Les lances du crépuscules, p. descola
Philipe DESCOLA est un anthropologue français né en 1949 à Paris. Il a fait des études de philosophie à l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud. Ses premiers contacts avec l’anthropologie se feront grâce à Maurice Godelier. C’est à l’Ecole pratique des hautes études (VIe section) qu’il étudia l’anthropologie où il a soutenu une thèse dirigée par Claude Lévi-Strauss. Particulièrement attentif à la mythologie Jivaro, et compte tenu du fait que les Achuar étaient en sursis temporaire d’assimilation, c’est ce dernier qui l’encouragera dans cette voie. Après plusieurs années d’enquêtes ethnographiques en Amazonie, il est nommé à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, comme maître de conférences puis comme directeur d'études. En juin 1996, il reçoit la médaille d'argent du CNRS pour ses travaux sur les usages et les connaissances de la nature dans les sociétés tribales en juin 1996 et en juin 2000, il obtient la chaire d'Anthropologie de la nature au Collège de France. Il est aujourd'hui directeur du laboratoire d'anthropologie sociale (L.A.S.) et professeur au Collège de France. Il fait partie notamment du comité de rédaction de la revue Tracés et il collabore au Journal de la société des américanistes. De plus, il coordonne actuellement au sein de l'EHESS le groupe de recherche sur les raisons de la pratique : invariants, universaux, diversité
Principaux ouvrages :
La Nature domestique : symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar, publié par la Fondation Singer-Polignac, Paris, Maison des sciences de l'homme, 1986.
Les lances du crépuscule, Terre humaine, 1993
Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005
Dans ses recherches, DESCOLA entend dépasser le dualisme qui oppose nature et culture en montrant que la nature est elle-même une production sociale, et que les modes d’identification qu’il a distingués ont un référentiel commun anthropocentrique fort. Ainsi, l’opposition nature/culture ne fait