de l'Irak kurde). -Si turcs et arabes peuvent

partage des eaux de l’Euphrate, la Syrie a dû plier face aux menaces explicites d’Ankara ». Le GAP devrait permettre de produire de l’hydroélectricité et de développer le « Kurdistan turc » et ainsi, l’ancrer dans le destin national. La population kurde est répartie sur les territoires de la Turquie, de l’Irak, de la Syrie, de l’Iran et de l’Arménie, depuis le traité de Lausanne de 1923. Il convient donc de coupler la problématique de l’eau et celle du Kurdistan turc : sous-développement, terrorisme

pour la Turquie de demeurer deux pays séparés, donc que la Turquie ne fasse pas partit de l’Union européenne. En premier lieu, « la question des droits fondamentaux en Turquie n’est pas résolue, en particulier ceux des femmes, de la minorité kurde et des migrants irréguliers. L’amélioration de leur sort constitue un test pour l’État de droit. » Comme nous savons que pour l’Europe ceci représente un sujet de très grande envergure, à mon avis, la Turquie n’est pas suffisamment prête à l’Union

l'Irak. En 1990, c'est la Turquie qui provoque un incident en fermant les vannes du fleuve durant un mois, pour remplir le lac du barrage Atatürk. Plus tard, Ankara agitera la menace pour faire plier la Syrie, qui, jusqu'en 1999, protégeait le leader kurde Abdullah Öcalan. "Aujourd'hui, les choses vont mieux et ils se parlent, ce qui n'est déjà pas si mal, constate Loïc Fauchon, le président du Conseil mondial de l'eau, qui organise, à Istanbul, son cinquième Forum mondial du 16 au 22 mars. Il y a