L'Herbe rouge

| |Soldat |'' Dort'' (v. 7) | | | |'' étendu dans l'herbe'' (v. 7) | | |Verbes |'' chante'' (v. 1) , ''accrochant'' (v. 2), ''berce'' (v. |Les deux états qui se font opposition sont la

de filtres colorés (rouge, vert, bleu) et d’un spectroscope. 1) Observer le spectre de la lumière blanche. Repérer à droite les graduations indiquant le domaine de chaque couleur. 2) Pour chaque filtre (on en placera 2 pour augmenter l’effet) indiquer les domaines spectraux des radiations transmises. (On pourra nuancer par fortement transmis ( ) et faiblement transmis ( ) Présenter les résultats dans le tableau ci-dessous. Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge Longueur d’onde (nm)

C’est une technique par touche pour accentuer l’effet de mouvement. IV. Couleur : Il y a différentes couleurs tel que : l’ocre, le vert, le gris, le noir, un peu de jaune, du blanc et un peu de rouge-orangé. Le rouge-orangé représente le coup de canon, le jaune/ocre représente le sol, le vert représente l’herbe, le blanc/gris représente la fumée. Les couleurs sont réalistes. V. Lumière : C’est un éclairage naturel. VI. Thématique : ART GUERRE ETAT ET POUVOIR L’objectif de l’artiste : recréer une ambiance

rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsD'argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort

follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa

l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu'une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ; - Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… – Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ; Qui dans le bercement des hosannah s'endort, Et se réveille, quand des mères, ramassées

représente la ligne d'horizon et les rouges représentes les lignes de fuites. Les pompes à essences sont de couleur rouge saturé. Le vert est représenté avec plusieurs tons, nuances. L’œuvre est constituée de couleurs chaudes et froides. Le peintre a rompu le vert, représentant la forêt, avec du noir. Le bleu du ciel est complémentaire à l’orange qui est plus au moins nuancé. Ce rouge saturé est complémentaire au vert, qui est parfois aussi nuancé. L'éclairage sont interne et latéral en hors champ

l'infini du ciel bleu; 3Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, 4Croulent les bataillons en masse dans le feu ; 5Tandis qu'une folie épouvantable broie 6Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ; 7- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie, 8Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… – 9Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées 10Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or; 11Qui dans le bercement des hosannah s'endort, 12Et se réveille, quand des mères, ramassées

| |Nature |Rivière (v.1) |UN ENDROIT PLEIN DE VIE, C’EST D’AILLEURS CE QUE LA CHAMP | | |L’herbe (v.7) |LEXICAL CONNOTE. | | |La montagne (v.3) |

Accrochant follement aux herbes des haillonsD'argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort