L Enfer De Verdun

lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916; 52 000 morts en un mois lors de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. • La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont pilonnées par l'artillerie, responsable de 70 % des décès, et, avec l'avancement du conflit, les nouveaux armements transforment la vie des soldats en un véritable enfer : lance-flammes, mitrailleuses

plus célèbre de la période. Parfois appelée « Les Sacrifiés », elle est publiée en 1919 sous le nom de « chanson de Lorette », dans le livre La guerre des soldats, qu’il a cosigné avec R.Lefèbvre. On la rencontre parfois sous le nom de « chanson de Verdun », illustration de la diffusion de ce chant dans les tranchées, où chacun a pu l’adapter à sa situation personnelle. Cette chanson montre bien malgré tout l’imprégnation de la culture de guerre dans la population. ( La chanson insiste à plusieurs

Pétain) B- Verdun, une bataille d’une violence inédite VERDUN, UNE BATAILLE D’UNE VIOLENCE INEDITE Doc. 1 : Les lieux de la bataille. | Doc. 2 : Photographie aérienne du champ de bataille, le Mort-Homme, mai 1916 | Doc. 3 : Le témoignage d’un soldat. Doc. 4 : L’ossuaire de Douaumont. QUESTIONS : 1- Présentez la bataille de Verdun (doc. 1) (durée ? distance du front ? qui lance l’offensive ?) 2- Doc. 2 et 3 : Comment l’auteur rend-il compte de l’enfer de Verdun ? Quels éléments

modernes, plus meurtrières. Les hommes, impuissants sont victimes de ses nouvelles dispositions et on retrouve une violence énorme dans les affrontements entre les deux camps. Pendant les batailles, aussi bien les petites que les grandes comme celle de Verdun (février à décembre 1916) ou encore celle de la Somme (juillet à novembre 1916), la mort frappe toujours les soldats d’une violence ainsi que d’une barbarie horrible. La nouvelle artillerie, les mitrailleuses, les obus et autres nouvelles armes sont

lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916 ; 52 000 morts en un mois lors de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. • La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont pilonnées par l'artillerie, responsable de 70 % des décès, et, avec l'avancement du conflit, les nouveaux armements transforment la vie des soldats en un véritable enfer : lance-flammes, mitrailleuses

"sacrifice inutile",c'est en ces termes qu'ils l'évoquèrent dans les lettres à leur famille, pour illustrer les lourds bilan humains. Cette bataille entraina une fracture entre les états-majors et les troupes. Les grandes batailles se déroulèrent surtout a Verdun, la Somme et le chemin des Dames. Les tranchées sont ensevelies. Pour tenter de se protéger, les hommes s'enterrent au sol, se réfugient derrière un amas de tôles ou de corps. Le terme de «chair à canon» n'a jamais était si bien utilisé. Le pilonnage

bombardements étaient de longue durée. Pendant la bataille de la Somme de début juillet à mi-aout 1916 en une semaine l’artillerie britannique tire 1 700 000 coups soit une moyenne de cinq obus pour chaque soldat de l’armée allemande. Pour celle de Verdun février à juin 1916 plus de 60 millions d’obus ont été utilisés, ainsi l’artillerie provoque plus de 70% des pertes humaines. Ces deux guerres furent l’unes les plus meurtrières provoquant par l’artillerie et surtout les obus une véritable boucherie

du service militaire et du patriotisme. La Grande Bretagne excède à cette règle, elle n’a pas de service militaire, elle fait appel à des volontaires. L’armée française réquisitionne des hommes n’ayant aucune formation militaire et les mobilisent à Verdun, ils sont ainsi plongés dans la guerre sans jamais avoir touché à une arme, sans jamais avoir connu des conditions de vies aussi difficiles, très peu sans doute sortait vivant de ce massacre. L’armée française fait également appel à des tirailleurs

la guerre : déjà présentes dans la « boucherie héroïque » de Candide, elles sont massivement évoquées dans la première séquence de Voyage au bout de la nuit, comme dans tous les romans contemporains relatant la guerre de 14-18 : Genevoix, Sous Verdun, 1916, Les Éparges, 1923, Barbusse, Le Feu, 1916. La folie meurtrière des chefs : celle du roi des Abares et du roi des Bulgares dans Candide, la folie des chefs de la galère et les officiers de VBN. La caution de l'église catholique : les deux

tragique en raison de frustrations affectives (mal d’amour : Nerval orphelin, Baudelaire en haine du beau-père, Rimbaud en haine de la « mère Rimb »…) ; des difficultés matérielles (« J’ai horreur de tous les métiers » écrit Rimbaud dans Une Saison en enfer), misère de Baudelaire et clochardisation de Verlaine, fuite de Rimbaud : un corps tragique, chez Nerval : troubles nerveux qui le mènent au suicide, surdité de Corbière, boisson, opium, hachisch chez Baudelaire… Le poids d’une triple malédiction :