L'Interprétation du rêve

I- Du contenu manifeste au contenu latent Freud, dans ses analyses du rêve (Sur le rêve, Folio), part du principe que celui-ci est porteur de sens, appliquant une méthode d’investigation issue de la psychothérapie. Cette méthode est entre autre celle de la libre-association. Celle-ci consiste, pour le médecin, à attirer l’attention du patient sur ce qu’il a tendance à rejeter du fait qu’il juge cela insignifiant, sur les associations involontaires qui dérangent la conscience du patient : le but

l’inconscient. Deux autres procédés conduisent au même but : l’interprétation des rêves et celle des erreurs et lapsus. Freud préconise que l’interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l’inconscient d’un sujet. Il prend pour exemple, les rêves des enfants qui sont toujours la réalisation de désir que le jour précédent à fait naître en eux, sans qui ils aient pu les satisfaire. Chez les adultes, le contenu manifeste du rêve est le substitut altéré des idées oniriques latentes et

rejet par le préconscient de pensées intolérables hors de la conscience, dans l’inconscient. Contenu manifeste du rêve : ensemble décousu et apparemment insensé formé par les images oniriques dont le rêveur peut se souvenir. Contenu latent (caché) : sens profond du rêve, dissimulé derrière l’apparence fantaisiste ou illogique des rêves. L’accomplissement : un désir réalisé en rêve. La condensation : un mécanisme de défense qui va cacher le désir. Le déplacement : la pensée inconsciente apparaît

Breuer, l'influence de Jean-Martin Charcot (médecin français) et des théories sur l'hypnose de l'École de la Salpêtrière (Paris) vont le conduire à repenser les processus et instances psychiques, et en premier lieu les concepts d'inconscient, de rêve et de névrose puis à proposer une technique de thérapie, la cure psychanalytique. Freud en 1900. Freud regroupe une génération de psychothérapeutes qui, peu à peu, élaborent la psychanalyse, d'abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris

psychanalytique en travaillant sur les rêves, l'importance de la sexualité dans la formation des névroses et les possibilités thérapeutiques de l'association libre. En 1900 élaboration des premiers concepts freudiens, date officielle de la parution de « L’Interprétation des rêves » Sigmund Freud est père de la psychanalyse, moyen de guérir les névroses par l’analyse psychique, qu’il définit comme étant à la fois une méthode d'investigation des processus mentaux, une méthode thérapeutique et une théorie du fonctionnement

nous allons tout d’abord comparer les ressemblances et les différences de ces deux passages ; ensuite, étudierons les deux textes afin de dessiner les rôles spécifiques de Dieu, des personnages et de l’action de ceux-ci, pour enfin analyser l’interprétation biblique et coranique : dieu est-il acteur de l’histoire ? Quels rapports existent-ils entre dieu et les évènements ? Comment ce qui arrive est-il interprété ? I Cette première partie est consacrée, dans un premier temps, à rassembler les

chargent de corroborer l’interprétation des rêves de leurs patients, qui symbolisent la plupart du temps une attaque maléfique dirigée sur eux par un chamane de mauvaise intention (généralement d’une tribu voisine). Ces attaques prennent l’allure de tunchi (ensorcellement ; qualifie tous les désordres organiques ou psychiques provoqués par les chamanes), occasionnés par des tsentsak (dars de sarbacane et « fléchettes » magiques des chamanes.). En général, le patient a rêvé d’un mauvais présage (des

faterre2 , les deux analyses du poème de Baudelaire, les Chats, laissent cependant le lecteur sur une impression d' in­ certitude, tant elles paraissent s'opposer sur des points essen­ tiels. Nous retiendrons de ces divergences celle qui concerne l'interprétation du second quatrain. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Michel Riffaterre a reproché

lui-même. Il montre à l'aide de Breuer, que le malade ne peut refouler entièrement ses désirs, en effet, ils subsistent dans l'inconscient, et réapparaîssent sous une forme qui lui sert de substitut. Troisième leçon : Freud préconise que l'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l'inconscient et c'est l'étude des rêves qui convaincra de la valeur de la psychanalyse et formera à sa pratique. Freud explique que les rêves d'enfants sont des désirs qui ont été refoulés le

Faust et Méphisto (p. 43)                     2. Première lecture                         3. Tragiques (pp. 44-52)                     4. La ligne d’illusion                     5. Rêve très ancien                         CHAPITRE III : ANTIQUITÉS 1. Rêve et autobiographie                     2. Rêve fait en juillet 1925 (p. 53)                 3. Allégorie (pp. 53-55)                     4. Judith et Lucrèce (pp. 55-56)                 5. Antiquités (pp. 56-68)