L Homme Juste Peut Il Désobéir Aux Lois

Du contrat social/Livre I Jean-Jacques Rousseau Du contrat social Livre I Livre I | Livre II | Livre III | Livre IV obéit, il fait bien ; sitôt qu’il peut secouer le joug, et qu’il le secoue, il fait encore mieux : car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou on ne l’était point à la lui ôter ». Mais l’ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc

 LIVRE 1 Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels 'qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours, dans cette recherche, ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées. J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique

naturel (les passions, les instincts), plus généralement ce qui peut nous empêcher de penser par nous même (la famille, etc.). L’homme doit être autonome grâce au droit. D’après Kant, il faut donc penser la fonction du droit indépendamment de la réflexion des juristes. Alain Renaud s’interroge par exemple dans un texte sur la liberté de se droguer : il ne regarde pas les solutions apportées par les différents états. Il dit juste que le droit sert à l’homme d’être libre. Ensuite, il dit

doit faire la différence entre ce que les hommes ont pu être et ce qu'ils sont devenus « à travers tous les changements que la succession des temps et des choses a dû produire dans sa constitution originelle » ( para.1 ). Tout le problème est qu'on ne peut partir dans la reconstitution de cette évolution que des hommes tels qu'on les connaît actuellement et qu'il est par conséquent difficile de séparer ce qu'il y a « d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme » (para.4 ). C'est pourquoi

pour être morale doit être en accord avec la loi naturelle et à la conscience. Il faut toujours suivre la voie que l’on trouve la plus vraie, la plus juste pour ne pas tomber dans le péché ce qui n’empêche pas de pécher. Il y a deux actions qui rendent l’action mauvaise la violation de la Loi de Dieu et la violation de sa conscience. Le péché peut être moins grave dans la mesure où l’une des deux violations est évitée ainsi le péché sera moins grave. L’homme aura fait de son mieux et pourra être

c’est la personne individuelle ou collective à laquelle appartienne en droit le pouvoir (le sujet ne se restreint pas à cette définition en philosophie politique). Si c’est l’obéissance qui définit un sujet cela veut dire qu’il y a des choses qu’il ne peut pas faire. Le tyran, lui, exerce ses pouvoirs sans limites et les sujets n’ont donc aucune liberté de droit. En démocratie, un sujet obéit à lui-même dans la mesure que le peuple est souverain. Qu’est-ce-qui distingue un Souverain, d’un tyran, une

à l’autonomie. Généralement les sociétés traditionnelles se pensent elles-mêmes comme obéissant à une loi qui est située à l’extérieur d’elles-mêmes (Ex : dans la nature, dans la religion). Elles obéissent à des lois qu’elles pensent situées du côté de la transcendance. Ce sont des lois décidées par des hommes. Se munir du « Prince » de MACHIAVEL. Flammarion. L’examen : Oral écrit, 2 questions au choix, pas besoin d’écrire un roman. On demande un texte rigoureux et soigné. Répondre à la question

permettant de poser les principes à partir desquels pourront être fondées les règles d’un juste gouvernement des peuples. C’est particulièrement clair et explicite chez Rousseau, par exemple : « il parle de l’état de nature comme de cet état qui n’existe pas, qui n’a probablement jamais existé, et qui n’existera jamais, mais qu’il convient d’avoir toujours à l’esprit pour se donner les moyens de penser une société juste. Autrement dit, il s’agit bien d’une fiction, mais d’une fiction utile ». Cet état de

d’abord à honorer les dieux et à observer les rites de la religion, comme on le faisait dans toute bonne maison d’Athènes, mais sans mysticisme, ni superstition d’aucune sorte. Il gardera toute sa vie ce respect de la religion et l’imposera dans ses Lois. Outre la gymnastique et la musique, qui faisaient le fond de l’éducation athénienne, on prétend qu’il étudia aussi le dessin et la peinture. Il fut initié à la philosophie par un disciple d’Héraclite, Cratyle, dont il a donné le nom à un de ses traités

d’abord à honorer les dieux et à observer les rites de la religion, comme on le faisait dans toute bonne maison d’Athènes, mais sans mysticisme, ni superstition d’aucune sorte. Il gardera toute sa vie ce respect de la religion et l’imposera dans ses Lois. Outre la gymnastique et la musique, qui faisaient le fond de l’éducation athénienne, on prétend qu’il étudia aussi le dessin et la peinture. Il fut initié à la philosophie par un disciple d’Héraclite, Cratyle, dont il a donné le nom à un de ses traités