L'Ingénu

II. Malgré un ancrage historique, la présence de personnages réels, le récit s’apparente au conte :le personnage principal est une fiction d’homme naturel. Voltaire n’en donne pas une image réaliste ou vraisemblable. L’Ingénu est une représentation comique du bon sauvage. Son nom même le réduit à une fonction philosophique : personnage naïf, son regard permet la mise en évidence des tares de la société qu’il découvre. Les actions et événements apparaissent non pas guidées par la logique du récit

L’Ingénu, de Voltaire, chap 1 (l’amour à la huronne) Mademoiselle de Saint-Yves était fort curieuse de savoir comment on faisait l’amour au pays des Hurons. En faisant de belles actions, répondit-il, pour plaire aux personnes qui vous ressemblent. Tous les convives applaudirent avec étonnement. Mademoiselle de Saint-Yves rougit et fut fort aise. Mademoiselle de Kerkabon rougit aussi, mais elle n’était pas si aise ; elle fut un peu piquée que la galanterie ne s’adressât pas à elle ; mais elle était

l'« hôte de l'Europe », il intervient dans des « affaires » (Calas, Sirven, La Barre). Il poursuit son combat en faveur de la tolérance (Traité sur la tolérance, 1763 ; Dictionnaire philosophique portatif, 1764) sans toutefois abandonner le conte (l'Ingénu, 1767). Il meurt le 30 mai 1778. Treize ans plus tard, en 1791, ses restes sont transférés solennellement au Panthéon. François Marie Arouet est le cinquième enfant de François Arouet (1649-1722) et de Marguerite Daumart (vers 1661-1701) [sur

TEXTE 5 : L'Ingénu chapitre 1 Introduction : Le XVIIIème siècle est le siècle des Lumières où le mouvement intellectuel, culturel et scientifique est souvent utilisé dans la littérature historique. C'est aussi le siècle où est apparu le conte philosphiqe qui est un genre littéraire narrtif. Les philosphes ont utilisé beaucoup, dans l'argumentation, l'ironie et la satire. Voltaire est né le 21 novembre 1694 à Paris où il y meurt le 30 mai 1778. C'est le symbole des Lumières et chef de file

efficaces. Ils transforment le lecteur en complice ; c'est donc un excellent moyen d'emporter son adhésion, de le convaincre. I LE COMIQUE 1) Les "polissonneries", les gauloiseries. a) Les situations scabreuses : elles sont nombreuses dans l'Ingénu comme dans Candide : Ex. : les "mésaventures" de Cunégonde et de la Vieille, la pédérastie du Baron ...etc b) Le comique de farce : il est tout en gestes grossiers, rendus faussement décents par des mots allusifs et des périphrases.

sortes de civilités, leur offrirent des filles, leur donnèrent des rafraîchissements, et les reconduisirent jusqu'aux confins de leurs états, en criant avec allégresse: Il n'est point jésuite, il n'est point jésuite ! Séquence 2 Voltaire l'Ingénu chapitre premier Le bruit se répandit bientôt qu’il y avait un Huron au prieuré. La bonne compagnie du canton s’empressa d’y venir souper. L’abbé de Saint-Yves y vint avec mademoiselle sa sœur, jeune basse-brette, fort jolie et très bien élevée

de l’Histoire amène le triomphe de la raison et la liberté de pensée, l’apparition de l’esprit critique et les études civilisent et améliorent l’homme qui, en cherchant la vérité, trouve enfin la liberté et sort de son ignorance. Au regard de l’Ingénu de Voltaire, je pense qu’au départ, sa naïveté et ses lacunes le rendent vulnérable, puisqu’il n’a pas les moyens nécessaires pour s’affranchir de l’oppression des lois sociales en place. Mais quelle soif d’apprendre ! Il s’interroge, questionne

réhabiliter la famille Sirven en 1771 - 1765 : Il sort le Dictionnaire Philosophique - 1766 : Il intervient dans l’affaire judiciaire « le chevalier de La Barre ». François-Jean Lefebvre de La Barre fut réhabilité en 1793. - 1767 : Il sort « L’Ingénu » - 1778 : Il décède - 1791 : Son entrée au Panthéon Traits de caractère et idées : Il est moqueur à l’égard des nobles, ose menacer et critiquer l’église. C’est quelqu’un d’hardi, de décidé, d’effronté : il n’a pas froid aux yeux. Il se bat

succès littéraires du panthéon français Sujet: 9p221, Candide de Voltaire. Dans le chapitre XI de L'Ingénu, un autre conte philosophique de Voltaire, le personnage éponyme affirme: "Ah! S'il nous faut des fables, que ces fables soient du moins l'emblème de la vérité! J'aime des fables philosophiques, je ris de celles des enfants, et je hais celles des imposteurs." Vous montrez que l'Ingénu défiinit ici l'apologue, et plus précesément le conte philosophique tel que le conçoit Voltaire. Vous appuierez

absolu, de la politique…) ; elle va souvent l’inciter à lire le conte philosophique en entier du fait de la brièveté du récit. Dans L’Ingénu de Voltaire, court récit en prose ; Voltaire critique la société du 17ème siècle, la hiérarchie et la noblesse française à travers des personnages fictifs. Le lecteur est invité à réfléchir car le personnage principal fictif l’Ingénu sert tout au long du conte à critiquer la société par son caractère naïf et sa simplicité d’esprit. L’argumentation de cet apologue