L Enterrement Verlaine

Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 (orthographe modernisée) Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, livre I, 6, 1668 Texte C : Paul Verlaine, « L'enterrement », Poèmes saturniens, 1866 Texte D : Arthur Rimbaud : « A la musique », Poésies, 1870 12FRESEAME-LRM1 Page 3 sur 8 TEXTE A : Joachim Du Bellay, « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558

tempête et ses convulsionsSur l'immense gouffreMe bercent. D'autre fois, calme plat, grand miroirDe mon désespoir !Charles Baudelaire Les Fleurs du mal (1857) « Spleen et idéal »L'Enterrement Je ne sais rien de gai comme un enterrement !Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,La cloche, au loin, dans l'air, lançant son svelte trille,Le prêtre en blanc surplis, qui prie allégrement,L'enfant de chœur avec sa voix fraîche de fille,Et quand, au fond du trou, bien chaud, douillettement

donne à lire est en quelque sorte la version non expurgée de la biographie qu’elle écrira plus tard. Son obsession : qu’Arthur entre dans l’histoire sans tâche. Cinq mois, c’est le temps qui s’écoule entre l’amputation d’Arthur à Marseille et son enterrement dans le village natal de Roche. Ce sont aussi ces jours passés dans la maison familiale, en présence d’une mère froide et rancunière ayant depuis longtemps pris ses distances avec le fils maudit. « Il faut arranger un peu nos souvenirs. Sans

 Ce poème sera parachuté dans les villes  occupées afin de leur donner un nouvel espoir. La cause dénoncée ici est une action  cependant le poète peut aussi se moquer les vices de l’homme tels que l’hypocrisie.  Dans “Enterrement”, Paul Verlaine critique l’attitude des bourgeois qui même aux  enterrements pensent avant tout à la soif de l’or et à l'héritage. Durant tout son texte, le  poète est pessimiste rappelant “l’enfant de choeur avec sa voix fraîche de fille” (vers 5).  Il trouve le moyen d’humilier un garçon en le comparant à une fille

de flammes, Moi le Chevalier qui saigne sur azur, Moi qui dois mourir d’une mort douce et chaste Dont le cygne et l’aigle encor seront jaloux, Dans l’honneur vainqueur malgré ce vous néfaste, Dans la gloire aussi des Illustres Époux ! Paul Verlaine Angoisse de l’aube Angoisse à hue et à dia Réveil martyrisé Pensées ombragées d’une mort qui nous guette Toujours Je ne saurais espérer un demain Immortalité du soleil Araignée Répétition d’une respiration éphémère Torpeur Ta présence

humaniste, il veut une poésie inspirée de l'antiquité tant au niveau des thèmes qu'au niveau de la mythologie; il renoue avec Homère, Virgile et Horace. Il prône un style savant, plein d'images. Ronsard meurt le 27 décembre 1585. * Paul Verlaine La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l’armée. Installé avec sa mère suite au décès de son père, il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier

avec la basse-cour sur terre, il passe son temps dans les nuages. Ces allusion au rêve, au voyage, au mystère relèvent du symbolisme et rapproche Jean Richepin, poète marginal & provocateur, de la lignée des poètes maudits – tels que Rimbaud et Verlaine. Ce poème polémique est d'autant plus original par l'emploi savant du mélange des tons ; ironique & provocateur pour parler de la basse-cour, mais lyrique voire tragique dès qu'est évoquée la figure de l'artiste. 3 Grands Axes :- Description

Rallier plusieurs peuples et créer un mouvement  << Cahier d’un retour au pays natal >> d’Aimée Césaire : Négritude 2) La poésie satirique Ironie/Humour noir du poète  « L’enterrement >> de Paul Verlaine : Exclamations enthousiastes alors que c’est un enterrement. Critique de l’aristocratie par la comédie   « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » de Jean De La Fontaine : La génisse, la chèvre et la brebis croient possible d’être ami avec le Lion.

a disparu avec lui. Paul Verlaine [pic] Paul Marie Verlaine dit Paul Verlaine, surnommé Le Prince des Poètes, est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine naît en 1844 au 2 rue Haute-Pierre à Metz, d’un père capitaine dans l’armée et d’Elisa-Stéphanie Dehée, native de Fampoux, dans le Pas-de-Calais. Sa famille appartient à la bourgeoisie française. Ses parents arrivent à Paris en 1850, lorsque M. Verlaine obtient sa retraite de l’armée

qui explique que certains ne retrouvent pas leurs notes sous la forme habituelle. Présentation de l’auteur : G Nouveau, 1851 – 1920, est né dans le Var à Pourrières et a fait ses études à Aix. Il est contemporain de Rimbaud 1854 – 1891 et de Verlaine 1844 – 1896, avec lesquels il voyage et écrit. Il mène souvent une vie de voyageur errant et solitaire. C’est André Breton, le chef du mouvement Surréalistes qui le sort de l’ombre et fait connaître Valentines son recueil principal. Breton reconnaît